Remilly-en-Montagne


©Marie quiquemelle


©Marie quiquemelle


© Gérard Maës


© André Beuchot


© André Beuchot


©André Beuchot


© André Beuchot


© André Beuchot


© André Beuchot


© André Beuchot

Maire Marc Chevillon
Adresse 18, Grande Rue - 21540 Remilly-en-Montagne
Tél. 03 80 23 68 84 Fax 03 80 23 63 84
Email mairie.remilly-en-montagne@wanadoo.fr
Population 152 habitants.
Altitude 330 mètres Superficie 847 ha
Situation géographique Latitude: 47° 17' 32'' Nord - Longitude: 4° 44' 13'' Est.
Communauté de Communes Ouche et Montagne
Canton TALANT

Je suis fan de ma commune

Présentation

Ancien village de vignerons, Remilly-en-Montagne est situé à 23 km au Sud-Ouest de Dijon et à 4 km de Sombernon, sur la rive gauche de la Sirène.
Il est dominé par le Mont Rond et la Montagne.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Pierre-ès-Liens, XIIIè siècle.
Moulin sur la Sirène ; charme et élégance des corps de bâtiments.




©Marie quiquemelle

© Gérard Maës

© André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Remilly-en-Montagne

REMILLY-EN-MONTAGNE. Canton de Talant.
Dans un site agréable, accroché aux coteaux, Remilly est abrité par la "montagne" des nuisances de l'autoroute. Autrefois, cette montagne se couvrait de vignes et les vignerons étaient nombreux, ce qui explique peut-être le sobriquet donné aux habitants, "lé soulon" : les ivrognes. Mais prenons garde car autrefois, soullon était aussi synonyme de torchon.
Dès l'antiquité, l'homme occupa la région, ainsi qu'en témoigne le tumulus de Derrière le Mont Rond, près de la source du Têt, à proximité de traces de l'ancienne voie romaine qui reliait Châteauneuf à Mâlain. À propos d'occupation romaine, citons un article paru dans le journal Comoedia du 6 août 1927 : "Une légende veut qu'il y ait dans la Côte-d'Or, près de RemiIly-en-Montagne, une ville qui aurait été détruite lors, de la conquête roumaine. On découvre de temps en temps, sur l'emplacement même attribué à cette ville, des objets divers, poteries en bronze. On signale ces jours-ci encore qu'un laboureur, en travaillant son champ, a découvert une hache en bronze de la première époque. Pourquoi n'organise-t-on pas des fouilles méthodiques à Remilly-en-Montagne ? Il n'y a pas, comme on dit, de fumée sans feu ?"
On trouve ici un des rares affleurements de granit rose du département. Dans des petites carrières de granit situées au sud de la D108, entre le moulin et le pont, on tailla des pavés pour la ville de Dijon. Au XIXe siècle, des habitants extrayaient la pierre de manière sauvage et vendaient des pavés aux villes voisines. Avec l'accord du préfet, autour de 1830-1831, le conseil municipal taxa les emplacements pour apporter un petit revenu à la commune. De son côté, l’entreprise Ledoux de Sombernon, ouvrit en 1932 sur une parcelle louée à l’Evêché de Dijon, au-dessus de la D108, une carrière de sable et gravillons granitiques, très demandés pour l’entretien des routes. Des wagonnets apportaient la roche à un concasseur. La seconde Guerre Mondiale mit fin à l'activité. Peu à peu, les traces de cette activité et du chemin descendant du coteau disparaissent. Seules les vieilles photographies aériennes permettent de retrouver le site.
Juste avant l'entrée est du village, on remarque un four à chaux en ruines en bord de route, qui exploitait cette fois, le calcaire local.

Reconstruit sur l'emplacement d'un moulin connu dès le XVIIe siècle mais certainement beaucoup plus ancien, le moulin actuel cessa son activité avant la première guerre mondiale. La Sirène qui l'activait dégringole en cascatelles dans la vallée, frôlant un insolite faux "dolmen" ! Un peu plus loin en aval, c'est une jolie passerelle en pierre qui retient l'attention.

