Le Bâtiment et les Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté ensemble pour se faire entendre plus fort

30 janvier 2019

Elles participent toutes les deux à l'entretien et à la construction des territoires, ont ces deux dernières années retrouvé de l'oxygène... Mais ont du mal à recruter quand ça va bien, ont des craintes à chaque fois que l'Etat réforme, restructure, change la donne de leurs entreprises qui travaillent pour la commande publique... Les Fédérations du Bâtiment et des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté avaient donné rendez-vous à leurs adhérents, élus, afin de présenter leurs voeux pour cette nouvelle année. C'était aussi l'occasion, sans doute, d'être plus forts et de se rassurer face à un avenir incertain.

Si les vœux permettent de faire le point sur l'activité et les grands évenements qui ont marqué l'année passée, c'est aussi et surtout pour dessiner les perspectives.

Pour Vincent Martin, Président de la FRTP BFC, le secteur des Travaux Publics qui sort de deux années de croissance en France devrait marquer le pas cette année notamment face à des coûts de production en hausse. Pour 2019 l’optimisme demeure mais que va-t-il se passer en 2020? Car si les collectivités locales se mettent en ordre de marche, "il faut toutefois nuancer notre optimisme car les marges d’exploitations qui nous permettent rappelons-le d’embaucher et d’investir dans du nouveau matériel devraient s’éroder l'an prochain du fait de la reprise de l'inflation qui renchérit les coûts de production des entreprises du secteur. En outre nos hausses de coûts de production que ce soit l'énergie que ce soit sur les matériaux ou que ce soit sur la masse salariale influent en effet fortement sur nos marges d’exploitation".

Pour Bernard Laborey, Président de la FFB BFC, aprés 8 années cauchemardesques, ces deux dernières années ont vu passer le CA HT de 4.8 milliards d'euros en 2016 à 6.5 milliards d’euros en 2018, "nous pensions avoir vu le bout du tunnel. Tous les voyants semblaient au vert : nos entreprises pouvaient espérer une reconstitution de leurs marges. Mais patatras, les nuages n’ont cessé de s’amonceler depuis juin 2018, et le gouvernement n’est pas étranger à ce « revirement climatique »".

 

Vincent MARTIN, vœux FRTP BFC Allocution de Vincent MARTIN, Président de la FRTP BFC 

 « Le bâtiment abrite les Hommes, les Travaux publics relient les Hommes »,

Ces vœux, nous les avons souhaités communs pour rappeler que dans cette grande famille de bâtisseurs, le Bâtiment et les Travaux Publics constituent les acteurs majeurs de l’acte de construire.

Mais en soulignant toutefois nos différences :

- D’abord les Travaux Publics dépendent à hauteur de 70 % de la commande publique et sommes les partenaires majeurs des décideurs économiques que sont l’Etat la Région (CPER) les Départements et Communautés de Communes.
Le patrimoine sur lequel nous intervenons  nous l’avons « en responsabilité » aux cotés de nos élus de proximité  qui contribuent à l’entretien ou parfois au développement de nos infrastructures

- Les Travaux Publics contribuent incontestablement au développement des réseaux de communications : routes voies ferrées ponts canaux mais aussi fibre optique et bientôt véhicules connectés !!

- Les Travaux publics sont les acteurs majeurs du transport de l’énergie : électricité, gaz, réseaux de chaleur

- Enfin nous avons en responsabilité le transport et le traitement de l’eau sujet hautement sensible  et on l’a constaté encore l’été dernier  ho combien l’eau est aujourd’hui une composante essentielle du cycle de la VIE.

Il nous fallait en effet clarifier nos rôles notamment auprès des médias  qui ont une certaine prédisposition à entretenir cette confusion.

