Pouilly-en-Auxois


Mairie / Ville de Pouilly en Auxois


Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON


Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON


Pouilly vue de la Madone / Ville de Pouilly en Aux


Ecole maternelle / Ville de Pouilly en Auxois


Maison de Santé / Ville de pouilly en Auxois

Maire Eric Piesvaux
Adresse Place de la Libération - 21320 Pouilly-en-Auxois
Tél. 03 80 90 64 00 Fax 03 80 90 86 21
Email mairie.pouillyena@wanadoo.fr
Site www.pouilly-en-auxois.fr
Population 1595 habitants. Polliens, Polliennes
Altitude mini. 369 — maxi. 560 mètres Superficie 1012 ha
Situation géographique Région Bourgogne - Département de la Côte d'Or - à environ 40 km de Dijon
Communauté de Communes CC Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche
Canton ARNAY-LE-DUC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Petite ville de la Côte d'Or, jumelée avec Lenningen (Allemagne), Pouilly-en-Auxois est le chef lieu du canton.

Plus d'infos

La bibliothèque est située au premier étage de la mairie de Pouilly en Auxois.
Elle est ouverte à tous :
pendant la période scolaire :

MARDI
14h30 – 19h
MERCREDI
10h – 12h30 / 14h30 – 19h
JEUDI
16h30 – 19h
VENDREDI
14h30 – 19h
SAMEDI
9h30 – 12h30
pendant les vacances scolaires :

MARDI
10h – 12h30 / 14h30 – 19h
MERCREDI
10h – 12h30 / 14h30 – 19h
JEUDI
10h – 12h30 / 14h30 – 19h
VENDREDI
10h – 12h30 / 14h30 – 19h
SAMEDI
9h30 – 12h30
Vous pouvez la contacter au 03.80.90.64.05 ou par mail bibliotheque@pouilly-en-auxois.fr

Tourisme & Patrimoine

Village Fleuri

Autrefois, notre commune s'appellait Pouilly-en-Montagne.
Le canal, long de 242 km, comporte 189 écluses, plusieurs ponts canaux et un tunnel de 3 333 m en son point le plus élevé à Pouilly-en-Auxois (altitude : 378 m) et est donc à ce titre le plus haut canal de France.
L'agglomération de Pouilly, située à l'origine sur la hauteur, fut peu à peu rebâtie dans la vallée à partir du XVIe siècle, lorsque murailles et châteaux édifiés par les Ducs de Bourgogne eurent perdu toute leur efficacité militaire.
- La voûte du canal de Bourgogne, tunnel de 3 333 m.
- La chapelle Notre-Dame Trouvée : Sur la butte Saint-Pierre, l'église Notre-Dame Trouvée, bâtie aux XIIIe et XIVe siècles.
- Le Cap Canal, Centre d'Interprétation du Canal de Bourgogne

Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON

Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON

Maison de Santé / Ville de pouilly en Auxois


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Pouilly-en-Auxois


Un curieux de passage à…POUILLY-EN-AUXOIS.

