Bard-le-Régulier


© André Beuchot


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Maire MOREL Raymond
Adresse MAIRIE - 21430 Bard-le-Régulier
Tél. 03 80 84 00 16
Email cmne-bard-le-regulier@orange.fr
Population 70 habitants. Les Barrois
Altitude 450 mètres Superficie 910 ha
Situation géographique Limite Auxois/Morvan
Communauté de Communes CC du Pays d'Arnay Liernais
Canton ARNAY-LE-DUC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Le village de Bard est dominé par une montagne de 555 mètres offrant une vue panoramique sur le Morvan et l'Auxois. Un aménagement en cours facilite l'accès au site historique (ancien fortin allemand de la dernière guerre), deux tables d'orientation seront prochainement mises en place.
Mais le joyau de ce village, c'est son église, remarquable par son architecture et surtout par les deux rangées de stalles du XIVè siècle admirablement ouvragées qu'occupaient jadis les chanoines de Saint-Augustin.
Une association : "Les Amis de Bard" oeuvre pour sa restauration en organisant concerts, expositions à thème, vide grenier le 3ème dimanche de juillet.

Tourisme & Patrimoine

Site de la montagne de Bard.
Eglise du XIIè siècle ; belle collégiale romane et très belles stalles du XIVè siècle.

© André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Bard-le-Régulier

Un curieux de passage à… BARD-LE-REGULIER.
Très connu des géologues, le Signal de Bar (partagé avec Manlay et Marcheseuil) ressemble à une petite montagne culminant à 555 m. Un camp préhistorique y fut aménagé. Le village lui doit sans doute son nom, Barr en celtique signifiant montagne. On peut y découvrir une borne ornée d'un glaive. Implanté également sur cette éminence, le camp romain de Bard-le-Régulier qui lui succéda était un point capital de cette contrée. Puis s’installèrent la chapelle de la Sainte Trinité et un ermite, avant la construction d’un relai du télégraphe Chappe. Chapelle et télégraphe ont disparu. Plus tard, lors de la dernière guerre mondiale, une station protégée par un fortin y fut édifiée par les Allemands pour surveiller l'aviation nocturne. Elle faisait partie de la ceinture de protection anti-aérienne au même titre que le camp Dackel à Saint-Jean-de-Bœuf. Sa destruction par la Résistance le 27 juillet 1944 fut la cause de terribles représailles et de l’incendie de Manlay. Les vestiges de cette construction semi enterrée subsistent toujours au sommet de la montagne (sur le territoire de Manlay) où un observatoire a été installé pour profiter du paysage.
Les fées se retrouvaient sur cette montagne pour aller danser près d'une source, criblant la roche de la pointe de leurs talons. La pierre du Bal des Fées reste gravée de petits trous creusés par les souliers et les sabots des belles. (Si vous êtes né un dimanche entre minuit et 2 h du matin, si vous jetez trois pierres dans l'eau d'une fontaine en vous sauvant pour ne point les entendre tomber, si vous revenez au même endroit de nuit, vous pourrez les voir danser et chanter). Une source protégeait de la sécheresse. Pour attirer la pluie, les femmes vidaient la fontaine avec des écuelles. Plus elles étaient rapides, plus vite arrivait la pluie ! On jouit depuis le Signal de Bar d'une très belle vue sur le Morvan et l'Auxois. Certains affirment qu'il s'agit-là d'une motte de terre tombée des bottes de Gargantua alors qu'il passait dans la région un jour de neige, ce qui rendait les champs collants de boue.
Le qualificatif de Régulier nous vient de la règle monastique. Il se dressait au village aux environs de 1100, un prieuré de chanoines de saint Augustin, fondé en l’honneur de saint Jean l’Évangéliste par un des comtes de Nevers. Jusqu’au XVIe, le monastère connut un bel essor avant de tomber ensuite en décadence. Le Roi Louis XV prononça en 1724, l’annexion du prieuré de Bar au chapitre de Notre-Dame de Semur. Les bâtiments désertés s’écroulèrent en l'absence d'entretien et aujourd’hui seule l’église subsiste. De la fin du XIIe, l'église fut décorée de superbes et rares stalles de bois richement sculptées. Des petites fenêtres en plein cintre assurent l’éclairage du gisant XIVe de Jean de Brazey et des nombreuses statues abritées à l'intérieur. Cet intérieur étonne encore avec sa construction en marches d'escalier, l'autel dominant l'ensemble. À l'extérieur, des colonnes cannelées encadrent le portail roman XII-XIIIe, tandis qu'une toiture en dôme surmonte la tour du clocher octogonale XIIIe de style clunisien.
On trouve également dans cette petite bourgade très dispersée, un ancien moulin à eau, le moulin Lambert, tandis qu'à l'ouest, une voie romaine traversait le territoire de la commune.
Une première tuilerie exista au XVIIe à l'emplacement du hameau de "la Tuilerie". À la fin du XIXe, elle fut transférée sur un nouveau site, à 3 km au nord-ouest du village, lieu-dit "Le Fourneau". Fermée au début du XXe, elle ne laissa aucune trace de son activité, si ce n'est un étang à 250 m au sud-est qui était peut-être la carrière d'argile. Toutefois, certains évoquent également une carrière de pierre calcaire destinée à un four à chaux construit au XIXe, situé dans les bosquets voisins.
Revenons aux légendes locales. Alors qu'il travaillait au bois, Germain découvrit au pied d'un arbre majestueux une statue. Réjoui de sa découverte, il la chargea dans son sac pour la rapporter chez lui et la montrer à sa femme. Mais plus il s'éloignait de la forêt, plus son sac lui pesait. Bientôt, il dut poser son fardeau et réfléchit. Peut-être cette statue est-elle un signe de Dieu ? Il décida de faire demi-tour et reprit le chemin de la Forêt. Et la statue redevint de moins en moins lourde. Arrivé sur les lieux de sa découverte, il résolut d'y bâtir la chapelle Notre-Dame-des-Grâces où il vécut ermite le reste de sa vie. Vous la découvrirez entre Bard-le-Régulier et Savilly, dominée par un imposant chêne plusieurs fois centenaire.
Une autre légende explique la construction de la chapelle. Il existait autrefois un chemin encore visible près de la chapelle où coulait une fontaine. Une belle herbe verte y poussait, mais si une bête la broutait, elle repoussait instantanément. Un homme plus curieux que les autres décida de creuser pour trouver une explication au phénomène. Il découvrit une statue de la Vierge. La chapelle fut alors érigée sur son emplacement.
André Beuchot

© André Beuchot


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