Asnières-en-Montagne


©Association Les Clefs de Rochefort


©Association Les Clefs de Rochefort


©Association Les Clefs de Rochefort


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Carine Petry
Adresse 3 Grande Rue - 21500 Asnières-en-Montagne
Tél. 03 80 92 11 94
Email mairie.asnieresenmontagne@wanadoo.fr
Population 190 habitants. Les Asniérois
Altitude 300 mètres Superficie 2847 ha
Situation géographique Latitude: 47° 43' 6'' Nord - Longitude: 4° 16' 30'' Est.
Communauté de Communes Montbardois
Canton MONTBARD

Je suis fan de ma commune

Présentation

Ce petit village limitrophe de l'Yonne mérite le détour. Vous découvrez les murets de pierres du pays, les façades des maisons anciennes, les restes de fortifications d'enceintes du village avec deux tourelles. A l'intérieur de l'église, admirez les nombreuses statues faisant également partie du patrimoine. Découvrez les ruines du Château de Rochefort, propriété privée.

Plus d'infos

Office de tourisme de Montbard et du Montbardois
Place Henri Vincenot
03 80 92 53 81
www.ot-montbard.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Pierre XII,XIII et XIVè siècles.
Ruines de l'ancienne Abbaye des Bénédictines du Puits d'Orbe (XIIIè siècle).
Statues dans l'église, belles ruines du Château féodal de Rochefort datant des XIIè, XVè et XVIè siècles, situées à un kilomètre du village.
Vestiges de fortifications, enceinte du village et ses deux tourelles.
Croix gothique sculptée XVIè siècle classée Monument historique.

©Association Les Clefs de Rochefort



©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot


Un curieux de passage à Asnières-en-Montagne

Canton de Montbard. (Autrefois canton de Laignes).

L'église paroissiale Saint-Pierre XIIIe fut sauvée par quelques remaniements et réparations du XIV au XVIe siècle. Une flèche octogonale couverte d'ardoises, comme les toits, surmonte le clocher percé de fenêtres géminées et de curieuses petites ouvertures triangulaires. La tourelle d'escalier latérale profite d'un toit en pierre. À l'intérieur, on admire la magnifique baie du chœur parée de vitraux et parmi le riche mobilier, une Vierge de Pitié et une Vierge au manteau, toutes deux du XVe siècle.
Face au portail, la belle croix double face du vieux cimetière érigée au XVIe siècle, porte quatre formules gravées sur son socle.

Près de là se dresse un des trois pigeonniers carrés, couvert en tuiles. Le second couvert de laves, se niche à 150 m au nord, le troisième couvert lui aussi de tuiles à l'entrée est. Le village compte également un colombier rond au toit de laves, 150 m au nord-est de l'église.
En vagabondant dans les rues et ruelles, on croise une niche gothique sans statue, des pierres gravées de motifs, des linteaux de réemploi à accolade, des pierres datées… L'ancienne mairie école mérite un coup d'œil pour ses ouvertures particulières. On s'attardera devant la plaque commémorative originale fixée sur la façade, gravée en mémoire du maquis Vauban.

La jolie mare qui s'étire à la sortie est profite d'un mur de soutien monumental. Une mare plus petite se niche à la sortie nord, près d'une cabane en pierres dotée de deux ouvertures de tir (Cabane à tirer les grives ?).
Situé à la sortie ouest, le lavoir, en triste état, côtoie une vieille pompe, tandis que plusieurs bacs à laver son disséminés dans le village.
À la croix en fer du village, s'ajoute celle du réservoir et une croix isolée au nord-est qui attend un sauvetage d'urgence.

À l'ouest du village, dominant la route de Cry-sur-Armançon, les ruines du château des Comtes de Rochefort surprennent les visiteurs. Il fut construit sur l'emplacement d'une forteresse du XIIe ou XIIIe siècle, détruite par Jean-Sans-Peur en 1411. Protégé par six tours et une porte fortifiée suivie des communs habités jusqu’en 1956, l'édifice de style Renaissance militaire du XVe siècle, fut abandonné au XIXe siècle. Moins bien conservé que les communs qui accueillent le four à pain, le château proprement dit étonne par son élégance : tours polygonales, échauguettes, cheminées, fenêtres Renaissance... Un escalier en colimaçon permet depuis son sommet de jouir d'une belle vue sur la vallée. La chronologie des constructions est incertaine. Le logis aurait été édifié à la fin du XVe siècle par Jacques Coictier, chambellan de Louis XI, puis racheté par la famille de Rochefort en 1501. On lui attribue l’extension ouest du logis et la chapelle. Denis Languet, procureur au parlement de Dijon en fit ensuite l'acquisition. Le monument fut complété au XVIIe siècle. La famille de La Guiche, en devient propriétaire à la Révolution et le conservera jusqu'en 2017. Le château fait depuis l'objet d'un important travail de restauration.

