D'abord il y avait un dress code , chapeau de paille, papier et crayon ! Ensuite avec le MuséoParc Alésia et la troupe de gaulois Les Mandubii c’était franchement le bonheur, couché dans l’herbe pour retrouver le pays des helvètes sur le grand puzzle de bois ou assis par terre pour trouver à quoi peut bien servir quelle graine et surtout si elle se mange ou pas. Et puis il y avait, pour les audacieux, l’atelier vannerie ou comment bluffer les copains, et surtout maman, en tressant le noisetier pour en faire un petit panier. On pouvait aussi dessiner… Pas si bête comme idée ou pour les plus grands se confronter aux techniques du guerriers selon Vercingétorix, pas si simple !

Un petit coup de mou et hop un passage du côté de Pascale pour goûter les bien bons bonbons de Flavigny au parfum d’anis ou en mode pause et pose chez monsieur le comte Roger, de son petit nom, de Bussy Rabutin pour tout savoir sur le pourquoi du comment du beau château et surtout se faire tirer le portrait par papa ou nounou dans un joli cadre… on pouvait même choisir ses moustaches ou son chapeau entre deux princesses à… lunettes… avec une belle robe qui fait ffrrr crrii criii. Du bonheur, mais quand même, ça intimide un peu !

Les bestioles du Parc de l’Auxois, ça c’était pour frimer auprès de la maîtresse en montrant qu’on avait tout compris au petit questionnaire pas si facile que ça et qu'on sait reproduire un énorme dinausore avec des pièces géantes de tangram (bon ça c'est un peu japonnais mais c'est très funy). Tendresse et petit moment doux, c’était avec le Secret de la Chouette mais chuutt c’est un secret ! Comment ça j’en ai oublié ? Mais pas du tout ! L’archéologie à la portée des tout petits ou des pas très grands c’était avec le Centre archéologique de Bibracte et le Trésor de Vix du Pays Châtillonnais. Parce qu’avec ceux descendus de leur montagne (pour les premiers) on pouvait tout savoir sur un lieu de mémoire, où Jules César séjourna après sa victoire à Alésia pour mettre la dernière main à ses Commentaires sur la Guerre des Gaules) et puis tout connaître sur la poterie de l'époque et, ensuite, avec ceux venus du bord de la Seine (pour les seconds) on pouvait tout savoir sur une drôle de princesse qui vécut 6 siècles avant JC, avait le torticolis et laissa derrière elle un fabuleux trésor… de quoi rêver !

Bien sûr il y eut une vraie inauguration lors de laquelle monsieur le président du Département, François SAUVADET, évoqua l’ouverture de la saison dans les beaux jardins, des évènements labellisés #EPIQUESEPOQUES ! Il rappela aussi qu’#EPIQUESEPOQUES c’est tout un ensemble de sites qui font rayonner la Bourgogne. Un label, en quelques sortes qui fait que d’un territoire à l’autre on s’y retrouve et on se reconnaît, au cœur de la Bourgogne, entre Auxois et Morvan !

Monsieur le président rappela que les Jardins du Département, c’est une parenthèse de verdure d’environ 5 000 m², au milieu d’un environnement urbain. Son prédécesseur Louis de Broissia avait ouvert ces jardins, permettant aux piétons de relier la rue de la Préfecture au boulevard de la Trémouille et donc François SAUDET a souhaité poursuivre la démarche de ce « passage des Côte-d’Oriens » en maintenant l’ouverture des jardins tout au long de l’année et en y organisant des manifestations culturelles pour tous, parce que la culture c’est important !

Depuis 2015, le Conseil Départemental mobilise ses compétences et ses partenariats culturels pour proposer une programmation éclectique, de qualité et tout public. Un public qui ne s’y trompe pas, qui est au rendez-vous à tous âges, de toutes origines, de toute la Côte-d’Or … comme un trait d’union entre les espaces ruraux et leur situation urbaine, les jardins s’ouvrent à toutes les formes artistiques. L’époque où l’on considérait les jardins comme des espaces clos est bien révolue et on aime cette idée que le jardin est la métaphore du bonheur et le reflet d’un certain degré de civilisation.

Les enfants ne s'y sont pas trompés, les parents non plus et on en redemande !

Crédit photos tous droits réservés ©Marie Quiquemelle

Rédaction Marie Quiquemelle