Sainte-Sabine


©Gérard Maês


©Gérard Maês


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©Château Sainte Sabine


©Marie Quiquemelle

Maire Véronique Godot
Adresse 5 route de Semur - 21320 Sainte-Sabine
Tél. 03 80 49 28 25
Email mairie.saintesabine@orange.fr
Population 190 habitants. Les Sabinois
Altitude 343 mètres Superficie 830 ha
Situation géographique Latitude: 47° 11' 29'' Nord - Longitude: 4° 37' 29'' Est
Communauté de Communes Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche
Canton ARNAY-LE-DUC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Proche du Parc naturel régional du Morvan, le village de Sainte-Sabine est situé à 25 km de Beaune et à 50 km de Dijon.
La rivière la Vandenesse traverse la commune.

Plus d'infos

www.ccauxoissud.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise Sainte-Sabine, XIIIè siècle avec son clocher porche typique.
Château, XVIIè - XIXè siècles.
Lavoir.
Havre de verdure
Au château Sainte Sabine, la nature est omniprésente. Un parc de 8 hectares entoure l’hôtel et constitue une petite réserve animalière pour les daims, canards colverts, lièvres et autres animaux de la forêt.
Les fleurs, la rosée du matin et le chant des oiseaux créent un univers calme et reposant dans les chambres et appartements.
Lors de votre voyage, vous aimerez flâner dans ce havre de verdure et respirer les parfums qui s’y dégagent.

©Gérard Maês

©Gérard Maês


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Sainte-Sabine

Un curieux de passage à… SAINTE-SABINE.

