Hauteville-lès-Dijon


© Gérard Maës


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© André Beuchot


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©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


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Maire Jacques Carrelet de Loisy
Adresse 3 rue des Riottes - 21121 Hauteville-lès-Dijon
Tél. 03 80 58 07 08 Fax 03 80 58 00 06
Email mairie-hauteville@wanadoo.fr
Site www.hauteville-les-dijon.fr
Population 1228 habitants. Les Hautevillois
Altitude 410 mètres Superficie 901 ha
Situation géographique Côte-d'Or
Communauté de Communes Dijon Métropole
Canton FONTAINE-LES-DIJON

Je suis fan de ma commune

Présentation

La commune de Hauteville-Lès-Dijon est située sur le canton de Fontaine-lès-Dijon. "La Haute-Velle" doit son nom à son implantation sur les hauteurs ; elle domine toute l'agglomération dijonnaise et par temps clair, on aperçoit le Mont Blanc.

Plus d'infos

La salle des fêtes est prêtée aux associations communales pour l’exercice de leurs activités et l’organisation de leurs fêtes.
La salle des fêtes est louée aux seuls habitants de la commune dans des cas strictement limités :
Baptême, profession de foi, mariage des habitants et de leurs enfants exclusivement.
Si vous souhaitez réserver la salle des fêtes, veuillez prendre contact avec le secrétariat de la mairie au 03 80 58 07 08.

Tourisme & Patrimoine

L'église. Cette belle construction romane présente en façade un appareillage en arêtes de poissons qui témoigne d'une fondation de la fin du Xè siècle. Porche de bois début XVIè siècle.
Le Fort d'Hauteville.


© Gérard Maës

© André Beuchot

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Un curieux de passage à Hauteville-lès-Dijon

HAUTEVILLE-LÈS-DIJON. Canton de Dijon Nord.

La nuit de Noël, la Pierre qui Vire pivote sur elle-même, selon certaines personnes "bien informées" ! Pour d'autres, pour la voir tourner, il faut attendre cent ans. Mais s'agit-il d'avoir cent ans ou bien tourne-t-elle tous les cent ans ? À moins qu'elle ne se contente de virer… de couleur ! Vous trouverez cette roche mystérieuse en forme d'énorme casquette au fond de la combe Souillot, en contrebas des Argillières.
À une vingtaine de mètres à l'ouest, on déniche une minuscule grotte en fissure dans un éperon rocheux et sur le plateau, une petite cadole.
En 903, on trouve un village appelé Alta Villa. Au XIVe siècle, voici Autreville puis Hauteville qui changera toutefois plusieurs fois d'orthographe. En vagabondant, vous croiserez de belles cabotes en pierres sèches, en ruines ou restaurées, parfois appelées guérites, notamment dans le bois des Éplouées et à l'extrémité de la combe Ranfer.
L'eau était un élément difficile à trouver autrefois. Dans la partie haute du bourg, il n'y avait ni puits ni fontaine. En contrebas, le grand puits qui débordait souvent lors des fortes pluies, était souvent à sec l'été. Au XVIIIe siècle, l'abbé Courtépée disait que « l'eau était froide comme la glace en été et qu'on ne pouvait en boire que quelques temps après qu'elle ait été tirée ! ». Aujourd'hui, une sculpture, place du Puits, la "Porteuse d’Eau", rappelle ces difficultés, l’époque où l’approvisionnement se faisait à l’unique abreuvoir de la Grande Rue. En 1908, l'adduction d'eau au grand puits du Clos facilitera enfin la vie des habitants. La maisonnette du réservoir est toujours là avec ses abreuvoirs en pierre, à une centaine de mètres au sud-ouest de la statue. L'ancien four à pain, construit au XVIIIe siècle, se niche lui à une centaine de mètres au nord.
L'église Saint-Pierre, bâtie au XIe siècle, a été remaniée, principalement aux XIVe et XVIIIe siècles, quand elle fut en grande partie reconstruite. Elle garde un porche en bois du XV ou XVIe siècle, sous lequel on remarque une croix cistercienne gravée. En étudiant la maçonnerie du portail, vous remarquerez que les pierres sont disposées en "arêtes de poisson", ce qui est fort rare en Bourgogne. Si rare que beaucoup affirment que l'église fut construite par les fées. De son côté, le clocher se couvre d’ardoises et supporte un toit arrondi en tôle. Vitrail, piscine Renaissance, saint Pierre polychrome du XVIe siècle, Vierge à l'Enfant du XVe siècle…, l'intérieur recèle quelques belles surprises. On pourra encore s'attarder devant la statue voisine représentant la descente de la croix, réalisé par le sculpteur Lefebvre en 1947, contrairement à ce que pourrait laisser supposer le socle affichant la date de 1824. Ce dernier provient d'une ancienne croix détruite accidentellement par un camion américain en 1945.
Au sud de la place de l'Église, on remarquera un domaine ouvert par un porche sur le côté duquel une niche accueille une Vierge. Dans la cour, le passage descendant à la cave vaut aussi le coup d'œil. Plusieurs croix sculptées au XIXe siècle méritent un votre attention, la plus intéressante étant sans doute celle du cimetière.

