Précy-sous-Thil

Tourisme & Patrimoine

Eglise de la Trinité.
Le camping municipal et l'hébergement de groupes accueilleront les amateurs de calme et de nature verdoyante. Un plan d'eau et la rivière le Serein satisferont les amateurs de pêche. Les randonnées pédestres et cyclistes au départ de Précy sont nombreuses et adaptées à tous.
l'Office du tourisme renseignera utilement sur toutes les activités possibles, toute l'année :
03 80 64 40 97.

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Précy-sous-Thil

Un curieux de passage à… PRÉCY-SOUS-THIL. Canton de Semur-en-Auxois. (Autrefois chef-lieu de canton).
L'ancienne gare du tacot reliant Saulieu à Semur-en-Auxois fait un excellent point de départ pour découvrir la bourgade, l'office de tourisme y étant de plus installé. La ligne de chemin de fer créée en 1895, cessa son activité en 1938. En gagnant le centre, on croise rapidement la mairie établie au début du XXe dans une belle demeure XIXe. En levant les yeux, on remarque à l'étage de beaux vitraux. De part et d'autre de la maison commune se trouvent l'ancienne école de filles XIXe à droite et l'ancienne école de garçons transformée en gite à gauche. Une école libre de filles dirigée par les Sœurs de la Providence et une école laïque libre post-certificat d'étude existèrent également à Précy-sous-Thil.
La rue qui descend vers la rivière nous permet de croiser un premier lavoir ouvert par trois arcades, puis sur les rives du Serein, un second ouvrage plus imposant s'étirant en longueur et disposant de trois hauteurs de planches à laver. On remarque des pierres tombales utilisées dans le pavement, provenant du cimetière disparu entourant naguère la chapelle Sainte-Auxile. Il ne fut doté d'un toit qu'au tout début du XXe.
En reprenant notre balade, on aperçoit un beau pigeonnier carré, avant d'arriver devant l'ancienne mairie XIXe devenue la salle polyvalente Sainte-Auxile. Ici se trouvait jadis la chapelle Sainte-Auxile (Sainte Aussile ou Ausile) entourée de son cimetière, lieu d'importants pèlerinages, détruite en 1820. Ce nom étrange pourrait désigner une Vierge, peut-être Notre-Dame du Bon Secours ou bien décliner d'asile, lié à la présence de ce type d'établissement. La chapelle abritait une fontaine aux vertus thérapeutiques qui existe toujours sous forme d'un puits couvert abrité sous son arcade, au pied du bâtiment actuel. Cette fontaine pouvait ramener les enfants mort-nés à la vie le temps d'être baptisés.
Plus loin au sud, Précy-sous-Thil offre aux curieux un château XIXe caché dans son parc et complété par ses communs. Presque face à l'entrée, on trouve une ancienne boutique de libraire.
En grimpant dans le bourg, on débouche devant l'église de la Trinité dominée par une flèche octogonale en ardoises. Si elle remonte au XIIe, elle fut profondément remaniée, notamment aux XIVe puis XIXe. Deux niches vides de statues encadrent le portail d'entrée orné de têtes de personnages sculptés. Elle abrite des peintures monumentales XV-XVIe : "La Vision de saint François d'Assise et l'Annonciation". Colorée par les vitraux, la faible lumière qui éclaire les voutes permet de découvrir des chapiteaux à feuillages, une console ornée d’une tête de Diable ou encore un gisant. Contre l'église, on trouve le presbytère XIXe et sur la place, on remarque la porterie avec colombier rond d'une demeure arborant une peinture en trompe l'œil dans sa cour.
Précy recèle aussi de discrètes curiosités qu'il faut savoir découvrir, comme une curieuse cheminée ronde entourée de têtes sculptées derrière l'église ou plus loin, le troisième lavoir local sans toit de la rue Gault alimenté par une fontaine couverte en laves. L'eau aurait la particularité d'être tiède en hiver et glaciale en été. Entre la cité et le cimetière se trouvait autrefois une tuilerie qui fonctionna jusqu'à la fin du XIXe.

