Les PETR (pôles d’équilibre territorial et rural) des Pays Seine-et-Tilles et de l’Auxois-Morvan, ainsi que les Communautés de communes de la Plaine dijonnaise et du Pays Châtillonnais viennent de signer leurs contrats de ruralité avec l’État en la personne de Christiane Barret, préfète de Région. Ces dispositifs portant sur la période 2017-2020 se veulent un soutien à l’aménagement du territoire en milieu rural.
Annoncés le 20 mai 2016 à l’occasion du 3ème comité interministériel aux ruralités, les contrats de ruralité ont pour mission de « fédérer les partenaires institutionnels, économiques et associatifs et coordonner les moyens techniques, humains et financiers afin d’aider les territoires ruraux à mener à bien leurs projets ». Les projets inscrits dans ses contrats, organisés en 6 thématiques (accès aux services et aux soins, revitalisation des bourgs-centres, attractivité du territoire, mobilités, transition écologique, cohésion sociale) dans une logique de projet de territoire peuvent ensuite prétendre à des financements de l’État, « notamment au titre de la Dotation d’équipement des terrtoires ruraux, du Fonds national d’aménagement et de développement des territoires (FNADT) et au titre du contrat de plan Etat-Région ainsi qu’à des co-financements auprès de la Région et du conseil départemental de Côte d’Or ».
Bon nombre de ces projets sont d’ores et déjà identifiés : citons par exemple la réhabilitation de la gendarmerie de Vitteaux, des itinéraires de randonnée, la rénovation énergétique de bâtiments ou logements publics, la construction d’immobilier d’entreprises… Si Catherine Louis, présidente du PETR du Pays Seine-et-Tille, Jérémy Brigand président de la communauté de communes du Pays Châtillonnais et Hubert Sauvain son holomogue de la Plaine dijonnaise ont loué le dispositif, Patrick Molinoz président du Pays de l’Auxois-Morvan a nuancé son enthousiasme en se faisant le porte-parole des inquiétudes des élus, notamment ruraux, face aux évolutions voulues par le gouvernement Macron alors qu’ils en sont à peine à digérer les bouleversement engendrés par la loi NOTRé : « Nous serons vigilants quant à la réalité de l’engagement de l’État, a ainsi indiqué l’élu. Nous avons certes bénéficié de bonus pour nos investissements via le DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux) mais dans le même temps nous avons subi une baisse de la Dotation globale de fonctionnement. L’avenir n’est donc pas tout rose, a-t-il conclu avec malice, il est aussi bleu, mais c’est à la mode en ce moment... »
de gauche à droite : Joël Bourgeot, sous-préfet de Montbard qui a été le « bras armé » de la Préfète de Région dans le dossier des Contrats de ruralité ; Catherine Louis ; Patrick Molinoz ; Christiane Barret ; Jérémy Brigand et Hubert Sauvain.
Un premier Contrat de Ruralité a été signé avec le Val de Saône Vingeanne
Mercredi 21 juin a vu la signature du premier « Contrat de ruralité » entre le Pôle d’équilibre territorial rural (PETR) Val-de-Saône-Vingeanne et l’État. Objectif : fédérer l'ensemble des acteurs institutionnels, économiques et associatifs pour donner plus de force et de lisibilité aux politiques publiques autour de 4 axes structurants : la culture, le tourisme, l'économie et les services. lire içi