Saffres


Les Falaises


Sentier PDIPR des Roches


Falaise


La crèche monumentale ©Marie Quiquemelle


Côte-d'Or Tourisme © F. BONNARD


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Michel MOURAND
Adresse Grande rue - 21350 Saffres
Tél. 03 80 49 67 10 Fax 03 80 49 67 10
Email saffres.mairie@wanadoo.fr
Site www.cc-vitteaux.fr
Population 121 habitants. Les Saffrotins et Saffrotaines
Altitude 542 mètres Superficie 1243 ha
Situation géographique Entre Vitteaux et Sombernon - Latitude: 47° 22' 6'' Nord - Longitude: 4° 34' 43'' Est
Communauté de Communes CC des Terres d'Auxois
Canton SEMUR-EN-AUXOIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

Dominée par de très belles falaises, toute proche du Parc naturel régional du Morvan, la commune de Saffres est située à 35 km au Nord-Ouest de Dijon.

Plus d'infos

Office de tourisme de Vitteaux
16, rue Hubert-Languet
Tél. 03 80 33 90 14
ot.vitteaux@wanadoo.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Pierre, reconstruite au XVIè siècle ; sa façade est d’origine XIIIè siècle et le porche du XVIè siècle.
3 calvaires. Lavoir.
Les falaises de Saffres sécurisées en 2005 par la Communauté de communes accueillent un site d’escalade d’environ 420 voies.
LA CRECHE MONUMENTALE
A Saffres... la crèche est une tradition villageoise ! Une tradition qui remonte loin… au temps où les crèches firent leur apparition au moment de l’Avent, décorées de santons offerts par les villageois en souvenir ou en reconnaissance. Ici, pas un santon n’a été acquis par l’église, chaque saffrotin y a amené qui un mouton, qui un berger… De fait, les santons n’ont ni la même taille, ni la même facture, ce qui fait tout le charme de ces crèches de village et c’est bien là que se lit la tradition de partage où croyants et païens se rassemblaient pour une fête de paix.


