La campagne BFC s'est lancée à Vitteaux !

31 août 2015

Ne dites plus « Fête des Bourguignons » mais « Fête des Bourguignons et des Francs-Comtois ». Lancée depuis 3 ans dans son fief de Vitteaux, cette nouvelle édition du rendez-vous politique de François Sauvadet avait une valeur très symbolique cette année. Officiellement tête de liste de la droite et du centre-droit en Bourgogne Franche-Comté en vue des élections régionales de décembre 2015, il était entouré de nombreux amis et soutiens venus de 8 départements soit deux régions qui n’en feront bientôt plus qu’une.

 

 

Les mots étaient lâchés et la campagne BFC pour les élections régionales 2015 était officiellement lancée.

Un an s’est écoulé depuis 2014. François Sauvadet s’est imposé, pour les régionales, comme le leader d’une union UDI-LR obtenue dans la douleur face à Alain Joyandet. C’est donc sur ses terres bourguignonnes que François Sauvadet a choisi, pour la troisième année pour marquer d’un moment fort ce début de campagne.

 

Pourquoi Vitteaux ?

 

C’est Bernard Paut, actuel maire de Vitteaux, qui ouvrait le bal avec un mot d’accueil pour tous les participants, rappelant que François Sauvadet fut maire de la commune de 1995 à 2008 : « François démarre sa campagne là où il a démarré sa vie politique ». Et d’ajouter que dynamisme et modernisme sont le fer de lance pour avancer ensemble et solidaire pour réussir.

 

 

REGIONALES 2015 BFC VITTEAUX ECHO DES COMMUNESPlus de 1000 personnes étaient venues entendre leur leader et les huit orateurs qui se sont succédés à la tribune avant le déjeuner… en campagne. Des Républicains de deux régions, le sénateur du Haut-Doubs Alain Joyandet, mais aussi le député européen de Saône-et-Loire, Arnaud Danjean, le maire de Beaune et coordinateur de la campagne BFC, Alain Sugenot ou encore Hélène Pélissard, 1ère Vice-présidente du Conseil Départemental du Jura et Conseillère Régionale et bien d’autres. 

 

Valérie Pécresse, tête de liste de la droite et du centre pour les élections régionales 2015 en Ile-de-France, quant à elle, avait été invitée par François Sauvadet... L’occasion eût été là pour celle-ci de faire sa rentrée politique. Sa  venue a été annulée en raison de l'hospitalisation de son fils. Cependant elle a adressé au député de Côte-d’Or un message personnel.

 

« Face au manque d’attractivité de notre économie, les régions font partie de la solution. Si nous regagnons les régions, nous ferons clairement le choix du développement économique et de l’emploi. Les régions ont un rôle à jouer pour aider les agriculteurs. Je propose que toutes les régions qui seront dirigées par la droite et par le centre s’engagent, comme je m’y suis engagée en Ile-de-France, à investir fortement pour soutenir l’agriculture, développer l’industrie agro-alimentaire et réorganiser les filières.

 

Face aux difficultés toujours plus lourdes de la vie quotidienne, les régions font partie de la solution. Face aux inquiétudes de la jeunesse, les régions font partie de la solution. Les régionales, c’est le dernier rendez-vous électoral avant 2017. C’est la rampe de lancement de notre famille politique pour les élections présidentielles.

Mais ces élections, c’est bien plus que cela. C’est un moyen de changer dès la fin de l’année la vie des Français et de leur redonner espoir dans l’avenir. »

 

Sur le  maître mot  « Les socialistes nous emmerdent » et  ironisant sur le congrès de la Rochelle et le psychodrame des écologistes, Alain Sugenot a annoncé « qu’il avait bien fait de venir pour un moment d’émotion particulier qui montre le désir d’union de tous ». Le maire de Beaune voit dans cette élection un enjeu national. Il annonce se battre pour que les territoires soient respectés et notamment les territoires ruraux et rappelle qu’il est de ceux qui n’ont pas voté la réforme territoriale.

 

Sur ce point, il est rejoint par Hélène Pelissard, venue avec une délégation de 40 personnes, dont la volonté est de construire une synergie dans l’unité des deux familles politiques. Souhaitant une grande Région attractive, dynamique et internationale, aux portes du Bassin Parisien et de la Suisse. Elle encourage à une union sans faille, laissant de côté les ambitions personnelles et précise « que les francs comtois sont prêts à partager l’aéroport de Dole, sujet de discorde actuellement ».