Pendant la guerre de 1870, un hôpital appelé "Maison de l’Ambulance" fut installé à Hauteville. Il fut néanmoins attaqué en janvier 1871 par les Prussiens qui massacrèrent ses occupants. Construit en 1877, le fort d’Hauteville faisait partie du dispositif assurant la protection de Dijon et couvrant la frontière de l’Est de la France. Les forts entourant Dijon pouvaient, en croisant leurs feux, protéger tout l'espace qui les séparait. Appelé fort Carnot, il prendra en mars 1887 celui de de fort d’Hauteville. Hélas, cinq années après son achèvement, l’invention de la mélinite qui augmenta la puissance l’artillerie, le rendra obsolète. Le renforcement avec une carapace de béton coûtant trop cher, seules les places de l’Est en bénéficieront. Prévu pour un effectif de 653 hommes, il servira entre autres d’entrepôt pour du matériel d’infanterie et d’artillerie de 1885 à 1914 puis, après 1918, de prison pour les Allemands lors des deux guerres. Avant d'être envoyés au camp de Drancy, des Juifs y furent internés en 1942. En 1955, le 5eme régiment de tirailleurs marocains installe son centre d’instruction au fort d’Hauteville. Enfin, de 1969 à 2008, un régiment de transmissions s'établit à son tour. Une salle sécurisée fut construite sur le principe des cages de Faraday. Cette occupation a conduit à la bonne conservation des remparts, du pont-levis avec son système à bielles pendantes, hélas bloqué par le béton, de souterrains de communication et même d'une chapelle aménagée dans une des traverses. Elle est entièrement décorée de peintures murales effectuées par des prisonniers français et allemands durant la deuxième guerre mondiale. Le fort abrite à présent un musée de la vie rurale.

En 1632, un règlement du parlement de Bourgogne précisait les conditions sous lesquelles les bêtes en liberté pouvaient paître. À cette époque, les troupeaux libres d'Hauteville empiétaient sur les friches d'Ahuy, qui exigea alors qu'ils soient accompagnés par un pâtre. Devant le refus des habitants d'Hauteville, l'affaire alla en justice en 1834. Le tribunal leur donna raison, ce qui entraîna maints rebondissements. Mauvaise perdante, la paroisse d'Ahuy décida de planter des arbres sur ses friches pour en faire une forêt où les bêtes d'Hauteville ne pourraient plus venir brouter.

Au XIXe siècle, on trouvait plusieurs minières de fer, comme le rappelle le bois des Minières au nord-ouest. Elles alimentaient les forges de Pellerey et Moloy en 1826, puis en 1844, de Val-Suzon et de Velars-sur-Ouche. L'exploitation a cessé en 1863 avec l'arrêt des forges du Val-Suzon. Le minerai était lavé grossièrement dans plusieurs lavoirs à bras et de 1844 à 1848, dans une mare à la fontaine de Ronge, qui sourd d'une voûte en pierre aménagée au XIXe siècle. Avant l'adduction d'eau du village, les habitants y venaient chercher l'eau potable. De l'autre côté de la route, le bosquet cache les ruines d'un bâtiment proche d'une source.
Dans le bois de la côte Saint-Laurent, au nord-ouest, on déniche une série de bornes armoriées portant le grill des armoiries de Daix. Elles rappellent l'emplacement d'une enclave de Daix (Deix) sur le territoire d'Hauteville qui exista jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les plus anciennes bornes remontaient à 1751, les plus récentes ont été sculptées en 2014 par Arno Mercier.
Notons qu'une série de panneaux pédagogiques disséminés au fil des rues réalisés par l'association "Cadoles et Meurgers", apportent une multitude d'informations sur le patrimoine local.

André Beuchot

© André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

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Vie Sociale

Le groupe scolaire se compose d'une école maternelle et d'une école primaire.
ECOLE MATERNELLE :
L'école maternelle se compose de deux classes :
- Une classe regroupant les enfants de petite section (3 ans) et toute petite section (accueil des enfants dès deux ans).
- Une classe accueillant les enfants de moyenne section (4 ans) et ceux de grande section (5 ans).
ECOLE PRIMAIRE :
- Une classe de CP/CE1.
- Une classe de CE1/CE2.
- Une classe de CM1/CM2.
Restaurant scolaire / Garderie :
Une garderie périscolaire fonctionne à Hauteville et accueille les enfants de :
- 7h15 à 8h40 le matin.
- 16h30 à 19 heures l'après midi.
- Tel: 03 80 58 11 78
Le restaurant scolaire est ouvert tous les jours.
Centre de loisirs.
Le centre de loisirs, implanté dans les locaux de la garderie, fonctionne durant les vacances de juillet, la dernière semaine du mois d’août, première semaine des vacances de Février et de Pâques.
Le bon air de la commune d'Hauteville permet à ses associations de s'épanouir et de se développer sur les nombreux espaces mis à leur disposition par la municipalité. Plus de 10 associations sont présentes des plus sportives (tennis, judo) à la plus lyrique (Hautevoix) aux plus manuelles (Cadoles et meurgers).

Economie & Développement

25 commerces.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Sentier "Bouton d'Or" - Tour du Val Suzon.
A quelques kilomètres de Dijon, le Val-Suzon est un rendez-vous privilégié pour les amoureux de la nature. Douze communes rassemblées en un syndicat intercommunal s'efforcent d'en assurer la protection, la restauration et la défense. Dans ce site classé, la rivière du Suzon serpente parmi prairies et vallonnements boisés que dominent de spectaculaires falaises.
De petites buttes et des pics isolés semblent monter la garde au chevet des nombreuses combes qui se greffent sur la vallée principale et entaillent les plateaux qui la dominent et que truffent grottes et gouffres.
Les châtelets préhistoriques et les éperons barrés témoignent de l'occupation précoce des lieux par l 'homme, en une région qui fut de tout temps un lieu de passage entre les bassins de la Seine et du Rhône. Communes, hameaux et fermes y ont conservé leur caractère ancien et offrent entre autre un remarquable ensemble de puits, fontaines, lavoirs et abreuvoirs.
Le Val-Suzon est aussi l'un des sites floristiques les plus riches de la Bourgogne calcaire opposant de manière originale espèces montagnardes et espèces méditerranéennes.


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