Pollution de l'air

Communiqué de presse du 25 janvier 2017

Le Grand Dijon lutte contre la pollution de l'air mais l'urgence nécessite plus d'ambitions européennes et nationales
Depuis 2 jours, le Grand Dijon est exposé à un pic de pollution avec un seuil d'alerte, qui classe l'agglomération en niveau 8 sur une échelle de 1 à 10*. Cet épisode, qui concerne plus de 40 départements, est historique par sa durée et son intensité.


Nous sommes désormais mieux informés des indices de dégradation de la qualité de l'air. Les mesures préconisées par la Préfecture sont indispensables. Néanmoins, l'action publique doit agir sur le problème de fond en dehors des pics de pollution c'est à dire la pollution du quotidien. Elle est responsable de 48 000 décès prématurés par an en France et qui coûte plus de cent milliards d'euros à la société*.
Face à cet enjeu de santé publique, le Grand Dijon agit depuis plusieurs années avec la mise en œuvre d'une politique locale de qualité de l'air volontariste. Elle repose à la fois sur un urbanisme innovant, en favorisant une ville des courtes distances, un réseau de transports en commun performant et la promotion de la marche et du vélo. Si les résultats sont probants puisque nos modes de déplacements ont évolué avec une part modale de 30% pour la marche, de 13% pour les transports en commun et de 5,5% pour le vélo (selon l'INSEE), l'urgence montre que nous devons soutenir nos efforts.

C'est pourquoi, le projet de territoire de la future Métropole a inscrit de nouvelles ambitions pour diminuer les effets néfastes des véhicules motorisés : création de zones de circulation restreinte ou apaisée et développement des cheminements doux, intégrant entre autre, un maillage de l'agglomération avec de véritables continuités cyclables et piétonnes.

Notre action locale sera insuffisante sans des politiques nationales et européennes qui d'une part soutiennent financièrement les projets locaux, et d'autre part interviennent sur les secteurs d'activités les plus émetteurs de particules fines, comme l'industrie du diesel.

 

C'est pourquoi, il est urgent, comme le proposent les écologistes depuis de nombreuses années, d'engager un plan de sortie du diesel et d'investir en faveur des infrastructures de transport du quotidien ( fret ferroviaire, Train à Haut Niveau de Services, plateforme intermodale...) financées par la Banque européenne d’investissement et les banques nationales d’investissement.

 

Catherine HERVIEU, vice­ présidente aux modes actifs et à la qualité de l'air

 

 

 

 

 

 

 


* classement réalisé par Atmosf’air Bourgogne, association de surveillance et de mesure de la qualité de l’'air en Bourgogne.
* rapport de la commission d'enquête du Sénat sur le coût économique et financier de la pollution de l'air, juillet 2015.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contact : Catherine HERVIEU, Présidente du groupe EELV mairie de Dijon et vice­présidente
aux modes actifs et à la qualité de l'air­ 06 75 02 98 70

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