La mobilisation ? On connait bien dans le secteur des Travaux Publics  et je remercie le Président de la Fédération du Bâtiment qui a évoqué le GNR même si nous nous sommes sentis un peu seuls au cours de ce dernier trimestre pour nous mobiliser contre cette mesure qui aurait été catastrophique pour nos marges d’exploitations et par la même  pour la survie de nos entreprises.
Je veux ici remercier toutes les entreprises qui se sont mobilisées le 23 octobre dernier  en mettant à la disposition plus de 200 véhicules sur les sites de Besançon et sur la RCEA suite aux mots d’ordre lancé par notre FRTP.
Je veux ici remercier les chefs d’entreprises et cadres qui se sont mobilisés lors de notre Assemblée Générale extraordinaire devant la Préfecture le 5 novembre dernier AG au cours de laquelle la décision a été prise de reconduire le mouvement.
Et je veux enfin les remercier pour la promesse de mobilisation  qui aurait dû être prévue le 21 novembre puis reportée au 11 décembre suite au ralliement de notre Fédération Nationale  et enfin abandonnée suite   à la suppression de la TICPE.

Je ne souhaite pas oublier les médias locaux qui ont relayé l’information  et également sur le plan national. Bien sûr  certains diront que sans le mouvement des gilets jaunes  nous n’aurions pas été entendus  mais  comme le dit ce proverbe africain  : « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin  ».  

Sachez mes chers confrères qu'à chaque fois que notre profession des Travaux Publics sera attaquée nous saurons monter au créneau pour faire entendre nos voix !!!

Les vœux sont bien souvent l’occasion de faire le point concernant notre secteur d’activité  mais aussi et surtout dessiner des perspectives. Le secteur des Travaux Publics qui sort de deux années de croissance en France devrait marquer le pas cette année notamment  face à des coûts de production en hausse.
Pour 2019 l’optimisme demeure  mais que va-t-il se passer en 2020 ? C'est encore l'inconnue pour nous.  

Notre fédération  dont les adhérents représentent quelques 260.000 salariés sur le plan national et 11 000 salariés sur le plan régional a vu le montant global de son activité gagner 8% l'an dernier  et celui-ci devrait encore avancer de 5,5% en 2019.

Incontestablement  les collectivités locales se mettent en ordre de marche (et nous les en remercions ) pour sortir des projets utiles, voire stratégiques pour le développement de nos territoires.

Je tiens à ouvrir une parenthèse  en soulignant que la vague du développement du Grand Paris qui impacte très peu nos PME en région qui prévoit à terme quatre milliards d’euros d'investissements par an autour de la capitale devrait dès 2019 contribuer à la moitié de la hausse d'activité du secteur des Travaux Publics. Par conséquent il ne faut pas que nos élus pensent que les Travaux Publics se portent bien à l’aune des chiffres du Grand Paris !!!
Les efforts doivent en effet encore être déployés en province et en Bourgogne Franche-Comté en particulier !!!

La France c’est aussi  (j’ai envie de dire et proclamer surtout !!) le monde rural et les villes moyennes de l’ensemble du territoire. Sur ce sujet  je veux citer l’action du Conseil Départemental de Côte d’Or qui consiste à amplifier l’investissement local notamment grâce à ses contrats « Cap 100% Côte d’Or »  qui permettent de contractualiser des projets structurants  jusqu’à 1 million d’euros dans chaque commune et dans chaque chef-lieu de canton nouveau comme ancien.
Le Conseil Départemental de Côte d’Or est le premier investisseur sur son territoire de compétence, dont 40 millions d’euros sont consacrés à ces contrats Cap 100% parmi bien d’autres projets. Merci à son Président, François SAUVADET, pour toutes ces initiatives  qui servent notre profession.

Face à cette embellie de 2018 il nous faut toutefois nuancer notre optimisme  car les marges d’exploitations qui nous permettent  rappelons-le  d’embaucher et d’investir dans du nouveau matériel devraient s’éroder l'an prochain du fait de la reprise de l'inflation qui renchérit les coûts de production des entreprises du secteur. 

En outre nos hausses de coûts de production que ce soit l'énergie que ce soit sur les matériaux ou que ce soit sur la masse salariale influent en effet fortement sur nos marges d’exploitation.

