Montbard fête le tricentenaire de Daubenton

27 mars 2016

Louis Jean- Marie DAUBENTON fit ses premières études au collège de Dijon. Son père, Jean Daubenton, notaire, le destinant à la prêtrise, l’envoie à Paris pour étudier la théologie. Mais Louis Daubenton préfère suivre en secret les cours de médecine et d’anatomie. En 1739, il se rend à Reims. Il devient docteur en médecine en 1741 et retourne à Montbard, sa ville natale, pour exercer. Montbard qui célèbre avec faste  le tricentenaire d'un des précurseurs du naturalisme et des sciences contemporaines qui fit de sa vie celle d'une constante découverte.

 

 

 

 

La Ville de Montbard est liée aux personnalités de Georges-Louis LECLERC, comte de Buffon et de Louis Jean- Marie DAUBENTON ; tous deux y sont nés au début du XVIIIe siècle. Ils ont l’un et l’autre profondément marqué l’histoire des sciences et des mentalités au Siècle des Lumières : BUFFON en tant qu’Intendant du Jardin du Roy pendant près de cinquante ans et DAUBENTON en tant que collaborateur fidèle de l’Histoire Naturelle, premier directeur du Muséum d’histoire naturelle et figure indissociable de l’acclimatation et de l’élevage des mérinos en France. Un lien étroit a uni ces gloires de Montbard avec Paris qui en conserve la mémoire par des noms de lieux et notamment la station « Censier-Daubenton » du métropolitain.

 

Leurs travaux restent encore de nos jours des éléments de référence dans le monde scientifique, notamment les publications de Louis Jean-Marie DAUBENTON tels son mémoire sur l’Amélioration des bêtes à laine en 1777 et, en 1782, son mémoire consacré à l’Instruction pour les bergers et les propriétaires de troupeaux.

 

Louis Jean-Marie DAUBENTON, figure plus discrète que celle de l’illustre naturaliste BUFFON, a fait avancer les connaissances scientifiques dans de nombreux domaines : anatomie comparée, minéralogie, paléontologie, espèces animales, botanique... En 2016, la ville de Montbard a souhaité lui rendre un hommage appuyé à l’occasion du tricentenaire de sa naissance. La programmation du Musée et Parc Buffon de Montbard sera ainsi ponctuée d’événements (expositions, rencontres et conférences, célébrations officielles, restaurations, ouvertures exceptionnelles) qui permettront d’aborder différentes facettes de la personnalité de Louis Jean-Marie DAUBENTON. Je remercie vivement tous nos partenaires et les personnels de la Ville de Montbard mobilisés pour la réussite de cette année anniversaire. Et, en particulier, Lionel MARKUS, Directeur du musée.

 

En vous souhaitant une belle rencontre avec l’homme et son oeuvre, bien sincèrement.

 

Laurence PORTE Maire de Montbard, Vice-présidente du Conseil départemental de Côte d’Or.

 

                       TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016

 

LOUIS JEAN-MARIE DAUBENTON (MONTBARD 1716 – PARIS 1800)

 

Louis Jean-Marie DAUBENTON, figure plus discrète que celle de l’illustre naturaliste BUFFON, a fait avancer les  connaissances scientifiques dans de nombreux domaines : Anatomie comparée, minéralogie, paléontologie, espèces animales, botanique... Moins connu que Buffon, Louis Jean-Marie Daubenton n’en reste pas moins incontournable dans le milieu scientifique des Lumières. Médecin,  anatomiste, minéralogiste, contributeur de l’Encyclopédie, premier directeur du Muséum national d’Histoire naturelle…Montbard fête ses 300 ans en 2016. De Montbard à Paris en passant par Courtangy, du mouton à la girafe sans oublier chou et chauve-souris, DAUBENTON est un savant surprenant à découvrir.

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016Louis Jean-Marie DAUBENTON (ou d’Aubenton) naît le  29 mai 1716  à Montbard. Fils d’un notaire, destiné par sa fa- mille à la prêtrise, il est envoyé à l’âge de 12 ans à Paris pour y étudier la théologie. A la mort de son père, il choisit la voie de la médecine. Reçu Docteur de la faculté de médecine à Reims, il connaît pendant un temps la vie de  médecin  de  campagne à Montbard. Il est éloigné de sa charge par Georges-Louis LECLERC qui le nomme « Garde et démonstrateur du Cabinet d’Histoire Naturelle » en 1745. Son travail consiste à faire du cabinet un « livre ouvert sur la Nature ».