Couverte partiellement en tuiles violon, l'église Saint-Pierre-Es-Liens remontant au XIIe siècle, fut retouchée trois siècles plus tard, puis au XXe siècle. Elle présente un joli portail d'entrée dominé par un groupe sculpté. Les croisées d'ogives du chœur du XVe siècle succèdent à la voute en anse de panier et aux voûte d’arêtes en plâtre de la nef reconstruite au XIXe siècle. Le sanctuaire accueille plusieurs statues des XV et XVIe siècles, dont une Vierge à l'Enfant du XVIe siècle dans une chapelle latérale qui, comme le chœur, profite de peintures murales aux motifs décoratifs. De chaque côté de la porte de l'enclos du cimetière, on repère des blasons en partie effacés. Celui de gauche laisse voir un chevron, trois étoiles et une date. Il provient du monument funéraire de Philibert Derepas, notaire royal à Sombernon au XVIe siècle, décédé en 1569. L'enclos conserve un calvaire avec table des morts qui semble très remanié.
Derrière l'église, les curieux découvriront un second calvaire curieusement dressé sur une ancienne borne royale, encadré par deux croix en fonte. On remarque sur la maison curiale voisine un beau linteau sculpté.
En dénichera d'autres linteaux, surmontés d'une accolade cette fois, en gagnant l'ancienne mairie-école qui a de son côté gardé sa cloche, calée sous un curieux abri surnommé "parapluie". Elle côtoie le lavoir aménagé en salle d'exposition contre le pignon duquel s'accroche une fontaine dominée par une tête de monstre (Neptune ?). Tout proche, le vieux four à pain restauré accueille un espace de lecture au niveau inférieur. Un peu plus haut, c'est un puits qui s'abrite sous un bel abri maçonné accueillant toujours sa vieille pompe. Le village, qui a toujours un pigeonnier, a gardé face à l'ancienne forge, un second lavoir toujours en eau et sa source nichée dans un abri en pierre.

En grimpant sur la "Montagne", on croise la croix Baumotte, fine croix métallique portant un Christ dominant un assemblage en pierre ayant peut-être la fonction de reposoir. Au sommet de la butte, une tour du télégraphe Chappe restaurée, mais sans son mécanisme, domine les environs. Le télégraphe optique Chappe fut adopté par la Convention en 1794. La station de Remilly-en-Montagne se trouvait sur la ligne de Paris à Lyon. Destiné à l'État et à l'armée, le télégraphe eut aussi un rôle anecdotique. En novembre 1799, lorsque Bonaparte prend le pouvoir, il s'intéresse de près à la loterie nationale. Le télégraphe de Chappe, va lui permettre d'installer cette loterie dans les 130 départements français et de transmettre rapidement les numéros gagnants. Selon le chanoine Denizot, un deuxième télégraphe aurait été édifié sur le Mont Rond pour une seconde ligne de télégraphe.
À proximité, une vaste enceinte en pierres sèches flanquée de soubassements étonnera les visiteurs. On y trouve cinq plates-formes en pierres maçonnées, de près de deux mètres de haut. De formes irrégulières, ovales ou rondes, de trois à dix mètres de long, elles sont accessibles par des marches en pierre en saillies ou aménagées dans l'épaisseur des constructions. À quoi pouvaient-elles servir ? Simples amas d'épierrement améliorés ? Soubassements de constructions ? Certains suggèrent qu'il faut y voir des infrastructures à but militaire défensif. Des canons pouvaient être implantés sur les plus vastes (seraient-elles assez solides pour encaisser les chocs et le recul ?), tandis que les plus petites recevaient les guetteurs. Rien ne dit d'ailleurs qu'elles n'étaient pas surmontées d'une tour en bois. Il faut préciser que la montagne de Remilly domine deux vallées, celle de la Sirène et celle de l'Ouche. Sans la forêt, voici un formidable poste d'observation. Mais à quelle époque ? XVIIe siècle ? XVIIIe siècle ? Nouveau mystère. Toutefois, les curieux qui sillonneront "La Montagne" découvriront une multitude d'amas de pierres, murs et meurgers, renforçant l'idée d'épierrement du territoire. (Voir aussi Grésigny-Sainte-Reine, Jaugey, Salmaise et Semarey).
Pour les amateurs de grottes, citons le Creux de l'Entonnaux, et sous la tour du télégraphe, le gouffre de la Montagne, étroit, qui s'enfonce sur une quinzaine de mètres et se développe sur une trentaine de mètres.
Enfin, il faut citer à l'ouest, le hameau du Trembloy qui conserve un joli puits couvert et une grange du XIXe siècle. Au XVIIe siècle, on y trouvait également un moulin en contrebas.
André Beuchot

© André Beuchot

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Que faire ?

Promenades, randonnées pédestres ou à vélo vous permettront d'admirer de magnifiques points de vue sur la vallée de l'Ouche.


Fan de ma Commune

Olivier Cater
19/09/2022
Bonjour, propriétaire d'une résidence secondaire à Sombernon, j'ai découvert récemment que mes origines familiales étaient à Remilly (famille Mercusot) : peut-on y consulter des registres? Cordialement.

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