Placé sur la ligne de partage des eaux, le bourg s’appela Pouilly-en-Montagne à la Révolution. Il arbore un blason d'or et d'azur en double pente symbolisant sa position géographique, sur la ligne de partage des eaux. Au sud de la ville, au sommet de la butte Saint-Pierre, on distingue les dernières traces de l'ancienne forteresse de Pouilly (qui possédait un grenier à sel) et de sa chapelle, ainsi que des tombes subsistant du vieux cimetière délaissé au début du XIXe. Le village était, au début du XVe, implanté au sud-est de cette butte fortifiée. La "Cour des Miracles" et la léproserie s'y trouvaient aussi, sans doute un peu à l'écart. De dimensions proches de celles de la chapelle Notre-Dame, la première église Saint-Pierre fut elle aussi édifiée sur la montagne. Le jour de la fête de Saint-Pierre, on construisait jadis un fort. Les seigneurs du voisinage et leurs vassaux se retrouvaient là, se divisaient en deux groupes, un qui défendait le fort, l'autre qui l'attaquait. Les vainqueurs étaient raccompagnés chez eux en fanfare. Cette fête populaire perdura jusqu'en 1680. Touchée par la foudre, l'église Saint-Pierre fut grandement endommagée en 1790. Le culte fut alors déplacé en 1791 dans la chapelle de l'hôpital de l'époque, deux ans avant la suppression de tout culte religieux. Les derniers prêtres se cachèrent en forêt, à Civry ou à Jouey. Il faudra attendre 1867 pour disposer de la nouvelle église paroissiale Saint-Pierre, d'inspiration néo-romane, doté d'un beau porche et parée de peintures murales. Pour l'anecdote, onze années seront encore nécessaires avant de voir arriver un calorifère ! L'escalier d'accès monumental fut ajouté au XXe.
L'ancienne chapelle Notre-Dame Trouvée XIII-XIVe au curieux clocheton, abrite la statue d'une Vierge trouvée par les bergers sous une touffe d'herbe qui repoussait de façon prodigieuse. Version parfois contestée, certains expliquant qu'une statue intacte de la Vierge fut découverte dans les cendres d'une construction dévastée par les Normands. Dans une niche extérieure creusée derrière l'autel, on déposait les enfants morts sans être baptisés. Les prières dites, la Vierge faisait revivre l'enfant le temps de le baptiser afin qu'il puisse gagner le Paradis. Certains pensent que ce culte remonterait très loin dans le temps, des sarcophages mérovingiens pouvant l'attester, et que la chapelle remplaça un édifice plus ancien édifié au milieu du XIe. Cette chapelle éclairée par de beaux vitraux abrita longtemps une Vierge noire du XIIe qui fut malheureusement dérobée en 1980. De nos jours, on y voit une très belle mise au tombeau en pierre sculptée au XVIe. À deux pas de la chapelle, se trouve une étonnante croix monumentale de la seconde moitié du XVe adossée à une chaire à prêcher et un reposoir.
Outre la maladrerie déjà citée sise au pied de la butte Saint-Pierre, Pouilly compta un second hôpital de trois à quatre lits, fondé entre 1696 et 1722, situé face à la poste. Là se trouvait la chapelle utilisée provisoirement après la destruction de l'église saint-Pierre au XVIIIe. Au milieu du XIXe, un nouvel hôpital fut construit, l'ancien devenant l'école de filles jusqu'à la fin du XIXe. À cette époque, il faut aussi aménager un hôpital temporaire pour les besoins des ouvriers du canal. En 1840, un nouvel hôpital remplace les deux hôpitaux précédents. Un bâtiment surmonté d'un campanile abritant une cloche est édifié. Pendant la première guerre mondiale, il met 23 lits à disposition de l'armée. On ajoute en 1861 la chapelle Saint-Vincent de Paul, détruite à la fin du XXe. Dans le jardin, on découvre les traces de son ancien lavoir à deux bacs. L'hôpital Saint-Nicolas deviendra ensuite une maison de retraite jusqu'en 2014.
Trois colombiers sont dispersés dans le bourg. Plusieurs belles demeures de maîtres, parfois curieuses, arborant toits d'ardoises ou tour hexagonale, mansardes et charpentes débordantes style "Belle Époque" ou parc verdoyant, sont éparpillées dans la cité. La "Villa Creuse" (ou de La Creuse), maison du docteur Claude Chauveau, ministre de l'agriculture né à Pouilly-en-Auxois en 1861, domine la ville au nord-est. Au sud-ouest, la maison dite "Le Closeau" rehaussée de briques colorées fut agrandie quand en 1883, le docteur Cunisset, son propriétaire, maria son fils Paul né à Pouilly-en-Auxois le 19 mars 1849 à Claire Carnot, fille du président de la République Sadi Carnot. Paul Cunisset-Carnot fut un haut magistrat, homme politique français et militaire. Philosophe, érudit de la nature dont il était amoureux, chasseur, pêcheur, passionné d'archéologie, il publia de nombreux livres dont un "Vocables dijonnais" en 1889. De son côté, avant de quitter Pouilly en 1874 pour son nouveau château de Créancey, la famille Commeau fit don à la paroisse de sa demeure reconnaissable à sa tour ronde. Elle devint le presbytère et cache un pigeonnier rond sur l'arrière. L'ancienne école de fille, la poste et la mairie affichent leur classique façade du XIXe.
Au milieu du bourg se trouve l'entrée du tunnel du canal de Bourgogne, percé entre 1826 et 1832, long traditionnellement de 3,333 km, même si le chiffre officiel fait état de 3348, 87 m. Jusqu'en 1992, le canal de Bourgogne qui franchissait 378 m d'altitude à Pouilly, resta le canal le plus haut d'Europe. Selon la tradition toujours, le tunnel aurait été percé par des prisonniers dans d'épouvantables conditions de travail. On recherche encore un contremaître réputé pour sa violence : les mutins s'en sont débarrassés en l'emmurant ! La réalité nous parle bien de la présence de quelques prisonniers, mais la main d'œuvre était surtout composée de mineurs de Blanzy et de maçons du Massif central et de Savoie. Il fallut 4 000 hommes pour mener à bien cette entreprise et près de 200 auraient péri pendant le chantier ouvert simultanément par 32 puits. On découvre encore douze puits sur l'alignement du tunnel. Pendant les travaux, l'ingénieur Lacordaire découvrit des gisements favorables à la production de ciment "romain". On organisa alors l'extraction directement depuis le tunnel, puis par des puits, ce qui nous laissa le lieu-dit "Vieux-Ciment". Le souterrain ne comportant pas de chemin de halage, les mariniers ont commencé à le franchir en poussant leurs embarcations avec des perches, puis en tirant sur une chaîne. Il fallait alors de huit à dix heures pour traverser. En 1867, on mit en service un toueur à vapeur (bateau tracteur). Mais la fumée entraîna deux accidents dont un mortel. Les toueurs furent améliorés par l'emploi de chaudières à accumulation de vapeur supprimant la fumée pendant la traversée qui durait 1 h ½. On envisagea alors la mise en service d'un toueur électrique plus performant. Mais comment l'alimenter en électricité ? En contrebas de l'écluse N°1, on bâtit une microcentrale hydro-électrique. Modeste par sa taille, 6 m par 6 m, elle fournit moins de 30 CV. La chute d'eau de 7 m résulte d'une conception très astucieuse. Une conduite forcée puise l'eau dans le bassin du port. La turbine entraînée, une rigole récupère les flots et les guide jusqu'à l'écluse suivante où ils retrouvent le canal. Au-dessus de la porte d'entrée de la petite centrale, on trouve gravée une date : 1893. En fait, pour réguler le courant, on installa non pas une centrale, mais deux. Une à chaque extrémité du tunnel, à Pouilly et à Escommes, surnommées "les turbines". La ligne électrique de captation du courant s'étendait sur tout le bief de partage. Sur les vieilles photos d'époque, on distingue nettement les trois fils nécessaires au système. Les deux câbles extérieurs alimentaient le toueur, le câble du milieu reliait les deux centrales. On obtenait ainsi une tension constante quelle que soit la position du toueur, doté toutefois par précaution d'accumulateurs de secours. À l'origine, la turbine construite à Dijon par Laurent et Collot était à axe vertical, d'un diamètre de 1,15 m. Dotée de 38 aubes, elle tournait à 100 t/mn. La puissance hydraulique était renvoyée par un arbre vertical à l'étage supérieur. La transmission à la dynamo était la partie la plus imaginative mais la moins fiable, mélange de techniques anciennes et modernes : roues à dents de bois, régulation par un système d'embrayeurs électromagnétiques. Tout ceci commandé par une balance à fils de soie et godets de mercure ! Turbine et dynamo étaient l'œuvre d'Hyppolyte Fontaine. Aujourd'hui, la petite usine inutilisée pourrait presque fonctionner. Elle a reçu une nouvelle turbine à axe horizontal, un régulateur mécanique classique et une dynamo blindée. Malgré tout, vers 1940, on raccorda l'ensemble à la distribution publique d'électricité arrivée quelques années plus tôt à Pouilly. Entré en service en 1894, l’ancien toueur électrique restauré fait à présent partie du patrimoine local et sa curieuse halle en tube de carton est l'œuvre de l'architecte Shigeru Ban. Tout à côté, se dresse le nouveau musée du canal. Dans l'angle nord du port se trouvait autrefois une fabrique de ciment réputée.
Le canal a rendu la ville célèbre, mais le chemin de fer fut présent également. On trouve l'ancienne gare de la ligne Épinac-Les Laumes et sa halle à marchandises au nord-ouest. À quelques mètres, l'ancien café de la gare attire les regards avec ses corniches et encadrements de fenêtre en briques rouges. Les trois cartouches encore visibles portaient les inscriptions "terminus" à gauche, "café" au-dessus de la fenêtre et "restaurant" à droite. Une autre ligne reliant Pouilly-en-Auxois à Saulieu fut projetée mais resta inachevée.
Autrefois, on s'attardait à la quincaillerie Diard qui s'activa de père en fils dès 1830. Un incroyable bric à brac s'exposait du sol au plafond tel une caverne d'Ali Baba très réputée. Au début du XXe, on y trouvait même des fers à cheval acheminés par wagons jusqu'à Pouilly. La boutique historique dominée par un joli balcon en fer forgé a été préservée. Au nord-est enfin, c'est la "Madone", Vierge de la fin du XIXe à l'histoire énigmatique qui surveille le bourg. Voir aussi : Escommes, La Lochère.

