Bèze


© André Beuchot


Les grottes de bèze

Maire KREMER René
Adresse PLACE DE VERDUN - 21310 Bèze
Tél. 03 80 75 30 84 Fax 0373736029
Email contact@mairiedebeze.fr
Site www.beze.fr
Population 724 habitants. Les Bézois
Altitude 264 mètres Superficie 2340 ha
Situation géographique Nord-Est du département
Communauté de Communes CC Mirebellois et Fontenois
Canton SAINT-APOLLINAIRE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Village médiéval. L'un des 700 plus beaux villages de France. Découvrez sa source résurgente vauclusienne, sa promenade, son parc, ses grottes illuminées féeriques, sa gastronomie, ses hôtels, son artisanat, ses commerces. Village du Chanoine Kir.Son origine : Bèze du nom celtique FONS BESUA (eau dormante).
Le Chanoine Kir, homme d'église, hors du commun, fut curé de Bèze de 1910 à 1924. Député/Maire de Dijon pendant 23 ans, jusqu'à sa mort en 1968.
Sa statue en cire provenant du Musée Grévin a été rachetée par la commune.

Plus d'infos

Consultez notre site : www.beze.fr

Tourisme & Patrimoine

Village Fleuri

Grottes de Bèze : Elles sont illuminées, se visitent en barque sur la rivière souterraine. Ouverture d'avril à octobre. Renseignements au 03 80 75 31 33.
Abbaye : Construite fin du VIIè siècle. Elle se visite en juillet et août.
contact : tourisme@mairiedebeze.fr


Les grottes de bèze



UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



 


 

Un curieux de passage à Bèze


Un curieux de passage à… BÈZE.

