Volnay


© André Beuchot


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Maire Pascal Bouley
Adresse Place de la Mairie - 21190 Volnay
Tél. 03 80 21 62 52 Fax 03 80 21 25 68
Email mairie.volnay21@wanadoo.fr
Population 229 habitants. Les Volnaysiens
Altitude 305 mètres Superficie 755 ha
Situation géographique Latitude: 47° 0' 5'' Nord - Longitude: 4° 46' 53'' Est
Communauté de Communes CA Beaune Côte et Sud
Canton LADOIX-SERRIGNY

Je suis fan de ma commune

Présentation

A flanc de coteau, joli village viticole de la Côte de Beaune, tout proche des communes de Monthelie, Pommard et Meursault, Volnay est situé à 5 km au Sud-Ouest de Beaune.

Plus d'infos

La production de l'appellation "Volnay-Santenots" est autorisée à Meursault.
www.beaunecoteetsud.com
www.ot-meursault.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise, XIIIè siècle.
Dolmen dit La Pierre-Brûlée.
Maisons anciennes.
Lavoir.





©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Volnay

Au Moyen Âge, un ouvrier travaillait à la pioche en une journée quatre ares et 28 centiares de vigne, superficie appelée "l'Ouvrée". Le Clos des Soixante Ouvrées est une des appellations les plus connues des grands vins de Volnay. On retrouve de nombreuses anecdotes liant le vin de Volnay à l’histoire de France. Il joua un rôle important dans les négociations diplomatiques du XIVe siècle et du XVe siècle. En 1415, Jean-sans-Peur, offrit plusieurs pièces lors du concile de Constance. Louis XI de son côté, réquisitionna la récolte de 1477 et l’emporta à son château de Plessis-Lès-Tours…etc. Enfin, on raconte encore que Bossuet exigea à l'heure de l'extrême-onction, du vin de Volnay et qu'il avait fait entrer, par précaution, six pièces à l'évêché de Meaux pour être certain que sa pompe funèbre fut convenable.

Cachée au milieu des maisons et domaines vignerons qui gardent parfois de vieilles pierres d’un ancien château, on découvre l’église Saint-Cyr et Sainte-Juliette bâtie au XIIIe siècle, remaniée aux XVe XVIe puis XVIIIe siècle, fière de son porche où malheureusement, le bas-relief de l'agneau mystique a été martelé à la Révolution. Joliment abritée, une Vierge veille au-dessus de la belle porte latérale sur la gauche de laquelle est fixé un petit bénitier. La tour du clocher coiffée d'une toiture en bâtière, ceinturé par une double corniche bourguignonne et percée de baies géminées, accueille une seule horloge.
L'intérieur recèle de jolis vitraux et des boiseries du XVIIIe siècle dont une belle chaire à prêcher, l'entourage du chœur et la tribune surmontant l'entrée. On dénombre plusieurs statues et parmi les bustes reliquaires, on s'attardera devant celui de saint Cyr en bois peint doré de 1735.

En parcourant le village, on croise une Vierge à l'angle d'une rue, un vieux pressoir, un bas-relief dominant l'arcade d'entrée d'une cour, une tour porche… La place de la mairie accueille une croix du XVIIIe siècle, l'école placée en face arborant un beau fronton. Le château de la "Pousse d’Or" au curieux balcon, remonte pour partie au XVIIIe siècle. De l'autre côté de la rue se trouve le lavoir construit en 1863 dont les eaux sont, dit-on, froides et abondantes. Il remplaça un premier édifice plus petit placé plus haut dans le village en 1806. Une décision motivée par la découverte d'une source importante, "Les eaux de la Cave", capable en période de crues d'envahir le village et annonçant, en principe, la fin de la période des pluies. Il en découle le proverbe : « Il n'y a pas de beau temps que la Cave ne jette » ou encore ce jeu de mot : « Quand la Cave jette en juin, Cela tombe en Coulézain ». Notez que Volnay possédait autrefois 3 lavoirs. Au nord-ouest du château, un beau domaine remontant aux XVI-XVIIIe siècle accueille une tour carrée.
Accroché au coteau, ce qui lui vaut cet autre dicton : "En dépit de Pommard et de Meursault, C'est toujours Volnay le plus haut", le village est surveillé par la statue en fonte de Notre-Dame des Vignes érigée après la guerre de 1870 au-dessus de sa pyramide de rocaille, Volnay ayant été épargné.

En bas de la pente, face à une croix, la chapelle Notre-Dame de Pitié dont les origines remontent au XIIIe siècle, fut reconstruite au XVIe siècle. Selon une légende, un inconnu posté à une fenêtre, voulut un jour de 1848, tirer un coup de fusil sur le Christ. Mais par miracle, la charge rebondit et lui revint en plein visage. On remarquera l’emplacement d’une belle entrée hélas murée, le portail étant remplacé au XVIIIe siècle par une petite porte apte à résister plus facilement aux pillards. Le cimetière qui était au départ près de de l’église, fut d'abord transféré sur la place de la mairie avant d'être installé autour de la chapelle.