André Beuchot




Pouilly vue de la Madone / Ville de Pouilly en Aux

Ecole maternelle / Ville de Pouilly en Auxois


Vie Sociale

Enfance ; Enseignement public :
Ecole maternelle 03 80 90 87 36.
Ecole élémentaire Georges Virely 03 80 90 88 19
Collège André Lallemand ; Rue Pasteur - 03 80 90 81 95.

Enseignement privé :
Ecole Notre-Dame.
Cours Saint-Dominique.
Maison Familiale et rurale

Centre Social : Espace J-Claude PATRIARCHE :
03 80 90 86 61 - 03 80 90 64 99.
E-mail : accueil.cspouilly@gmail.com

Maison de retraite «Les Arcades».
Rue Ponsard
03 80 90 85 29 - 03 80 90 76 31.
Foyer Logement les Myosotis
1 Rue de la Messe 03 80 90 31 00

De nombreuses associations : www.pouilly-en-auxois.fr

Economie & Développement

Une Foire a lieu tous les 2èmes jeudis matin de chaque mois. Elle est située au centre du village.
Le Marché de Pouilly-en-Auxois : Tous les vendredis de 16h à 20h sur la place centrale. (fruits, légumes, fromages, charcuterie, poisson, miel, crêpes et gaufres).


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Visiter le Cap Canal : centre d'interprétation du canal de Bourgogne avec espace muséographique multimédia et ouvrages d'art réhabilités au coeur d'architectures contemporaines.


Fan de ma Commune

Soumettre un commentaire