Censerey

Tourisme & Patrimoine

Partez à la découverte de notre belle église Saint-Symphorien, entièrement restaurée.


© André Beuchot

© André Beuchot

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Censerey

Un curieux de passage à… CENSEREY.

Censerey nous attend avec son église XIXe au clocher d'ardoises, entourée par l'enclos de son cimetière. Une croix sur un socle en forme d'autel trône devant l’entrée. Plus loin, on remarquera une curieuse maison aux multiples toits d'ardoises entremêlés, aujourd'hui vitrine d’un atelier de charpentier-couvreur. Deux petites places triangulaires encadrent le cœur du village. Outre plusieurs croix en pierre, on trouve l'ancien abreuvoir et le lavoir qui a perdu son toit. La mairie-école se niche à l'entrée sud. Au début du XXe, la colonie dijonnaise "la Clé des Champs", filiale d'une œuvre antituberculeuse, emmenait les enfants en vacances à Censerey.
Le sabbat se tenait lui, dit-on, dans la forêt de Bâne, au lieu-dit Le Gravot, près du hameau de Chappe. Aussi, les génies malfaisants, les Dames Blanches et les Dames Vertes y rodent. Pays des fées, on y découvre la Roche aux Fées mais aussi le Rocher du Fauteuil du Diable. Ne dit-on pas également que les fées descendent le soir au clair de lune pour se baigner dans le vallon ? Un jour, un jeune homme réussit à les surprendre et en embrassa une. Aussitôt, elle se transforma en biche.
Censerey reste le territoire de la Bête du Gravot. Un jour, alors qu’elle puisait gaillardement de l’eau dans la rivière, la mère Louison sentit qu’on la tirait vivement par son cotillon. En rouspétant, elle se retourne, prête à lancer au malin une gifle bien ajustée qui lui ferait passer l’idée de jouer à de pareilles plaisanteries. Mais en découvrant l’intrus, elle sursaute et manque de tomber à l’eau. À sa grande surprise, un imposant et magnifique lièvre blanc la dévisage d’un air moqueur. De toutes ses forces, il tire et mordille son jupon. La mère Louison a toutes les peines du monde à lui faire lâcher prise. L’animal déçu recule d’un pas, se redresse et subitement le voilà qui se métamorphose en un éclair en une belle reine qui aussitôt s’enfuit en riant à grandes enjambées dans le Four aux fées. La mère Louison stupéfaite reprend son souffle. « Ah la la, soupire-t-elle, encore un des tours de cette satanée bête du Gravot ! ».
Les jeunes pâtres insouciants de la région vécurent une mésaventure différente. Par une douce soirée, ils dansaient joyeusement, entraînant dans leurs farandoles une belle demoiselle arrivée dont ne sait où. Tous l’admiraient en secret. L’un d’entre eux plus entreprenant, croyant avoir gagné les grâces de la déesse, s’essaya bien évidemment à l’embrasser. Mais au moment où ses lèvres allaient effleurer celles de son égérie, la jouvencelle se transforma instantanément en une grosse vache noire qui se sauva vers la rivière. C’était encore la bête du Gravot.

Trois hameaux sont rattachés à Censerey

Chappe. (Censerey). Le hameau recèle un pigeonnier carré, niché dans la cour d’une ferme et une fontaine. Au sud se cache l’ancien lavoir sans toit perdu dans la végétation. À l’ouest, le petit château des Granges couvert d'ardoises s’entoure de ses annexes.

Nailly. (Censerey). Vous ne trouverez ici qu’un lavoir sans toit.

Reuillon. (Censerey). Le hameau accueille une ancienne maison, dite pavillon de chasse de Sully, frère du ministre d'Henri IV. Elle cache une cheminée ronde, seul vestige de l'ancien château XIVe. Une étonnante rumeur nous affirme qu'on enfermait les prisonniers dans le pigeonnier rond voisin, puis qu'on leur faisait manger un pigeon par jour. Non pas pour les engraisser, bien au contraire, mais pour les empoisonner lentement, car la viande de pigeon serait nocive à forte dose !
André Beuchot

© André Beuchot

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Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

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