 

A cette fin, il doit assurer la difficile préservation des collections, leur distribution,  c’est-à-dire  leur  disposition pour chaque espèce, Louis Jean-Marie DAUBENTON examine de la même manière et suit dans ses recherches, comme dans la rédaction de ses  articles, un plan uniforme et constant : étude de l’aspect externe, mensurations de l’animal et de son squelette, observations des viscères et autres organes caractéristiques   de   l’espèce.

 

DAUBENTON cherche à lier l’organe à sa fonction, à comparer  le  même organe chez différents animaux ou les différents types d’organes chez un même animal. Ainsi, il ne se contente pas d’analyser la jambe du cheval : il la confronte à la jambe de l’homme pour préciser les analogies, afin de « mieux comparer tous les animaux les uns aux autres ». En outre, ses nombreuses dissections lui ayant révélé la conformité de la structure et du genre de vie, il entrevoit la possibilité d’une adaptation au milieu. De 1749  à 1765,  DAUBENTON  se consacrera aux côtés de BUFFON à décrire, comprendre et expliquer comment fonctionne la nature animale à travers 17 volumes de l’Histoire Naturelle,  générale et particulière, avec la Description du Cabinet du Roy. A partir de 1776, il améliore la laine des moutons français en acclimatant des mérinos espagnols (Manuel sur l’éducation des mérinos. Instructions pour les bergers). En 1778, DAUBENTON obtient enfin que l’histoire naturelle soit enseignée au Collège de France, et il en est le premier à occuper la chaire. Cinq ans plus tard, il  enseigne l’économie rurale à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort.

 

Après la Révolution, son attitude à la fois coopérative et modérée lui vaut d’être élu président du conseil d’administration du Jardin du Roy (1790) puis professeur au Muséum d’Histoire naturelle et à l’École normale supérieure. En 1793, il devient Président du Muséum, direction qu’il cède à Bernard de JUSSIEU pour se consacrer à la minéralogie qu’il enseigne au  Collège de France. Nommé sénateur par le Premier consul en 1799, il meurt dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 1800 d’une crise d’apoplexie. Il est enterré au Jardin des Plantes.

 

      TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016 

 

DAUBENTON, père de l’anatomie comparée

 

Dès 1753, Buffon et Daubenton posent un principe d’une grande importance dans l’histoire de la biologie et des sciences naturelles, ce qu’on appellera plus tard « l’unité de plan de composition ». Les animaux, ou du moins le plus grand nombre d’entre eux, sont construits sur le même plan. Ainsi dans sa description du cheval, Daubenton montre l’exacte  ressemblance de structure entre le squelette du cheval et celui de l’homme. Nous sommes ici à la naissance de l’anatomie comparée. Daubenton ouvre la voie à Cuvier qui fera bientôt de l’anatomie comparée un système cohérent.

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016Le 1er septembre 1762 DAUBENTON lit son "Mémoire sur des os et des dents remarquables par leur grandeur" à l’Académie des Sciences. Il s’attaque dans un premier temps aux croyances de l’époque : « la plupart de ces ossements ont passé pour des os de géants aux yeux des spectateurs qui se livrent sans réserve à leur goût du merveilleux… ». Il commence par les os du proboscidien du Cabinet (d’où vient le nom de mammouth). Ces pièces ne posent pas trop de problèmes d’identification, puisqu’il suffit, en somme, de les comparer avec un squelette d’éléphant, dont DAUBENTON dispose. Mais encore faut-il avoir la détermination de le faire !