Au-delà de cette année le secteur des Travaux Publics attend beaucoup et appelle de ses vœux une clarification du projet de loi sur les transports dit LOM ("loi d'orientation des mobilités») dans un contexte où son financement entretien un flou notoire.
Parallèlement  nous avons quelques interrogations sur les orientations budgétaires de l'Etat. Nous craignons en effet que les collectivités locales déjà exposées à la diminution de la taxe d'habitation perdent de la marge de manœuvre en matière d'investissement.

Mais je ne peux soustraire mon propos de ce jour du mouvement des gilets jaunes.  Je crains en effet que le secteur des Travaux Publics  ne soit victime d’arbitrages budgétaires douloureux face aux mouvements des "gilets jaunes"

 Il serait quand même paradoxal que nous soyons les laisser pour compte de ce qui est en train de se passer aujourd'hui !!

Par conséquent nos phares sont braqués sur les intentions budgétaires du gouvernement  qui va devoir financer plusieurs mesures destinées à apaiser certains contestataires.

Gageons que la politique du gouvernement  ne vienne en effet réduire la marge de manœuvre des collectivités locales déjà exposées comme évoqué précédemment  à la diminution de la taxe d'habitation.

En premier lieu  remercier pour leur implication sans faille  les Présidents de commissions et instances rattachées à notre FRTP : santé-sécurité (Eric BOYER) Développement Durable (Christophe RIBETTE) Formation (Xavier LUGAND) CPREF et Observatoire DT DICT (Stéphane FLENET) Cellule Economique (Cyril PEYRON)  et bien entendu nos nombreux mandataires  très impliqués dans nos instances notamment Constructys (présidé par Christelle RAMEAU)

Vincent MARTIN, vœux FRTP BFC Je veux remercier mes deux vices présidents de notre FRTP (Françoise JEANNERET) et (Christophe ROUGEOT)  et bien entendu les présidents de sections départementales TP (Fabrice Thomas pour la Nièvre et la Haute Saône) Stéphane GOBRON (pour le Territoire de Belfort) Frédéric BONNEFOY (pour le département du Doubs)  Jean-Philippe PUFFENEY (pour le Jura) Baptiste MANSANTI (pour l’Yonne) Eric BOYER (pour la Saône et Loire)
Je voudrais adresser mes remerciements à Louis CLIMENT  qui s’est investi depuis bon nombre d’années (et je ne lui ferai pas l’affront de les compter ) dans le cadre de nos structures de formation (CFA et FORMA TP)
Nos deux CFA qui comptent à ce jour 350 apprentis  sont en train de fusionner et ont toujours bénéficié d’un soutien extrêmement fort  du Conseil Régional de BOURGOGNE FRANCHE-COMTE que je veux ici remercier

Pour terminer Mesdames et Messieurs mes vœux seront simples et sans équivoque mais peut être est ce du domaine du rêve !!

Je souhaiterais que  dans le cadre d’une gestion planifiée de nos infrastructures nous sanctuarisions des budgets afin :
- Que nous apportions des réponses concrètes pour que 53% des routes nationales  et 25 % des routes communales ou départementales  ne soient plus considérées en mauvais ou très mauvais état.
- Que les 11 000 km de voies ferrées ayant atteint leur niveau de vie maximum  soient rénovées
- Que les 7% des ponts du réseau routier  et 10% des ouvrages d’art du réseau ferrés  ne comportent plus de graves avaries.
- Que nous ayons une gestion responsable dans le domaine de l’eau  partant du constat que nous perdons entre 30 et 40% de l’eau entre la zone de captage et le robinet.
- Que 44% des Français ne soient plus privés du numérique, notamment du très haut débit

Mais aussi et surtout  que 2019 soit étonnante pour l’éveil  la recherche de solutions innovantes  voire tonitruantes  pour nos marges d’exploitation.