 

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Guillaume Maillard, Adjoint au Maire de Nevers a, pour sa part, rappelé que la Nièvre accueille le pôle automobile de Magny-Cours, qui représente 400 emplois et 20 entreprises… sujet brûlant avec les écologistes... Pour cet homme de terrain, la Nièvre devient une « terre de mission ». La Nièvre, porte ouest de la Région, est le chemin qui s’ouvre entre les régions Centre, Auvergne et Bourgogne avec un fort ancrage dans l’industrie métallurgique ou le thermalisme, pôle d’innovation numérique et de performance technologique, fief de la gauche depuis toujours ou presque.

 

La Conseillère Régionale du Doubs a, pour sa part évoqué la « difficulté qu’il y aura à travailler sur des territoires que nous ne connaissons pas dans une Région qu’il faut assumer » invitant l’assemblée à admettre que Marie Guite Dufay, candidate De la gauche,  ne sera pas facile à battre.

 

REGIONALES 2015 BFC VITTEAUX ECHO DES COMMUNESMais c’est l’arrogance éloquente du jeune Guillaume Larrivée, député de l’Yonne, qui a échauffé les 1000 convives. Un discours véhément, résolument politique, exhortant au rassemblement sans faille de la droite et du centre droit pour éviter le vote « coup de gueule vers le Front National d’électeurs appelés aux urnes quelques jours avant Noel ».

Pour lui cette journée c’est « l’appel des 100 jours »…

 

 

Pour Michel ZUMKELLER, député maire de Valdoie sur le Territoire de Belfort, il faut valoriser les territoires dans une grande Région Fédérale reconnaissant chaque département et ne pas se satisfaire de simples mesures évoquées pour ne pas être tenues. « Il faut respecter ceux qui travaillent et dire que nous sommes fiers de nos valeurs ».

 

Arnaud Danjean se devant d’une certaine loyauté vis-à-vis de François Sauvadet... car la loyauté ne fait pas de mal en politique... souhaite que la campagne et, bien sur, l’accession à la Région Bourgogne Franche Comté soit portée par la culture du résultat et de l’exemplarité, l’incarnation de valeurs qu’il ne suffit pas seulement de proclamer. Il ne veut pas entendre parler de clivage au sein de BFC, ni au sein de la campagne qui ne doit voir personne sortir du rang, car si la gauche se divise… à contrario dans les urnes elle se rassemble ! Lui aussi voit dans cette élection un enjeu national.

 

Un point sur lequel Alain Joyandet ne le suivra pas. Bien que  tous deux aux Républicains Alain Joyandet et Arnaud Danjean ne sonnent pas la même chanson.

 

En effet, Arnaud Danjean a appelé à remettre à plus tard les querelles sur la future primaire du parti afin de désigner le candidat LR à la présidentielle de 2017.
Pour lui, c’est d’abord l’actuelle campagne qui prime, avec un seul ennemi, la gauche, ironisant lui aussi sur les socialistes à la Rochelle qui « parlent uniquement aux socialistes ». Avant de lancer, à l’attention de son parti un appel à la discipline  « Chaque chose en son temps, d’abord les Régionales … Il faut parler au peuple de France, pas au peuple de droite ».

                      

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Alain Joyandet a cité à plusieurs reprises le nom de « son » candidat préféré, Nicolas Sarkozy, alors que la bataille avec Alain Juppé est encore incertaine… Revenant à ses moutons et à la campage en question,  le sénateur a expliqué : « Je me suis beaucoup engagé depuis 6 mois, ce n’était pas un combat pour rien et il est à la disposition de François… »

 

Pour Alain Joyandet, la Région est porteuse et cite alors « les 15 000 Républicains, désormais en ordre de bataille  pour se mettre en mouvement dans l’intérêt général et au service de la Région Bourgogne Franche-Comté. »

 

Avant l’allocution de François Sauvadet les Jeunes Républicains ont remis au candidat à la Région Bourgogne Franche-Comté, un livre blanc de 32 propositions pour une Grande Région unie et solidaire.

 

Voici les petits mots qui ont marqué les esprits, hors contexte de toute ironie grinçante vis à vis du peuple de gauche.

 

REGIONALES 2015 BFC VITTEAUX ECHO DES COMMUNES"Chers amis, je veux d'abord vous remercier d'être venus aussi nombreux à Vitteaux pour ce lancement de campagne,  venus de nos 8 départements, de partout, et je vous en remercie ! ».