Au bord de la route de Maisonneuve, une belle maison XIXe rehaussée de briques colorées attire également les regards. Aux premiers temps de l'automobile, cette route amusait les habitants qui regardaient en souriant les nouvelles voitures tentant de monter la côte et finissant souvent tirées par un cheval.
Quelques belles demeures d'ingénieurs, parfois imposantes telles des petits châteaux, parsèment la cité et nous remémorent le XIXe, alors que les mines de Thoste alimentaient les hauts fourneaux d'Aisy-sous-Thil et les forges de Précy-sous-Thil. Plusieurs martinets y battaient le fer. Le site de Maisonneuve fut un des plus importants de Côte-d'Or. En 1836, Pierre Marie Eugène Champion de Nansouty construisit une grande forge à l'anglaise. Elle était équipée en 1839 de quatre hauts fourneaux qui fonctionnèrent au coke. Au départ cependant, la chauffe s'effectua au bois, au grand dam des dijonnais inquiets pour leur approvisionnement en bois de chauffage. En 1852, Charles Martenot racheta les installations pour le compte de la société des Forges de Châtillon et de Commentry. La production de 3 000 tonnes de fonte en 1840 atteignit son maximum en 1864 avec 15 000 tonnes, avant de décliner régulièrement. Les enfants y étaient employés à partir de l'âge de douze ans. Construits à flanc de coteau, les hauts fourneaux étaient alimentés par une passerelle à quatre arches. Les forges de Maisonneuve ont été les dernières à s'éteindre en 1882 et leur disparition progressive fit place à l'élevage réputé de chevaux de l'Auxois entre les deux guerres. Mais l'activité disparut à son tour. On découvre encore près du Serein plusieurs bâtiments en briques plus ou moins ruinés dont l'ancienne écurie et la demeure du régisseur des forges avec son curieux toit surmonté d'une sorte de campanile. Un jardin arboré remonte sur le coteau jusqu'au château des Forges de facture voisine mais au toit classique implanté au nord-est au XIXe, entre le Serein et la route de Semur-en-Auxois.

Moins d'un kilomètre au sud, la route se glisse sous les vestiges du moulin de Chanteraine édifié en 1740-45. Moulin à grains jusqu'en 1899, il fut agrandi en 1903 et transformé en usine électrique active jusque dans les années 1930. La construction dotée d'une machine à vapeur comptait quatre niveaux qui surplombaient la rivière et la route. Une dizaine d'année plus tard, il ne servait plus que de hangars à une coopérative paysanne. En grande partie détruit, il laisse une étrange voute correspondant au premier niveau du bâtiment sous laquelle se glisse la départementale. Un seconde voute laissait passer l'eau du bief sous le moulin.
À l'opposé, à 3 km au nord, on déniche le moulin de Quatre Sous également appelé Moulin Roux, moulin Chérut ou simplement foulon, remontant au XVIIIe. Il fut converti en scierie en 1934 quand l'activité s'arrêta avant de devenir une belle propriété privée.
Terminons avec une note légendaire : On peut croiser ici la Beuffénie et son compagnon, le père Pied-Pourri.

Chenault. (Précy-sous-Thil). Les habitants d’un des villages voisins voulant emporter la statuette de Saint-Alangueure qui veillait sur une source de Chenault, ils la chargèrent sur un chariot. Mais les bœufs de trait ne voulurent jamais avancer. Dans le hameau, lavoir, puits et mare cohabitent l'un près de l'autre.
À l'ouest, près d'un joli pont de la Ramée sur le Serein, l'ancien moulin à eau a perdu une partie de ses bâtiments. Appelé moulin de Chenaut ou moulin Perrot, il remonte à la fin du XVIIe et comprenait également une huilerie et un moulin à vent. Il fonctionna jusqu'à la fin du XIXe avant de tomber en ruines. L'huilerie, arrêtée dans la première moitié du XIXe, fut démolie avec le moulin à vent en 1888.
André Beuchot

©André Beuchot

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Vie Sociale

Vie associative et culturelle riche et variée.
Manifestations diverses par les associations.
Accueil périscolaire, centre de loisirs : 09 63 44 24 09 - halte garderie : 03 80 64 79 28.
Ecole maternelle : 03 80 64 47 71, école primaire : 03 80 64 43 14.
Assistants sociaux régime général et régime agricole.
3 courts de tennis non couverts, 1 terrain de pétanque.

Economie & Développement

Les nombreux commerces, services et équipements sont là pour satisfaire une population en augmentation constante ainsi que les estivants et les résidents secondaires. Marché mensuel et marchés nocturnes en été.

Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial

En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+

Que faire ?

De très belles randonnées pédestres dont le circuit des "Trois Buttes", 16 km et le circuit "En Galafre", 12 km (balisage jaune), inscrits au Plan Départemental d’Itinéraires, de Promenades et de Randonnées (PDIPR). Ces itinéraires bénéficient d’un véritable label de qualité, mis en place par le Conseil Général de la Côte-d’Or.
Boucle de la ferme du Hameau.
LA BUTTE DE THIL - Vic-sous-Thil
Incontournable lors de votre séjour, cette butte située à 440 mètres domine la vallée du Serein et vous offre une vue imprenable sur les premiers contreforts du Morvan faisant face aux collines de l’Auxois. Vous y découvrirez les vestiges du Château construit entre le XIème et XVème siècle, très bien entretenu par leurs propriétaires. En juillet et août, la visite de ce château est agrémentée par des jeux typiquement médiévaux. Point de vue aménagé, espace pique-nique et parking. A ne pas louper : Les médiévales de Thil chaque 3ème week-end du mois d’août.