Que 2019 soit  captivante pour susciter l’envie de forces vives et éclairées de nous rejoindre
Que 2019  soit éclairante  pour montrer le chemin aux générations futures
Confucius disait : « Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir »  
Au-delà Mesdames et Messieurs chers Entrepreneurs je vous souhaite une bonne santé assortie de projets les plus audacieux pour vous votre famille et tous vos collaborateurs .
Une Fédé les pieds sur terre  on peut lui demander la lune  

Je vous remercie… Et vive les entreprises de Travaux Publics de BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

 

Allocution de Bernard Laborey, Président de la FFB BFC 

Bernard Laborey, Président de la FFB BFC Je voudrais tout d’abord me féliciter de cette première édition des vœux communs entre FFB BFC et FRTP BFC. Elle témoigne des liens d’amitié qui unissent nos 2 Fédérations, malgré nos différences et des combats que nous devons mener ensemble.

Le BTP, dans notre région, ce sont 6.5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 50 000 salariés : en intégrant la filière amont, nous sommes le premier secteur économique !

Or, ce secteur sort de plusieurs années de crise. En effet, après 8 années de descente aux enfers, au cours desquelles le Bâtiment a perdu 10 000 emplois dans notre région et vu son CA HT passer de 5.5 milliards d’euros en 2007 à 4.8 milliards d’euros en 2016, nous pensions avoir vu le bout du tunnel.

Tous les voyants semblaient au vert : nos entreprises pouvaient espérer une reconstitution de leurs marges.

En juin dernier, lors du Congrès de notre Fédération nationale, à LA BAULE, nous étions parvenus à convaincre le Ministre de l’Economie que la suppression de la TVA à taux réduit serait mortifère pour nos entreprises. Le Ministre proposait également de mettre fin à la pratique scandaleuse des ordres de service à zéro dans les marchés publics et de faire passer les avances obligatoires sur les marchés publics de l’Etat de 5 % à 20 % (sachant qu’en Bourgogne-Franche-Comté, l’action de notre Fédération avait permis d’obtenir 30 % d’avances !). La loi ELAN comportait des dispositions intéressantes pour le Bâtiment.

Hélas, les nuages n’ont cessé de s’amonceler et le gouvernement n’est pas étranger à ce « revirement climatique ».

Plusieurs mesures malheureuses ou tergiversations sont venues noircir le tableau au cours de ces derniers mois, avant que le gouvernement finisse par se raviser (partiellement) : je veux parler du GNR bien sûr mais aussi et surtout du retour de l’éligibilité du CITE pour les fenêtres, sur la base du compromis proposé par la FFB. Quel dommage que le gouvernement en ait profité pour compenser ce coût en modifiant l’éligibilité des chaudières gaz au CITE !

Le maintien du Prêt à Taux Zéro (PTZ) dans le neuf, en zones rurales jusqu’en 2021, (demande forte de notre Fédération), n’a, pour l’instant, quant à lui, pas été envisagé par le gouvernement. 

On voudrait accroître la fracture territoriale qu’on ne s’y prendrait pas autrement !

Le mouvement des « gilets jaunes » a révélé une France à 2 vitesses qui constitue, s’il on n’y prend garde, une véritable bombe à retardement !

Pour paraphraser le titre d’un ouvrage du philosophe Michel FOUCAULT, il semble qu’il y ait de plus en plus un fossé entre les mots et les choses, dans ce gouvernement.

Où sont les ambitions affichées par notre Président de la République lors de la COP 21, en matière de rénovation énergétique ?

Qui peut sérieusement croire que 500 000 logements par an seront rénovés si, dans le même temps, le gouvernement rabote les dispositifs censés encourager cette rénovation ou multiplie les obligations nouvelles ?

Notre Fédération entend bien sûr privilégier le dialogue, comme elle l’a toujours fait, plutôt que les « coups de comm » ou les effets de manche. Son poids est d’autant plus fort qu’elle est la première organisation représentative du Bâtiment. 

En Bourgogne-Franche-Comté, elle n’a pas ménagé ses efforts pour défendre les intérêts de nos PME.