Il y a bien longtemps, une source, la Douy, sortait au pied d'une grotte immense, certains l'affirmant taillée de mains d'hommes, où seule une importante troupe armée de nombreux flambeaux osait s'aventurer. On pouvait ainsi rejoindre Véronnes-les-Grandes ou le caveau des Fées à Beaumont. Mais la pierre alentour était si belle qu'on en tira de belles pierres à bâtir, modifiant l'aspect des lieux, déviant le cours de la rivière. L'érosion modifia ensuite rapidement le site qui fut alors aménagé tel que nous le découvrons à présent. Bèze reste donc célèbre pour sa grotte de la Cretane et sa résurgence composée des eaux de la Venelle et d'une partie de celles de la Tille. C’est le spéléo club de Dijon qui, après désobstruction de la salle d’entrée, découvrit la rivière souterraine en 1950. La visite organisée est ouverte au public avec l'appoint de barques. Le siphon reste quant à lui très apprécié pour l'initiation à la plongée spéléo. Le développement du réseau atteint 2 800 m. On raconte qu'au fond de la grotte, subsiste le cuveau où les fées faisaient leur lessive et que la Mère Engueule, personnage pittoresque et craint, y habitait. Au Moyen Âge, la grotte de la Crétanne servait de refuge au IXe, aux moines et aux villageois en cas d'invasion. On raconte même qu'ils profitaient de cette cavité pour y cacher ce qu’ils avaient de plus précieux avant de reboucher l’entrée.
Si la grande résurgence est bien connue, la seconde, en rive gauche de la Bèze peu avant l'abbaye, appelée "Petite Fontaine", l'est beaucoup moins. On y trouve pourtant neuf sources et un petit lavoir. Le grand lavoir devant lequel on remarque un pressoir sur roues, profite de la rivière principale. En face, une maison à pans de bois et l'ancien grenier à blé dominent les flots.
L'imposante église XIIIe fut profondément remaniée au XVIIIe. On y observe des vestiges de fortifications, bossages et fenêtres de tir. Le clocher massif surmonté par un fin lanterneau s'ajoute à un ensemble complexe. La tribune surélevée au-dessus de la chapelle latérale est unique en Bourgogne. Quand le chanoine Kir officia à Bèze, de 1910 à 1924, il occupa la cure XIXe cachée à une centaine de maitre au nord de l'église, belle maison de maitre ouvragée au toit multicolore.
Fondée en 630 de notre ère, l'abbaye Saint-Pierre fut plusieurs fois détruite avant d'arriver au XIIe où elle connut son heure de gloire. Elle fut ensuite fortifiée, remaniée, puis finalement vendue à la Révolution comme bien national. Elle est alors en grande partie détruite pour revendre les matériaux. Église, salle capitulaire et cloitre disparaissent. Il ne subsiste de la première abbaye qu'une partie de la chapelle de la Vierge, chapelle absidale de l'église abbatiale du XIIe, à moitié enterrée, le niveau de la Bèze ayant été grandement modifié au fil des siècles avec l'installation de moulins. Elle jouxte les vestiges de la troisième chapelle absidale. De part et d'autre, on trouve le bûcher, l'ancienne boulangerie avec four à pain XVIIIe et le lavoir XIXe doté de trois hauteurs de planches à laver pour s'adapter aux caprices du moulin.
Deux bâtiments XVIIIe encadrent l'entrée ouest. Le premier accueille l’école primaire et l’ancienne cuverie des moines. Le second l'hôtellerie et la bibliothèque. Installée au premier étage, l'hôtellerie recevait les hôtes de marque. Elle est en partie réaménagée et meublée. La bibliothèque du second étage avec plafond en coque de bateau inversée, était forte autrefois de 4 000 volumes, actuellement à la bibliothèque municipale de Dijon. Le tout est relié par un bel escalier en pierre. À l'extérieur, on repère un cadran solaire. L'aile Est, jadis reliée par une construction disparue et le cloitre, accueillait l'infirmerie. Le parc à l'anglaise dispose d'une belle collection d'arbres, d'une roseraie et d'une orangerie couverte en tuiles vernissées. Près de l'entrée de l'abbaye, on remarque l'écurie-étable XIXe. Les deux grandes portes sont surmontées de frontons sculptés encadrés de bas-reliefs de têtes de chevaux et de bœufs.
Vers l’an 900, le monastère de Bèze entoura la cité de fortifications. Il en subsiste quelques brides et plusieurs tours. La tour de Chaux ou tour aux Choues (= chouettes), la tour des Francs du IXe, presque totalement détruite, occupée et défendue jadis par des francs-tireurs qui servit de tour d’alerte et de guet aux villageois et enfin la tour d'Oysel, utilisée en colombier au XVIIIe. Le gracieux lavoir des Sœurs y est accolé. On raconte que quand les sœurs battaient leur linge, le bruit distrayait les moines de l'abbaye.
L’abbaye de Bèze fut une des premières à posséder en 665 une école monastique, réservée aux moines. Plus tard, elle reçut des enfants des seigneurs et des nobles. Son succès grandissant, une école extérieure fut fondée en 1180, puis agrandie en 1280, sur la place centrale actuelle. Délaissée par la suite, elle devient "L’hôtel du Vieux Monastère" en 1872, puis une épicerie, une halte des autobus Dijon-Gray et enfin une boutique. Sur sa façade plusieurs fois remaniée, on remarque de belles arcades gothiques, des chapiteaux sculptés décorés de feuillages et têtes de personnages. Cette façade faillit partir pour les États-Unis en 1913.
En arrivant de Viévigne, on croise d'abord l'ancienne gare et sa halle à marchandises, puis plusieurs maisons de maître XIXe. On découvre ensuite dans cet agréable village, la maison de Don Clément, la chapelle transformée en léproserie, plusieurs pigeonniers, une passerelle en pierre près du moulin à eau XVIIe, le curieux séchoir à houblon en bois, le four banal, sans oublier la statue en cire du célèbre Chanoine Kir. Désirant offrir à la paroisse une statue de Jeanne d'Arc, il convoqua toutes les jeunes filles de la cité et les mesura pour se faire une idée "plus précise de la pucelle" ! Puis il fit la moyenne de ses relevés, fixant ainsi les mensurations de l'œuvre. En grimpant le long de la rue au-dessus de l'église, on remarque un bel ensemble XVI-XVIIe avec tour ronde d'escalier terminée par un pigeonnier. Peu après l'abbaye, on trouve un second moulin sur la Bèze, transformé en usine électrique puis en hôtellerie.
Entre la cure et la rivière, Jean Chambrette fonda à la fin du XIXe une scierie actionnée par une machine à vapeur. Construite en bois, mainte fois modernisée, dotée d'un moteur diésel puis d'un moteur électrique, elle changea plusieurs fois de propriétaire. Reconstruite en dur après un incendie en 1946, elle cessa son activité en 1978. Une quarantaine d'ouvriers y travaillèrent, habitants de la cité mais également des Turcs, Tunisiens et Portugais. Il n'en subsiste que le séchoir au bord de la Bèze.
Si la pierre ne manquait pas ici, l'argile était également bien présente. La "Grande Tuilerie-Briqueterie Chambrette" créée en 1835, était implantée au bord de la rue principale, au sud du bourg. En 1906 elle employait une vingtaine d'ouvriers et trois cheminées la dominaient. Plus loin dans la cité, au niveau de la place de la mairie, une curieuse maison en briques flanquée de deux tourelles pointues couvertes de tuiles vernissées qui interpellent les curieux. Véritable vitrine, elle présente toute la production de la fabrique Chambrette. Briques creuses, pleines, rouges ou orangées, briques arrondies pour les cheminées (présentées dans les tourelles) tuiles mécaniques, tuiles vernies… rien ne manque. Fièrement posé sur une potence, le buste du propriétaire domine les lieux. Presqu'en face, on découvre une maison décorée par une curieuse galerie à "l'orientale".
Dès 1857, M. Chambrette ajouta à sa tuilerie une usine de fabrication d'outillage. Elle deviendra l'usine Chambrette Frères, puis Chambrette-Bellon et Cie. En 1857, elle produit des tuyaux de drainage puis des machines à façonner les tuiles type Gilardoni. En 1860, elle propose des machines pour produire des tuyaux en grés. Elle obtient à l'exposition universelle de 1894, une médaille d'or pour la qualité de ses produits. En 1900, elle présente à l'exposition universelle une série de nouvelles machines, malaxeur, propulseur à cylindres, machines à mouler par compression, presses à rebattre manuelle (rebatteuse)… L'ensemble est repris en 1902-1903 par Paul Brandt qui produit également des machines pour agglomérés, broyeurs, presses automatique, élévateurs, machines pour la fabrication de tuyaux en ciment... Il ne subsiste aujourd'hui de tout cela qu'une cheminée sur les hauteurs du bourg et une partie d'un bâtiment réhabilité en hôtellerie. Au chapitre des anecdotes liées à cette usine, on relève qu'elle voulut présenter une de ses machines à l'exposition industrielle de Vesoul. Mais, dans la confusion produite par la manutention des nombreuses machines du concours, elle n'arriva pas à temps et fut réexpédiée à l'envoyeur après la clôture du concours agricole.
Une seconde tuilerie existait au sud de Bèze, à la "ferme de la Tuilerie". La vaste halle de fabrication et de séchage aurait été construite au XVIIIe, le four à tirage vertical, relié par un passage couvert à la halle, le siècle suivant. Seul un des deux fours mis en service est arrivé jusqu'à nous.
Lors de la première guerre mondiale, un hôpital annexe d'Is-sur-Tille fut établi à Bèze dans la salle du patronage, ancienne maison des Sœurs. Fort d'une quarantaine de lits, il fonctionna du printemps 1915 au début 1917, quelques femmes du village se transformant en infirmières.
Au sud, la ferme de Rome offerte par un pèlerin revenant de Rome à l'abbaye de Bèze, fut tour à tour un foulon, une papeterie, un fourneau, une forge, une fabrique de faux avant d'abriter un séchoir à houblon au XIXe.
À Bèze, le "conceau", pain de ménage, était fait le plus souvent d'un mélange de farine de seigle et de froment. À Bèze encore, les cuisiniers offraient pour Noël un coigneul (pain blanc) à l'abbé de la chapelle Saint-Prudent.
Né le 22 décembre 1789 à Bèze, Charles André-Rémy Arnoult, avocat au Parlement de Dijon, député à la nouvelle assemblée constituante, s'inspirant de la teinte dorée des vignes à l'automne, proposa le nom de " Côte d'Or" pour notre département.