Connue depuis le milieu du XIIIe siècle, la Grange au Vager (Vagey), au nord, comprenait un moulin à deux roues. En amont se trouvait le moulin de La Folie. Au sud de Nantoux, entre la Grange au Vaget et La Folie, un ancien pont dit romain mais qui ne l’est sans doute pas, supporte le chemin qui frôle un peu plus loin le dolmen de la Pierre Brûlée ou de la Grange au Vacher, situé à une cinquantaine de mètres sur la gauche. Son nom proviendrait de la proximité d'anciens fours à chaux dans lesquels la pierre était brûlée. En 1864, des cantonniers prenaient des pierres sur le plateau et en déblayant, découvrirent une table de dolmen. En 1866, un voyageur surpris par une averse se réfugia à l'intérieur du monument et gratta le sol pour s'occuper. Surprise, il découvrit des ossements humains ! La découverte se répandit dans la commune et tout le monde vint bouleverser le sol, piller les objets qui, pour la plupart, seront cassés ou perdus. On trouva dents, phalanges, morceaux de crânes, fragments de poteries dont la partie noire indiquait une origine gauloise et un petit couteau en os. Un berger aurait déterré un bracelet en bronze, un habitant de Meloisey une épée et des silex. Hélas, un homme creusa profondément à l'intérieur. Il ne trouva pas de trésor, mais un des supports tomba, ce qui fit basculer la table. Une table impressionnante : 5,25 m de long sur 3 m de large, avec une épaisseur moyenne de 40 à 50 centimètres et un poids de 15 tonnes environ. Elle ne retrouva son horizontalité que lors de la restauration du monument en 1995.
Deux autres dolmens triangulaires monolithes, entourés par des buis, se cachent à la lisière d'un bois, à ras du sol, au lieu-dit "Les Pierres Fittes". De son côté, la pierre de Saint Frémy (Frémi) était un bas-relief représentant un druide. Une partie existe encore dans une cour privée.

Côté traditions, on brûlait la bûche de Noël et, pour aller à la messe de minuit, on confiait aux enfants une bougie bariolée de bleu et de rouge honorant la Naissance de Jésus. La nuit du 31 décembre, le Père Janvier passait par la cheminée avec quatre bonnets pour garnir les sabots déposés par les gamins. On trouvait une trace de son passage car il déchirait toujours son manteau à la crémaillère de la cheminée et on en récupérait un morceau accroché. Le premier janvier, les gamins retrouvaient leurs chausses remplies d'étrennes, fruits, bonbons et même parfois, quelques pièces de monnaie. Dans les familles pieuses, le rôle du visiteur nocturne était tenu par l'Enfant Jésus. En échange de ses offrandes, il demandait aux enfants d'aimer de tout leur cœur Dieu et la bonne Vierge et d’obéir à leurs parents.
Pour l'Épiphanie, on désignait le roi du jour en organisant une loterie. Un gâteau était coupé en morceaux, le plus gros appelé la "part de Dieu" était donné aux pauvres qui venaient la réclamer le lendemain en chantant une ballade. On pouvait aussi utiliser le chapeau de l'aïeul remplit de fève, l’une étant noire, pour un tirage au sort. Après avoir fait son signe de la croix, le plus jeune tirait une fève en disant : « a Fébé dominé, voici pour le bon Dieu ! Fébé dominé, voici pour la sainte Vierge ! Fébé dominé, voici pour mon grand- père !... »…etc. Quand la fève noire était tirée, elle désignait le roi ou la reine du jour. Par la suite, la fève fut remplacée par une noisette mise dans le gâteau et la part du pauvre disparu.
Dans son "Histoire de Volnay depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours" (1887), M. l'abbée E. B***, chanoine honoraire, curé de Volnay, rapporte d’autres traditions moins connues : « Le Vendredi Saint, les enfants de chœur, pour entretenir dans les âmes l'émotion qu'avaient fait naître le chant de la Passion et l'adoration de la croix, allaient de maison en maison en redisant sur un air triste cette naïve complainte. Après avoir fait leur tournée dans le village, ils se rendaient chez le maître d'école qui les recevait à sa table. Le repas consistait dans du pain de froment, du vin clairet et des lentilles : c'était somptueux dans ce jour du Vendredi- Saint où tout jeûnait, disait-on, jusqu'aux oiseaux du ciel. L'instituteur avait la part du lion dans le produit de la quête ; la coutume lui attribuait tous les œufs : en bon prince, il laissait les sous aux chanteurs, et leur donnait quelques œufs pour leur roulée. »
André Beuchot

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Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


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Que faire ?

Belles randonnées dont le circuit "Autour de Pommard et de Volnay", au coeur du vignoble. Ce circuit est inscrit au Plan Départemental d’Itinéraires, de Promenades et de Randonnées (PDIPR). Ces itinéraires bénéficient d’un véritable label de qualité, mis en place par le Conseil Général de la Côte-d’Or.


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