Qu’il s’agisse de notre méthode de détection des luttes anormalement basses (adoptée par la plupart des maîtres d’ouvrage publics) ou du partenariat fort qui nous unit au Conseil régional sur les appels d’offres lancés par ce dernier : tout est mis en œuvre afin de soutenir l’activité de nos entreprises.

Ce soutien s’illustre également dans le domaine de l’emploi et de la formation. Car, et c’est bien là le paradoxe, nous souffrons d’une véritable pénurie de main d’œuvre.

Selon l’enquête BMO, les métiers d’électricien, de couvreur, de maçon figurent parmi ceux qui sont les plus en tension. C’est ce qui nous a conduit à mettre en place les « rendez-vous de l’emploi du Bâtiment », en partenariat avec POLE EMPLOI et les résultats en sont encourageants, puisque 600 candidats potentiels ont été rencontrés, ce qui nous incite à renouveler l’opération en 2019.

Bien entendu, la FFB BFC s’implique complètement dans l’opération « 15000 Bâtisseurs ». Mais toutes ces actions seront vaines si aucune réforme sérieuse n’est menée pour remobiliser les demandeurs d’emploi !

Plus que jamais, la promotion de nos métiers s’avère nécessaire et les actions de notre Fédération régionale en la matière sont nombreuses.

Bernard Laborey, Président de la FFB BFC Je songe aux 6 petites vidéos sur les valeurs du Bâtiment, que nous avons fait réaliser avec le concours financier de nos amis de CONSTRUCTYS.

Notre concours du meilleur apprenti peintre et du meilleur apprenti maçon de BFC connaît toujours un franc succès et constitue un excellent mode de sélection pour une participation aux « Olympiades des Métiers ».

L’animation des Conseillers Ecole Entreprise, confiée à Pierre GENZI, représente également une initiative exemplaire. Elle va permettre à nos professionnels d’aller à la rencontre des collèges et des lycées sur l’ensemble du territoire.

Ces actions sont d’autant plus indispensables que la BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE est une région peu attractive. Le PIB par habitant y est l’un des plus faibles de France et, selon une enquête réalisée par REGIONS JOB, elle ne fait pas rêver les candidats à un emploi. Elle figure même en dernier parmi les régions qui attirent le plus les candidats à la mobilité géographique !

Autre enjeu de taille pour nos entreprises : celui de la transition énergétique. Notre Fédération attend beaucoup du rapprochement entre BOURGOGNE BATIMENT DURABLE et le POLE ENERGIE FRANCHE-COMTE. Après des mois de discussions, et d’atermoiements, nous considérons qu’il est grand temps qu’un centre de ressources ambitieux, générateur de travaux pour nos entreprises, et nous associant à sa gouvernance, voie le jour. 

Dans le même ordre d’idée, la création d’un Service Public de l’Efficacité Energétique semble laborieuse, alors que le parc de maisons individuelles antérieures à 1975 est bien supérieur à la moyenne nationale.

Seuls des dispositifs de financement novateurs, simples, stables et compréhensibles permettront de doper le marché de la rénovation énergétique.

Enfin, je ne saurais conclure cette intervention sans évoquer la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

La création de notre OPCO doit permettre de davantage répondre aux attentes de nos PME en matière de gestion de compétences et de financement des actions. La limitation du nombre d’acteurs sur ce champ est louable : elle ne doit néanmoins pas se traduire par une étatisation supplémentaire : à ce titre, la naissance de « France COMPETENCES » nous inquiète un peu.

Dans le domaine de l’apprentissage, les Branches sont désormais pleinement associées à la gouvernance et c’est une bonne nouvelle. Mais, là encore, nous veillerons à ce que nos CFA ne soient pas sacrifiés sur l’autel de l’économie de marché.

Nous l’affirmons une fois de plus : nous sommes les partenaires de la région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE et de l’Etat. C’est ensemble que nous parviendrons à relever tous ces défis.

Je vous remercie de votre attention.

Le Bâtiment et les Travaux Publics de Bourgogne Franche Comté ensembles pour se faire entendre plus fort

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