Sentier PDIPR des Roches

Falaise

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Saffres

Un curieux de passage à… SAFFRES. Canton de Semur-en-Auxois. (Autrefois canton de Vitteaux).
Le nom du village, Saffres, proviendrait de freux = corbeaux ou aigles des mers en héraldique. Les armes de la famille seigneuriale de Saffres portaient cinq "saffres" de gueule (rouge). Oiseau fabuleux, le saffre est une pure invention d'héraldique. Une girouette dans la partie supérieure du village représente un "saffre".
Le village a gardé le château des seigneurs de Saffres, amplement modifié au fil des siècles, encadré par ses tours rondes. Il est décrit comme imposant au XVIe. Au XIXe, il ne reste déjà plus que quatre bâtiments et un fossé. Il n'en subsiste à présent qu'un seul en partie du XVIIIe, dans lequel on aperçoit des canonnières. Les seigneurs de Saffres restent célèbres pour avoir rapporté de croisade de délicieux pruneaux implantés dans toute la région, fruits du prunier Sainte-Catherine de Damas. Autrefois, tous les habitants de Saffres qui se mariaient devaient au seigneur une poule et un gâteau en valeur d'un boisseau de blé, sous peine de soixante-cinq sols d'amende. Après la Révolution, M. Dandelot, dernier seigneur de Saffres ayant émigré, les scellés furent apposés au château et le mobilier vendu.
L'église Saint-Pierre et Saint-Eutrope avec porche charpenté sous lequel s'abrite une statue de saint Pierre, daterait du XIIIe et fut remaniée au XV ou XVIe. Le clocher et sa flèche octogonale se couvrent d'ardoises tandis que l'on aperçoit encore une litre des seigneurs de Saffres. Ancienne chapelle castrale, elle fut régulièrement agrandie au fil des siècles. À droite de l'autel, le nœud de la corde du clocher laissa une marque au sol à force de balancer. Les plus attentifs remarqueront une belle piéta XVe et un vitrail représentant un sous-marin, don d'une habitante dont le fils péri lors du naufrage de l'Eurydice le 4 mars 1970 au large de Saint-Tropez avec 57 sous-mariniers à bord. Ce jour-là, les sismographes d'un laboratoire de géophysique enregistrèrent une explosion en mer à 7 h 28. L'épave sera retrouvée le 22 avril 1970 par 750 mètres de fond, mais les causes de la catastrophe restent indéterminées.
Dans le petit jardin régulier aménagé contre l'église au XIXe sur l’emplacement de l'ancien cimetière, on repère une jolie croix. L'ancienne école religieuse de filles se dresse à deux pas.
Le village propose aux curieux un bas-relief accroché au pignon d’une maison surnommée "maison Perier". Il représente, pour certains, le président Casimir Perier. Pour d'autres, nous sommes en présence du général Claude Nicolas de Vaudrey (marié à Bernardine Adeline Perier), ami de Napoléon III qui l'aurait élevé. Le nom de cette famille se retrouve sur une des cloches de l'église. Notons également qu'un M. Perrier, fabricant à Vitteaux, implanta un atelier de tissage de laine à Saffres en 1838.
Saffres a gardé un four à pain et deux lavoirs. Couvert en laves, récemment restauré, celui édifié à côté de l'église jouxte la "Gande Fontaine" belle résurgence avec bassin circulaire aux eaux vert émeraude qui alimentaient le château. Une vouivre (ou un dragon), portant un bouclier orné de cinq saffres, veille au sommet du toit à quatre pans. On retrouve d'autres statuettes contemporaines d'animaux fabuleux sur les maisons voisines. La Grande Fontaine fut autrefois un lieu de pèlerinage pour les femmes affligées de stérilité. Plus loin, on déniche un petit édicule en pierre abritant une seconde fontaine.
Le second lavoir, plus modeste, se cache près de l'entrée ouest du village. Là, le ruisseau qui sort d'une ancienne voûte et coule en modelant une série de cascatelles en tuf, se divise pour laisser une partie de ses eaux gagner le moulin.
Une impasse parallèle à celle du lavoir porte le nom d'impasse de la filature et, en la descendant, on aboutit devant un bâtiment doté d'un joli portail rappelant les activités du lieu, tandis que la rivière disparait dans un passage souterrain. Une importante filature de laine et de soie employa de nombreux ouvriers au XIXe. La société Delègue et Cie exposa ses laines peignées et filées à l'exposition universelle de 1851. Suite à sa fermeture, la population chuta brusquement à partir de 1861. La mise en vente de l'établissement en mai 1865 nous apporte un descriptif intéressant : "Étude de Me Durandeau, notaire à Dijon : Adjudication le mercredi 3 mai 1865 à une heure après midi, en la chambre des notaires de Dijon, d'une belle filature de laine peignée et soie, comprenant de vastes bâtiments, métiers, agrès et ustensiles, cours d'eau avec chute de 21 mètres (!?), et d'un moulin à deux paires de meules. Ce bel établissement est situé au centre du pays qui produit les meilleures laines de l'Auxois. Entrée en jouissance de suite. On adjugera sur une seule enchère. Mise à prix : 25,000 fr. S'adresser à M. Rousseau, à la filature à Saffres et à Me Durandeau".
De leur côté, les potiers de Saffres utilisaient l'argile abondant au bas des coteaux pour produire des poteries grossières, pots à fleurs et surtout pots à lait réputés appelés "Tepins de Saffres". À des lieues à la ronde, les femmes restaient convaincues que le lait placé dans les "Tepins de Saffres" donnait plus de crème que dans n'importe quel autre vase ! Néanmoins, l'exposé des travaux des conseils d'hygiène publique et de salubrité du département publié en 1867 par le docteur Noirot, tempère l'enthousiasme des dames : "À Saffres, l'impureté des argiles employées ne permet pas de les soumettre à une température suffisante pour vitrifier les vernis". Il ajoute : "Malgré la mauvaise qualité de la poterie, il n'a jamais été observé le plus léger accident occasionné par l'usage de ces poteries".
À la fin du XIXe, une tuilerie renommée succéda aux poteries. Occupant quatre ouvriers, elle se situait au lieu-dit "Les Soillons", à l'intersection de la route 905 et de celle de Boussey. Construite le long de la rivière en 1877 par M. Driot-Fleurot, contremaître à la Tuilerie de Pont-Royal, elle comprenait un corps de bâtiments d'habitation avec une auberge et en aval, l'atelier de fabrication, le séchoir, un manège à âne ou cheval pour broyer la glaise et le four de cuisson. Dès 1878, M. Driot fabriqua des tuiles plates, romaines et "violon", des briques, des œils-de-bœuf, des arêtiers et tuiles de rive…etc. La fabrique produisait aussi de la chaux, la pierre provenant d'un terrain situé entre les moulins Brûlé et moulin du Foulon. Pour charger le four, on assemblait au-dessus du foyer une voute en pierre à chaux puis on disposait les tuiles et briques à cuire. La chauffe durait trois jours à petit feu puis deux à grand feu, jusqu'au moment où des flammes jaillissaient au-dessus de la cheminée, signe que la cuisson était achevée. La tuilerie ferma en 1895, l'auberge poursuivant son activité jusqu'en 1907. Vendue en 1919, elle fut alors démolie.
Parmi les autres activités d'autrefois, notons des carrières de tuf, pierre tendre utilisée par exemple pour le clocher voisin de l'église de Vesvres, des rouissoirs, appelées ici "nazoirs", un essai de magnanerie, sans succès et, à la fin du XVIIIe, la vigne qui produisait un vin de médiocre qualité surtout utilisé pour couper les vins du Midi.
Sur les hauteurs, Maison-Dieu fut un ancien hôpital Notre-Dame puis une léproserie. Guy de Saffres y aurait été inhumé en 1279. Au XVIIe, "l'Hôtel-Dieu de Saffres" comprend une chapelle et un hôpital proprement dit, mais aussi une grange et des jardins. À la fin de ce siècle, il est rattaché à l'hôpital Saint-Nicolas de Vitteaux. De ses origines au XIIIe, il ne subsiste qu'une porte.

