François Rebsamen fier de son engagement dans la lutte contre la pollution de l'air : trois mois après le lancement de cet appel à projets, la communauté urbaine du Grand Dijon figure parmi les 25 territoires récompensés pour leur engagement dans la lutte contre la pollution de l’air.
À l’occasion de la Journée nationale de la qualité de l’air, Ségolène Royal, Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a annoncé le 25 septembre dernier la liste des lauréats de l’appel à projets « Villes respirables en 5 ans ». Trois mois après le lancement de cet appel à projets, la communauté urbaine du Grand Dijon figure parmi les 25 territoires récompensés pour leur engagement dans la lutte contre la pollution de l’air. Ces territoires bénéficieront pendant cinq ans de l'appui technique et financier de l'Etat et de l'Ademe.
La ministre a salué la forte mobilisation des territoires en faveur de la qualité de l’air, enjeu sanitaire majeur. L'appel à projets « Villes respirables » vise à faire émerger des mesures exemplaires pour l’amélioration de la qualité de l’air afin de garantir, dans un délai de 5 ans, un air sain aux populations. Ces territoires contribuent au déploiement local des dispositions de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
Le Grand Dijon, seul lauréat de la région Bourgogne-Franche-Comté de cet appel à projet, va notamment poursuivre le développement des mobilités douces avec l’aménagement de zones apaisées (aires piétonnes, zones de rencontre et zones 30) à Dijon et dans d’autres communes du territoire, et acquérir des navettes électriques en remplacement des véhicules actuels.
François Rebsamen, maire de Dijon et président du Grand Dijon rappelle combien « la ville et la communauté urbaine sont engagées en matière d’écologie urbaine, à travers de nombreuses actions mises en place depuis 2001 : classement Iso 14001 de l'usine d'incinération des déchets, mise en place de deux lignes de tramway et acquisition de 102 bus hybrides, développement des modes de déplacements actifs (piétonisation, pistes cyclables, parkings à vélos sécurisés...), rénovation thermique de l’habitat, création d’un réseau de chaleur… ». Cette politique porte déjà ses fruits. En juillet 2015, la ville de Dijon figurait comme la moins polluée des 17 grandes villes françaises passées au crible par l'Institut national de veille sanitaire (InVS). Elle était même la seule à afficher un taux de particules fines dans l'air inférieur au niveau recommandé par l'Organisation mondiale de la santé.