Un hameau est rattaché à Bèze : Chevigny.
Chevigny. (Bèze). On trouve dans ce hameau une chapelle XIXe semblant une petite église et curieux pigeonnier, carré à l'extérieur, rond à l'intérieur, vestige d'une tour fortifiée du XVIe. Le lavoir se cache en contrebas à l'ouest, sur le Chiron. On note également deux rentes, la Rente des Brosses et la Rente Rouge qui devrait son nom à son toit rouge en tuiles de Bèze.

André Beuchot





Vie Sociale

Le village compte une dizaine d'associations, une école primaire et maternelle, un accueil périscolaire, une bibliothèque.

Economie & Développement

Quatre hôtels restaurants. De nombreux artisans et commerçants.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Visite guidée ou autonome du village, plus de 20 bâtiments remarquables (école monastique, abbaye, église, séchoir à houblon, lavoir des sœurs, tour de chaux).
A voir ... Jardin du Petit Lavoir ;
Rue du Lavoir à Bèze -
03 80 75 38 21 - petitlavoir@gmail.com -
Jardin sur plusieurs niveaux au bord de la Bèze. Plates-bandes fleuries. De nombreux arbustes, arbres rares à écorce ou à fleurs.


Fan de ma Commune

BEYNEIX née COLAS Denise
18/12/2017
J'ai été étonnée de découvrir la date de création de l'Abbaye et de notre village. J'ai quitté le village il y a plus de 50 ans et j'ai découvert, grâce à la sélection de Bèze pour l'émission "les plus beaux villages de France" et à quelques recherches sur Internet, la mise à jour de vestiges insoupçonnés et la mise en valeur des bâtiments les plus anciens... à côté desquels j'ai passé une vingtaine d'années, sans savoir ce qu'ils cachaient et à quoi ils avaient servi ! Je félicite toutes les personnes qui ont contribué et celles qui contribuent encore à cette mise en valeur. Continuez !

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