Mais Saffres est surtout bien connu des amateurs d'escalade venant de très loin pour découvrir les magnifiques falaises percées de grottes qui dominent le village. Une partie fut exploitée en carrière. L'équipement moderne des Rochers de Miraude est de belle qualité, le nombre de voies est important et de tous niveaux.
Les grottes de Saffres se répartissent essentiellement dans la falaise nord : grotte de la Tour, grotte des Filles, grotte de Maison Dieu, toutes de faibles dimensions, et le gouffre de la Barbiche, profond de 12 m, à l'extrémité nord des roches. Au sud-est, dans une autre barre rocheuse, se niche le Trou des Tessons, qui ne dépasse pas une douzaine de mètres de profondeur, les grottes des Charmots et la grotte Duprey-Deborde qui reste la plus importante des neufs. La grotte des Fées enfin, serait le lieu de rendez-vous des sorciers pour le sabbat. Pendant la guerre de 1870-1871 les habitants aménagèrent une cache dans une grotte au lieu-dit En Minaude (Miraude).

Une légende voudrait que les habitants élevaient autrefois un escargot pour le partager et le manger ensemble le jour de la fête patronale. Et, tenez-vous bien, s'il en restait, on en faisait don aux hôpitaux de Dijon. Saffres nous explique aussi que si le village bénéficie d’un cadre magnifique avec sa vallée fermée de roches qui descend jusqu’à la rivière, elle le doit encore à un escargot. Un escargot géant qui vivait dans les falaises et descendait s’abreuver tous les jours au cours d’eau. À force de passer et de repasser inlassablement, il creusa lentement cette large entaille. Dans une dernière version de la légende, on raconte que le jour de la saint Eutrope, les habitants promenaient processionnellement un gigantesque escargot qui logeait sous la falaise.
Enfin, si vous allez à la "Gueule de Varvot" où le Diable venait à minuit, il vous faudra mettre de l'ail et du sel dans votre poche pour vous protéger. Certains provoquaient le démon en criant : « En Vervant, je suis. ».
André Beuchot

La crèche monumentale ©Marie Quiquemelle

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Vie Sociale

Economie & Développement


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Escalade - Randonnées :
- Le "Tour des Roches de Saffres", 18km, balisage rouge, pour de très bons randonneurs : circuit inscrit au Plan Départemental d’Itinéraires, de Promenades et de Randonnées (PDIPR). Ces itinéraires bénéficient d’un véritable label de qualité, mis en place par le Conseil Général de la Côte-d’Or.

- Le "Sentier pédestre des Roches de Saffres", aménagé pour personnes à mobilité réduite ; sur les hauteurs du village, ce sentier d'une longueur de 170 mètres, vous mènera à un point de vue surplombant les falaises. Vous pourrez ainsi bénéficier du panorama qui s'offre à vous et apprécier l'environnement verdoyant de ce site naturel. Vous découvrirez également des roches calcaires jurassiques dures, sculptées par le vent et l'érosion.


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