Il ne reste par contre que de minces ruines de l'abbaye du Puits d'Orbe, perdue à l'est dans les bois. On identifie difficilement les vestiges des bâtiments et de la chapelle du XIIIe siècle. Un mur d'enceinte entoure toujours le monastère que l'on surnommait "L'Abbaye des moniales insoumises". Fondée par Raynard de Montbard entre 1112 et 1125, elle profita, grâce à Saint Bernard, d'importantes dotations apportées par des filles de nobles familles. Mais la discipline se dégrada aux XIVe et XVe siècles. Au XVIIe siècle, l'abbesse licencieuse dirigeait l'abbaye, Rose Bourgeois de Crespy, entraina la débauche des religieuses. Leurs mœurs dissolues leur valurent bientôt une très mauvaise réputation. Les interventions de Saint François de Sales et du pape Paul V ne réussir pas à remettre de l’ordre. Elles furent finalement transférées au couvent des Bénédictines de Châtillon-sur-Seine. La Revue de Bourgogne de janvier 1921 nous rapporte ces faits : "Là les désordres étaient surtout le fait de l'abbesse, Rose Bourgeois, qui résista et chicana pendant dix-huit ans et ne céda en 1646 sur les injonctions, sanctionnées par la force, du Conseil du Roi. Situé au milieu des bois de Verdonnet, le couvent était sans surveillance possible, les religieuses s'étaient affranchies de toute observance monastique. Il n'y avait plus ni grille, ni cloitre, ni habit religieux. Une enquête faite par les prieurs de Moutiers- Saint-Jean et de Saint-Germain d'Auxerre nous apprend que Madame l'abbesse sous quelques apparences de piété, vivait le plus licencieusement avec quelques-unes de ses religieuses, et pour cet effet, introduisait toute sorte de personnes dans l'abbaye avec qui elle faisait festin et donnait le bal et à ces personnes-là donnait les clefs de sa maison pour y entrer nuitamment, et afin de n'être point vu, il y avait dans sa chambre une trappe au moyen de quoi l'on put entrer sans être vu de personne et lorsque ces hommes ne voulaient venir chez elle, elle les allait trouver".

En ruines elle aussi, la ferme des Essarts où l'on trouve les restes d'un colombier rond, sommeille à 3 km au sud du bourg. Elle servit de refuge au maquis "Vauban".
De la ferme de La Boulangerie, au sud-est, en ruines comme la précédente, il ne subsiste que quelques pans de murs et une cave voûtée.
Au lieu-dit les Fauvergers (Faux Vergers) qui domine la combe de La Boulangerie, se dressait autrefois, dit-on, une ville aujourd'hui disparue.

André Beuchot

©Association Les Clefs de Rochefort

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot


Vie Sociale

Château de Rochefort
Au cœur de la Bourgogne, dans un écrin de verdure, proche de l'Auxois, du Tonnerrois et du Châtillonnais, le château de Rochefort se situe à 1.5 kms du village d'Asnières-en-Montagne (21500).
Rochefort est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 30/12/1925 et a été classé Monument Historique le 30/10/1974.
Ce joyau du patrimoine est apparu dans les textes pour la première fois au XII ème siècle.
Campé sur un éperon rocheux, deux grandes parties se différencient :
-le logis seigneurial avec ses six tours
-les communs, habités jusqu’en 1956
Cet édifice unique reste l’un des rares éléments en France pour cette période « pré-Renaissance » .
Depuis 2002, l’association des Clefs de Rochefort œuvre pour la sauvegarde, la restauration, la mise en valeur, l’entretien de ce site unique.
La création de l’association est née d’une histoire d'amour entre une poignée d'hommes et l'un des plus beaux et des plus accueillants châteaux qui se puisse trouver en Bourgogne. L'association s’emploie à réhabiliter le château de Rochefort, forteresse médiévale et lieu de plaisance, à la fois témoignage d'une époque révolue et vision d'un avenir tout aussi riche.
Les Clefs de Rochefort regroupent des adhérents passionnés.

Economie & Développement

Agriculture, métallerie, serrurerie, menuiserie, maçonnerie, gîte écotourisme...


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Promenades, paysages sauvegardés...


Fan de ma Commune

Soumettre un commentaire