Le village s'est appelé autrefois Lassey ou Saint-Martin de Lassey.
Le Perrobel ou Perron Bel, serait une pierre tombée du soleil. Aujourd'hui disparue, elle se situait près du château. Pierre ronde d'un mètre soixante de diamètre, elle était dit-on, consacrée à Belen, dieu gaulois bien connu. Certains affirment qu'elle avait été déposée là par les fées. Si on la soulevait, on y découvrait cachés dessous, les contrats des vieilles filles ! Les récupérer rompait le triste enchantement. De quoi trouver ensuite rapidement un gars à son goût et se construire une famille. On comprend pourquoi les jeunes filles venaient ici prendre leur dot. On raconte par ailleurs que, quand les ouvriers terminaient le clocher de l'église, ils virent une fée qui approchait tout en filant sa quenouille. Elle portait la Pierre de Porombouille, autre nom de cette roche, dans son tablier. Ils crièrent qu'ils n'avaient plus besoin de matériaux tout en la remerciant. La fée abandonna alors la pierre à l'endroit même où elle se trouvait.
Parlons de cette curieuse église XIIe Saint-Martin. Remaniée aux XIII-XIVe, elle fut à nouveau retouchée au XIXe, époque où fut construit l'étonnant clocher perché sur de hautes arcades élancées au-dessus du porche d'entrée. Les fées en seraient, selon certains, les véritables maîtres d'œuvre. En 1134, alors qu'il rapportait de Rome les reliques de Sainte-Sabine, noble Romaine convertie au christianisme et décapitée en l'an 125, un religieux du monastère de la Bussière mourut à Lassey. Aussitôt avertis, les moines de La Bussière accoururent pour chercher le corps du malheureux et la relique sacrée. Ils essayèrent de reprendre la route, mais ils eurent beau tirer, pousser, ils restèrent immobilisés puis, épuisés, durent abandonner. Non seulement une force surnaturelle les clouaient sur place, mais une source surgit brusquement. On comprit que la sainte -martyre ne souhaitait pas aller plus loin. Ses reliques furent déposées dans un reliquaire en argent représentant le visage d’une femme afin de rappeler le supplice de la décapitation. Depuis ce jour, Lassey fut rebaptisé Sainte-Sabine et les reliques furent installées dans l'église locale. Près de la source miraculeuse qui coule toujours dans le parc du château, on édifia une petite chapelle. Conservée en lieu sûr, le reliquaire ne sort que deux fois par an, porté uniquement par le prêtre, à l’occasion des deux messes ¬consacrées à la sainte. Autrefois, un bâton de procession accompagnait la cérémonie. Il est de nos jours remplacé par une statue de sainte Sabine, accueillie chaque année par une famille du village. Le moine fut enterré dans la travée de gauche du chœur de l’église où sa tombe portant son nom, la “tombe à Pie”, surmonté d'un gisant, existe toujours. Le village changea alors de nom en 1151 pour prendre celui de la sainte dont les reliques furent installées dans l'église locale. Le cimetière qui entoure le sanctuaire accueille de belles chapelles funéraires et une croix sculptée.
Au XVIIe, Gaspard de Messey entreprit la construction du château en bordure de la route de Châteauneuf, sur l'emplacement d'un cimetière mérovingien et du monastère construit par Saint-Martin pour se reposer, après avoir détruit l'idole et le temple de Bélénos. Au XIXe, le château fut modifié et le colombier détruit. Aujourd'hui hôtel de luxe, il se mire dans son plan d'eau. Un escalier monumental dessert les étages, les belles chambres et salons, dont la salle des gardes parée de boiseries et forte d'une imposante cheminée néo-gothique.
À l'autre extrémité du village qui devint Sabine-le-Plein sous la Révolution, on trouve un second château du XIXe, plus petit, masqué par les arbres de son parc. La cité compte encore deux pigeonniers carrés et la maison du Sacré-Cœur couverte d'ardoises, dominée par un campanile. Elle accueillit une école de filles fondée en 1856 sur un terrain cédé par Mesdames Rocault et Lejeune. Trois sœurs de la Providence de Vitteaux s'occupaient de l'éducation des demoiselles. L'école fut fermée au tout début du XXe.
Au XIXe, on décida de modifier un des trois lavoirs, celui de Douotte, en l'équipant enfin d'un toit porté par deux colonnes de fonte. À cette époque, la commune se dota également d'une mairie-école XIXe.
Le village comptait autrefois d'importantes carrières de pierre à l'aspect granitique (arkoses triasiques) à 1 km au sud-ouest. À partir de 1825, elles livrèrent nombre de pavés à Dijon grâce au canal, sept ans avant l'ouverture complète au trafic de ce dernier. Ces carrières avaient été fondées par messieurs Carrière et Grillet en 1829, pour les besoins du chantier du canal en construction. On dénombra jusqu'à une centaine de tailleurs de pierre. Des tombereaux emportaient les blocs au port de Pont-de-Bois où était implanté un indispensable bistrot. En 1905, l'unique propriétaire installa un chemin de fer Pétolat à voie étroite à traction animal rejoignant cette fois le port de la Reppe. Stoppée lors de la guerre de 1914-1918, l'activité repris ensuite avec plusieurs exploitants. En 1924, 5 254 tonnes de pierre cassée, de pavés et bois furent ainsi embarquées sur 28 péniches. Mais les carriers butèrent bientôt sur une couche de bitume et les carrières cessèrent leur activité en 1936. Cachées dans un bosquet, elles sont à présent envahies par les eaux.
Côté traditions, on raconte que par temps de sécheresse, on vide la fontaine Saint-Martin et on la nettoie. Le lendemain, il pleut.
À la fin du XIXe, le chanoine Jacques Denizot historien né dans ce village (1821-1915), relate que le mont Senègot, était appelé, selon divers auteurs, sainte Gô. On rapporte au village voisin que la fontaine des Genechaux, dérivé de Senègot, garde le souvenir des fées et des sorciers qui hantaient le lieu. Et sur cette montagne, fut découvert un autel gallo-romain à trois faces taillées et sculptées, représentant des fées dans diverses attitudes.

André Beuchot


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