 

Puis François Sauvadet a commencé par une salve au sujet « du Frangy des socialistes » et sur un registre acide, il n’a pas manqué de rappeler la présence, à Frangy, de sa concurrente socialiste à la Région, Marie-Guite Dufay présidente de la Région Franche-Comté: « Cela ne m’étonne pas que la candidate socialiste y soit allée » lancerat-il comme un verre d'eau lancé à la figure.

 

« Si nous sommes tous là, c'est que nous partageons des valeurs communes, des ambitions communes pour notre pays. Je suis UDI et il y a ici beaucoup de militants Républicains, parce que notre chemin, notre avenir, il est commun. Dans les temps difficiles que traverse notre pays, l'union de toutes les forces de changement n'est pas une option, c'est une obligation. »

 

Un message fort pour rappeler que l'union, n'est pas l'affaiblissement de la pensée, ce n'est pas l'uniformisation, mais l'addition des compétences et des talents.

François Sauvadet, rappelle que « Pour gagner demain, il ne s'agira pas uniquement de critiquer ceux qui sont en place. Il y aurait, pourtant, tant à dire ! »

Le candidat BFC affirme avec force que pour gagner, il faut avoir  une responsabilité particulière,  tracer un chemin nouveau pour donner espoir à un peuple déboussolé.

 

Ayant sillonné la Région cet été il a entendu les attentes et les craintes mais a également vu les  atouts et forces des territoires et des hommes. « Il faut libérer ces énergies, les mettre en mouvement, car nous avons tous les atouts pour devenir une grande région d'Europe. »

 

« Nous sommes la 1ère région industrielle de France : un salarié sur quatre travaille dans l'industrie. Nous devons donner à nos industries les moyens de se projeter dans le XXIe siècle ».  L'innovation est au cœur du projet BFC pour l'emploi d'aujourd'hui et pour les emplois de demain dans le numérique et le 4.0. Rappelant le  besoin en Bourgogne Franche-Comté de plus d'entrepreneurs et du devoir à les soutenir, François Sauvadet formule la promesse que la formation et l'apprentissage seront mis au service exclusif de l'emploi.

 

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Sur la problématique de l’environnement et du monde agricole il s’exprimera en ces termes « Moi je ne veux pas d'une écologie punitive, je veux une écologie qui crée de l'emploi et de la richesse… Nous sommes une grande région agricole, nous avons des fleurons mais aussi des secteurs en souffrance que nous accompagnerons. La réponse à la crise agricole ne peut pas être uniquement conjoncturelle, elle se doit d'être structurelle. Je le dis aux agriculteurs, je proposerai un plan pluriannuel, pas de contrainte mais de modernisation et de croissance. »

 

Une Région en Grand, c'est une région qui n'hésite pas à investir dans ses infrastructures pour notre compétitivité aussi François Sauvadet posera la question « Je ne comprends pas la candidate socialiste qui refuse l'aéroport car il y a des low cost : Elle veut réserver les avions aux riches ? »

 

« Une Région en Grand, c'est une Région qui s'ouvre sur l'extérieur : Nous en avons les moyens, nous en aurons la volonté.  Si j'ai tenu à lancer cette campagne à Vitteaux c’est parce que mes racines sont ici et qu'on ne construit rien de solide en oubliant ses racines. Ce message s'adresse directement aux 3831 communes de Bourgogne-Franche-Comté : Aucun territoire, aucun habitant ne sera oublié. »

Notre diversité n'est pas un affaiblissement, c'est une richesse dont nous devons nous saisir lançant ainsi la Région Fédérale.

 

Dans une récente interview de Nicolas Bastuck, le candidat Sauvadet avait su expliquer ce à quoi personne n’avait pensé, un nouveau concept, la « Région  Fédérale » !

 

« J’ai pris des engagements en faveur d’une future région décentralisée et fédérale, qui sera attentive à l’équilibre de notre territoire pour que personne ne s’y sente oublié. La fusion nous a été imposée d’en haut par le pouvoir socialiste, nous la réussirons sur le terrain, en concertation avec tous les acteurs locaux ».

 

Pour finir, et comme la plus part des orateurs, François Sauvadet attire l’attention sur le fait de ne pas céder aux sirènes de la mafia Le Pen, à ne pas être le ramasse miettes d’un Front national dont la campagne commence, comme toujours, par des anathèmes incompréhensibles, des accusations et révélations de sombres complots.

 

L'album !

 

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Crédit photos Valery Choplain, Marie Quiquemelle

 

m.quiquemelle@echodescommunes.com

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