Parceque le projet de la gastronomie est un grand projet structurant pour Dijon et « qu’il verra le jour de toute façon », Benoît WILLOT, Président CGPME Côte d’Or, Vincent MARTIN, Président FRTP Bourgogne, Frédéric DEMONGEOT, Président FFB Côte-d’Or, Xavier MIREPOIX, Président CCI Côte-d’Or demandent à Emmanuel Bichot, Président du groupe d’opposition municipale AGIR POUR DIJON, l’arrêt du recours devant le Tribunal Administratif concernant la Cité de la Gastronomie qui va retarder l’investissement de 250 000 000 d’euros au bénéfice des entreprises locales et le rayonnement de Dijon. A ceux-ci, Emmanuel Bichot répond qu'il ne veut pas polémiquer mais qu'il agit dans l’intérêt des contribuables comme des entreprises locales.
Quel est le point de vue des acteurs économiques à ce sujet ?
Pour Benoît WILLOT, Président CGPME Côte-d’Or
Nous soutenons le projet de la Cité de le Gastronomie car c'est un grand projet structurant de l'agglomération dijonnaise, il contribue au rayonnement de Dijon, à son statut de capitale régionale et donne du travail à nos entreprises locales.
Aujourd'hui le projet est bloqué du fait du recours suspensif devant le Tribunal Administratif effectué par Emmanuel Bichot Président du groupe d’opposition municipale AGIR POUR DIJON.
Or nous rappeleons que :
- Les prix de cession et d'acquisition de l'hôpital ont été définis par les instances publiques et officielles
- In fine la Cité de la Gastronomie verra le jour.
- Actuellement, le prix du gardiennage des bâtiments (ancien hôspital) est de 100 000 euros par mois
- Le projet avait été voté par l'opposition et seul Emmanuel Bichot et son groupe ont effectué ce recours.
Les conséquences économiques du recours suspensif bloque ce projet très important pour :
- l'activité de nos entreprises qui avaient commencé à se positionner auprés d'Eiffage,
- les commerçants qui se positionnent pour être dans la galerie marchande de la cité de la gastronomie,
- la venue des nombreux visiteurs avec les retombées économiques.
"Aussi je demande à Emmanuel Bichot de retirer son recours qui va retarder le démarrage de l'opération, s'il aime les entreprises locales, car sur le fond l'opération va se réaliser et les raisons politiques ne doivent pas bloquer l'économie.
Emmanuel Bichot pourra par la suite exprimer son contre-pouvoir politique en suivant l'évolution des attributions de projet... ça c'est de l'intervention politique efficace !"
Pour Frédéric DEMONGEOT, Président FFB Côte d’Or
"La Cité de la Gastronomie est un projet majeur de L'agglomération dijonnaise et nos entreprises ne peuvent être otage de stratégies politiciennes... Nous souhaitons que le projet se fasse le plus rapidement possible... On a rendez-vous avec les climats de Bourgogne, nos commerçant en ont besoin."
Pour Vincent MARTIN, Président FRTP Bourgogne
"La Cité de la Gastronomie, c'est 250 00000 d'euros de travaux avec de nombreux emplois à la clé, les élus doivent agir pour le bien des entreprises locales, je demande donc à Emmanuel Bichot de retirer ce recours politicien et qui sent le règlement de compte politique."
pour Xavier MIREPOIX, Président CCI Côte d’Or
"Dans une situation économique peu brillante, on ne peut se passer de ces travaux, les commerçants qui ont perdu ces dernières années 10% de leur chiffre d'affaires ont besoin d'une dynamisation de Dijon et de son aglomération... on ne peut s'assoir sur ce projet économique et ne devons pas subir ces batailles politiques."
Et le point de vue d'Emmanuel BICHOT, président du groupe AGIR POUR DIJON
"Ces arguments développés par les 4 présidents sont les mêmes que ceux tenus par M. François REBSAMEN il y a dix jours. Je ne veux pas m’inscrire dans la polémique mais souligner trois problèmes et une exigence forte :
- Le premier, c’est que les entreprises locales ne bénéficieront que partiellement de cette opération. Elle a été attribuée sans appel d’offres à un grand groupe national du BTP qui en sera par conséquent le principal bénéficiaire. En outre les principaux partenaires présentés par Eiffage lors de la signature de la promesse de vente le 2 février dernier ne sont pas dijonnais. Les entreprises locales risquent de n’avoir que la portion congrue. Je suis étonné d’ailleurs que les organisations professionnelles soient restées aussi silencieuses depuis plus de deux ans.
- Le second, c’est que ce projet, qui ne devait « rien coûter au contribuable », mobilise à ce stade près de 31 millions d’euros d’argent public, sans compter le prix d’achat au CHU fixé à un niveau très bas pour faciliter le bouclage financier. La ville de Dijon, qui devait rester propriétaire du pôle culturel (environ 5000 m2), a décidé au dernier moment de tout céder, se privant ainsi d’un droit de regard ultérieur.
- Le troisième, c’est que la vente n’est pas imminente contrairement au discours officiel. Le projet a déjà pris deux ans de retard et de nombreux problèmes ne sont pas résolus. Une vingtaine de conditions suspensives sont prévues dans la promesse de vente, dont le recours de la société SEGER au tribunal administratif de Dijon. Ou encore, pour citer un autre sujet qui fait débat, l’autorisation de créer un multiplexe de cinéma. Dans ce contexte, notre recours ne vient pas boquer des travaux qui pourraient démarrer « dans quelques mois », c’est un faux-procès !
Dans l’intérêt des contribuables comme des entreprises locales, il nous paraît nécessaire de lancer un appel d’offres, dans le cadre d’une procédure contractuelle."
Pour en savoir plus sur le projet, lire l'article
Coup d'envoi pour la Cité internationale de la gastronomie et du vin à Dijon !