 

DAUBENTON poursuit sa démonstration en prenant pour exemple un spécimen du Cabinet du Roy, un os considéré comme un tibia de géant, anciennement propriété de Gaston d’ORLEANS puis de LOUIS XIV et enfin de LOUIS XV. La marquise de POMPADOUR, selon la légende, tenait beaucoup à ce que cet os fût d’un géant. « … cet os paraissait avoir quelque rapport avec un tibia : en effet, il (en) aurait bien l’apparence (…) si on ne l’examinait avec toute l’attention que demandent les détails de l’ostéologie, pour distinguer chaque os en particulier dans les différentes espèces animales. »

 

Il poursuit sa démonstration et pose alors le principe de l’anatomie comparée : « Trouver à quelle espèce, ou au moins à quel genre d’animaux appartient un os isolé et inconnu, c’est une sorte de problème qu’on peut espérer de résoudre après avoir fait des observations sur une suite de squelettes aussi nombreuse que celle qui est au Cabinet du Roi (…) ». « J’ai réussi au-delà de mes espérances ; car je puis déterminer de quelle espèce était l’animal auquel cet os a appartenu, quoique je n’aie jamais vu d’animaux de cette espèce ni aucun de leur os. »

 

DAUBENTON montre en effet qu’il s’agit d’un radius de girafe par comparaison externe avec d’autres quadrupèdes dont il a les os. Cela, joint à la haute taille, donne un « portrait-robot » auquel ne peut guère correspondre que la girafe. A ses détracteurs, il répond que les indications de l’anatomie comparée la désignent de manière si forte que, si l’on voulait qu’il s’agisse d’un autre animal, c’est cette proposition là qui serait à démontrer. Il lui sera donné de constater lui-même, trente-trois ans plus tard, qu’il ne s’était pas trompé. En 1795, les armées de la République ayant envahi la Hollande, le cabinet d’histoire naturelle du gouverneur général est envoyé à Paris. Il comporte un squelette de girafe. Le naturaliste français Geoffroy SAINT-HILAIRE rapporte en 1840 que DAUBENTON encourut la disgrâce de la marquise de POMPADOUR pour avoir mis fin à la légende des géants !

 

DAUBENTON, précurseur de la minéralogie systématique

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016Du naturaliste DAUBENTON, l’histoire a surtout retenu l’oeuvre en anatomie comparée et en zoologie. Les dernières années de sa vie ont pourtant été essentiellement tournées vers la minéralogie : en 1793, lors de la création du Muséum d’Histoire Naturelle, on lui laisse le soin de choisir sa chaire, en tant que doyen d’âge des officiers du Jardin. Il crée ainsi la Chaire de Minéralogie, qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1800. Son sens aigu de la pédagogie suscite des vocations et non des moindres : pour la minéralogie on retient en particulier René-Just HAÜY, qui posera les bases de la cristallographie géométrique.

 

DAUBENTON a acquis dans le domaine des minéraux une connaissance fine en particulier par la mise en ordre des collections toujours grandissantes du Cabinet du Roy.  Il s’est détaché des seuls critères de beauté, de perfection ou de curiosité qui caractérisaient les cabinets. On lui doit ainsi les premières bases de la minéralogie systématique au Muséum. De son travail est né un Tableau méthodique des minéraux qu’il a perfectionné jusqu’en1796.

 

C’est la première nomenclature qui utilise les dénominations chimiques modernes proposées par Antoine LAVOISIER, Antoine DE FOURCROY, Claude BERTHOLLET et Guitton DE MORVEAU. Même si ce tableau n’est plus utilisé depuis longtemps, soulignons ces considérations, toujours d’actualité, relevées dans l’avertissement de ce tableau : « Les distributions méthodiques des minéraux sont aussi fautives que celles qui ont été faites pour les plantes et pour les animaux ; il n’est pas possible qu’elles soient d’accord avec la nature (…) ces méthodes, quoique très imparfaites, sont utiles, commodes et nécessaires pour l’étude de l’histoire naturelle. »

 

En termes de « publications » en minéralogie à proprement parler, on oublie très tôt ses travaux,comme le rappelle Georges CUVIER dans son éloge historique lu à la séance publique de l’Institut le 5 avril 1800, quatre mois après sa mort : « Il a publié cependant des idées ingénieuses sur la formation des albâtres et des stalactites, sur les causes des herborisations dans les pierres, sur les marbres figurés… ». En fait la rédaction de la partie « minéraux » de l’Histoire Naturelle par BUFFON est l’oeuvre majeure de DAUBENTON en minéralogie. Même si son nom n’apparaît pas dans la publication, les historiens des sciences s’accordent pour lui en attribuer la paternité.

