François Sauvadet apporte son soutien à l'intersyndicale qui manifeste pour le maintien du laboratoire d'analyses médicales de Châtillon-sur-Seine

François Sauvadet apporte son soutien à l'intersyndicale qui manifeste pour le maintien du laboratoire d'analyses médicales de Châtillon-sur-Seine

Dès l'annonce de la fermeture du laboratoire d'analyses médicales de Châtillon-sur-Seine, je m'étais fermement opposé à cette décision.

L'intersyndicale du Centre hospitalier de la Haute Côte-d'Or organise aujourd'hui, jeudi 8 mars, à partir de 14h30 une manifestation devant l'hôpital de Châtillon-sur-Seine. Je tiens à apporter mon soutien plein et entier à cette initiative.

Le projet de restructuration hospitalière engagé depuis plusieurs semaines par l'Agence régionale de santé est en effet mortifère pour toute la Haute Côte-d'Or.

Mais, dans le cas de Châtillon-sur-Seine, de quoi parle-t-on ? L'ARS souhaite supprimer le laboratoire d'analyses médicales de l'hôpital de Châtillon pour le rattacher au centre hospitalier de Semur-en-Auxois. Il va sans dire qu'une telle décision signerait, à plus ou moins long terme, la disparition des urgences de l'hôpital de Châtillon, ce qui serait lourd de conséquences pour l'offre de soins dans le nord du département.

 Au-delà de la méthode, très contestable, par laquelle l'ARS décide unilatéralement sans recueillir l'avis des acteurs locaux, rien ne justifie la suppression du laboratoire d'analyses médicales de Châtillon.

 Si je suis ouvert à la discussion sur une réorganisation de l'offre sanitaire à l'échelle du département, la démarche ne doit pas conduire au regroupement systématique des services publics de santé encore présents dans les territoires et donc, de fait, à la disparition de certains d'entre eux. Réorganiser, oui. Tout concentrer, non.

 Cette nouvelle annonce de fermeture intervient dans un contexte de grand trouble au Centre hospitalier de la Haute Côte-d'Or avec, notamment, les fermetures brutales de lits d'USLD.

 Aujourd'hui, comme hier, je m'oppose avec vigueur à toute décision qui aurait pour conséquence de fragiliser l'accès aux soins des Côte-d'Oriens, où qu'ils habitent dans le département.

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