 

DAUBENTON, l’inventeur du Mérinos français

 

Arrivé de Perse, via le pourtour méditerranéen, l’Afrique du Nord puis l’Espagne, le mouton à laine fine appelé par les Espagnols « Merina », est échangé à prix d’or. Les premières traces d’importation de laine fine à Arles datent de la période romaine. Jean-Baptiste COLBERT, l’un des principaux ministres de LOUIS XIV, favorise l’importation de reproducteurs  espagnols.

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016En 1749, LOUIS XV crée à Trianon une ménagerie domestique afin d’améliorer les croisements de race, les rendements et la qualité des produits alimentaires tels que le lait. En 1765, l’Intendant des Finances du Roy, Daniel-Charles TRUDAINE charge DAUBENTON de travaux sur l’amélioration des bêtes à laine, ce qui le conduit à voyager en Espagne puis à installer une première bergerie près de Montbard, à la ferme de Courtangy en 1776. Il expérimente en particulier des croisements avec des béliers Mérinos. Il développe des observations qu’il livre en 1777 dans son Mémoire sur l’amélioration des bêtes à laine et en 1779 dans son Mémoire sur les laines de France comparées aux laines étrangères.

 

Il fonde une autre bergerie à Alfort où il est de 1782 à 1788, titulaire de la chaire d’économie rurale. Le fait que l’Ecole d’Alfort acquiert une exploitation agricole (la Ferme de Maisonville) en 1783, dont la haute direction est confiée à DAUBENTON, ajoute à la probabilité que des croisements identiques à ceux de Montbard y sont alors pratiqués. En 1786, sur les conseils de DAUBENTON, LOUIS XVI délaisse Trianon, achète le domaine de Rambouillet pour y créer une ferme expérimentale et fait venir d’Espagne un troupeau de plus de 300 animaux. L’Espagne qui en gardait le monopole, consent cet envoi. Rappelons que Charles III d’Espagne est le cousin de Louis XVI. Cette importation a pour objectif d’améliorer la finesse de la laine grâce à des croisements entre les Mérinos et les races locales.

 

C’est à DAUBENTON, que l’on doit la réussite de ces expériences. Aujourd’hui, les Mérinos de Rambouillet sont les derniers spécimens au monde de la race originale. Au XVIIIème siècle, recherches zootechniques et recherches agricoles, deux domaines en pleine évolution, deviennent ainsi de véritables disciplines scientifiques.

 

    TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016

 

 

QUELQUES REPÈRES CHRONOLOGIQUES

 

1715 : mort de Louis XIV

1716 : le 29 mai, naissance de Louis Jean-Marie Daubenton ou d’Aubenton à Montbard

1739 : Buffon devient Intendant du Jardin du Roy

1742 : première venue à Paris de Daubenton, assiste aux cours d’anatomie

1745 : Daubenton nommé « Garde et Démonstrateur du Cabinet du Roy »

1749-1767 : en collaboration avec Buffon : Histoire naturelle, générale et particulière avec la Description du Cabinet du Roy, 15 volumes, Paris, Imprimerie Royale

1750 : Mémoire sur la connaissance des pierres précieuses

1754 : Mémoire sur l’albâtre / 21 octobre : il épouse sa cousine Marguerite Daubenton

1759 : Mémoire sur les chauves-souris

1762 : Mémoire sur les os et les dents remarquables par leur grandeur

1764 : Mémoire sur la différence de la situation du grand trou occipital dans l’Homme et dans les animaux

1768 : Mémoire sur le mécanisme de la Rumination et sur le tempérament des bêtes à laine

1772 : Observation sur les bêtes à laine, parquées pendant l’année

1777 : Mémoire sur l’amélioration des bêtes à laine

1778 : nommé professeur à la chaire d’Histoire Naturelle du Collège de France

1779 : Mémoire sur les laines de France comparées aux laines étrangères

1782-1787 : Encyclopédie méthodique « Histoire naturelle des animaux », Paris, Panckoucke, Liège, Planteux

1783 : nommé professeur à la chaire d’économie rurale de la toute récente Ecole Vétérinaire d’Alfort

1788 : mort de Buffon

1793 : le Jardin du Roy devient Muséum d’Histoire Naturelle. Daubenton en devient le premier directeur

1799-1800 : dans la nuit du 31 décembre, Daubenton meurt. Une stèle sera élevée dans l’enceinte même du Jardin des Plantes et sa dépouille y sera déposée.

 

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016

Références bibliographiques

Daubenton naturaliste : La Chauve-souris et l’Eléphant, Cédric Crémière

 

Daubenton, un héritage naturalisé, Amandine Péquignot

 

Daubenton et la Minéralogie au XVIIIe siècle, Benjamin Rondeau

 

Daubenton et l’os de girafe du Cabinet du Roi, une méthodologie exemplaire, auteur inconnu (fiches documentaires du Musée Buffon)

 

 

PROGRAMMATION CULTURELLE 2016

 

La programmation culturelle du Musée et Parc Buffon de Montbard s’articule autour de plusieurs aspects de la personnalité scientifique de DAUBENTON : son rôle dans la naissance d’une science, la paléontologie et le glissement des cabinets de curiosités aux cabinets d’histoire naturelle, son travail de précurseur dans le domaine de la minéralogie, l’invention du Mérinos en France et plus généralement la question animale, la zoologie et l’anatomie comparée. Ces thématiques seront abordées à travers une exposition temporaire d’avril à octobre au Musée Buffon, un cycle de conférences, des événements grand public, la participation aux grands événements nationaux. Les enfants seront sensibilisés par le travail pédagogique mené tout au long de l’année dans le cadre des animations scolaires.

 

RENCONTRES ECLAIREES

 

Le tricentenaire de la naissance de Daubenton permettra de faire un état des lieux de l’héritage scientifique de Daubenton et de s’interroger sur son rôle dans le paysage scientifique du XVIIIe siècle. Ces rencontres seront organisées en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle sous forme d’un cycle de rencontres autour de l’histoire des sciences et dans les domaines de l’anatomie comparée, de la minéralogie, de la création du Mérinos en France au XVIIIe siècle ou encore de la contribution de  Daubenton à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.

 

Lieu : Musée Buffon, Montbard / Muséum

Date : de mai à novembre, un événement par mois.

 

 

Retrouvez dans la rubrique des Rendez-vous de Côte d'Or tous les évènements et leurs descriptifs complets estampillés "Tricentenaire Daubenton" avec le logo ci contre ... sous lequel vous trouverez le calendrier ...

 

 

 

 

ÉVÈNEMENTS SYMBOLIQUES "Bon anniversaire Daubenton !"

 

La présence de DAUBENTON dans la Ville est avant tout liée aux bâtiments et monuments qui lui sont dédiés : maison natale, villa, statue du Parc Buffon… Pour le jour symbolique de l’anniversaire des 300 ans de sa naissance, le dimanche 29 mai 2015, plusieurs événements seront organisés : dévoilement de la nouvelle plaque sur sa maison natale et découverte de la statue de Daubenton restaurée rencontres et conférences en présence de Bruno DAVID, Président du Muséum national d'Histoire naturelle, de Christine LANG, directrice de la Bergerie Nationale de Rambouillet et de Jean-Marc BIDOIRE, technicien d'élevage.

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016Les événements nationaux entretiendront tous un lien étroit soit avec DAUBENTON le naturaliste, soit avec DAUBENTON le montbardois.

 

La Nuit des Musées, samedi 21 mai : ambiance musicale et lumineuse pour cette visite du musée dans l’ambiance des cabinets du XVIIIe siècle. Port du masque obligatoire.

 

Les Journées Nationales de l’Archéologie, vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 juin en partenariat avec l’Inrap Grand-Est Sud.

 

La 20ème Nuit Internationale de la chauve-souris aura lieu le week-end du 27 au 28 août 2016 !

 

Les Journées Européennes du Patrimoine, samedi 17 et dimanche 18 septembre ouverture exceptionnelle des jardins de la villa DAUBENTON, sculpture sur arbre…

 

 

 

Crédit photos Arcives Nationales, Bibliothèque Nationale de France, Musée Buffon, Marie Quiquemelle

 

 

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016Musée Buffon

 

Rue du Parc

 

21500 MONTBARD

 

Tél : 03 80 92 50 57

 

03 80 92 50 42

 

musee-site-buffon@montbard.com

 

 

 

TRICENTENAIRE DAUBENTON ECO DES COMMUNES 2016

 

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