Tous les possibles de la forêt avec le GIP du futur Parc National

19 juillet 2016

La forêt n’est-elle pas un formidable support d’apprentissage, à la fois vivant et ludique, pour mieux comprendre la nature qui nous entoure ? Il y a un an, Guy Durantet, Président du conseil d’administration du GIP du futur Parc National des Forêts de Champagne Bourgogne annonçait que le territoire et les instances nationales se lançaient dans la la poursuite du projet du Parc national, 11ème du nom, celui de nos forêts feuillues façonnées par nos anciens.

 

 

A l’époque il exprimait « Fortes de cet intérêt confirmé, dès le mois de juin, 120 personnes se sont de nouveau mobilisées autour de l’équipe du GIP pour débattre des enjeux de demain sur le tourisme, les patrimoines naturel et bâti, l’eau, la culture, l’éducation à l’environnement…Que celles-ci en soient vivement remerciées. D’autres thématiques sont à lancer ou à relancer en réunissant toutes les conditions d’un dialogue efficace (forêt, agriculture, chasse, économie). À travers cette mobilisation s’expriment de fortes aspirations à faire de ce Parc un levier de développement pour notre territoire qualifié d’hyper-rural, mais également des inquiétudes qu’il nous faut entendre et prendre en compte. C’est d’ailleurs le message que l’État français nous a rappelé le 18 septembre sous la signature de la Ministre de l’environnement, c’est ce pourquoi nous sommes en marche : « un projet ambitieux et porteur de développement ».

C’est cet élan qui nous anime. Il doit nous permettre de rassembler, au-delà de tout clivage sectoriel et des intérêts particuliers, l’ensemble des acteurs pour écrire maintenant la réglementation qui s’appliquera en cœur(s) de Parc, dessiner ce(s) coeur(s) et rédiger la Charte. Finalement, il nous faudra écrire un projet commun dans lequel chacun s’y retrouve, chacun de nous accepte de perdre un peu pour gagner plus, pour gagner collectivement. Ce sont ces pistes d’espoir pour demain que nous vous invitons à découvrir dans les pages suivantes, à la lumière de la stratégie élaborée pour notre territoire et illustrée par des exemples de retombées économiques dans les autres parcs nationaux français. »

 

    GIP BOURGOGNE CHAMPAGNE MARIE QUIQUEMELLE ECHO DES COMMUNES 2016GIP BOURGOGNE CHAMPAGNE MARIE QUIQUEMELLE ECHO DES COMMUNES 2016

 

Le futur Parc national, un exercice d’intelligence et d’innovation collective...

 

En signant le 7 mars 2016 l’arrêté de prise en considération, l’Etat, par son Premier ministre,  reconnait « que le projet de parc national de forêt feuillue de plaine permet une protection et une gestion pérenne d’un patrimoine naturel et culturel exceptionnel et le maintien durable d’activités humaines compatibles avec cette protection et cette gestion. »

Cet arrêté confirme les propos de la Ministre de l’Environnement, dans son courrier du 18 septembre 2015, souhaitant «  un projet ambitieux et porteur de développement ». C’est donc un nouvel élan qui va animer les acteurs de notre territoire rassemblés au sein du GIP. Il doit, dans un exercice d’intelligence collective, nous rassembler, au-delà de tout clivage sectoriel et des intérêts particuliers, pour dessiner les cœurs, écrire la réglementation qui s’y appliquera et rédiger le projet de développement, vision de notre territoire à 15 ans. Ce travail est déjà bien avancé suite à la reprise du dialogue avec les acteurs économiques, agricoles et forestiers, initiée par le nouveau Préfet coordonnateur, qui nous permet d’avancer sur la rédaction de la Charte, travail engagé dès juillet 2015.

La Charte c’est l’écriture d’un projet commun dans lequel chacun doit s’y retrouver en acceptant de partager une vision commune pour gagner collectivement. Protection et développement y seront traités de façon équilibrée. L’innovation y aura toute sa place pour accompagner les initiatives socioéconomiques. À nous de transformer l’opportunité que représente le Parc national en un réel outil au service des femmes et des hommes qui vivent et travaillent sur ce territoire. Appuyons nous sur une stratégie scientifique ambitieuse, sur les leviers techniques et financiers générés par le Parc national. Prenons toute la place qui nous revient dans ce projet unique pour notre territoire rural dont la richesse est et restera la valorisation de nos ressources naturelles. Ce sont ces pistes d’espoir pour demain que nous vous invitons à découvrir à la lumière d’une stratégie élaborée pour notre territoire et illustrée par des exemples de retombées économiques dans les autres Parcs nationaux français.

 

 Marcel Jurien de la Gravière, Marie-Claude Lavocat, Dominique Barthélémy

 

Président : Marcel Jurien de la Gravière, maire de Montigny-sur-Aube,
Première vice-présidente : Marie-Claude Lavocat, conseillère départementale et maire de Châteauvillain,
Deuxième vice-président : Dominique Barthélémy, représentant du syndicat des forestiers privés de Haute-Marne.

Tous trois élus lors de l'assemblée générale à Chateauvillain le 27 juin.

 

Aujourd’hui qu’en est-il ?…Quelles sont les prochaines étapes ?

 

Aujourd’hui reconnu par l’Etat comme un territoire digne d’être le onzième Parc national français, il nous reste à donner du concret à notre projet en rédigeant la charte de notre futur Parc national. Cette charte, c’est l’occasion de nous projeter à 15 ans, de définir ensemble les ambitions de notre projet sur les plans économique, social, culturel et de préservation des patrimoines. Plus concrètement, il s’agit de définir les actions à mettre en œuvre dès la création du Parc national. Le chemin ne sera pas facile. Il nous faut rassembler tous les acteurs pour travailler ensemble. Il nous reste des sujets complexes à aborder, comme la réglementation à mettre en place dans le(s) futur(s) cœur(s) de parc afin de garantir la préservation de nos patrimoines les plus précieux (marais tufeux, prairies humides, cigogne noire, petit patrimoine, forges…). De nouveaux sujets sont à traiter, tels que la place de la chasse, activité essentielle à notre territoire, notamment afin de réguler les populations de gibier. Avec ce projet de charte en main, l’équipe du GIP mènera une large campagne d’information, des rencontres seront organisées avec les élus, les propriétaires et les gestionnaires forestiers et agricoles. Par ailleurs, des réunions publiques seront proposées dans les 129 communes du territoire pour répondre aux préoccupations des habitants.

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Une fois ce travail terminé, la seconde partie de l’année 2016 sera consacrée à recueillir l’avis de chaque habitant. Une enquête publique sera organisée dans chacune des communes appelée à composer le futur Parc national. Chacun pourra s’exprimer. Tous les avis seront pris en compte par des commissaires enquêteurs indépendants. Ils soumettront la synthèse de ce qu’ils auront entendu et feront des propositions en conséquence pour  amender la charte du Parc national. Après toutes ces étapes, la décision de transmettre notre projet au Premier ministre  pour créer le parc national des forêts feuillues de plaine sera prise par l’Assemblée générale du GIP, soit plus de 200 représentants de chaque composante de notre territoire (élus des communes, membres d’associations, représentants des filières économiques...). L’ensemble des parlementaires français ont plébiscité les nouvelles orientations des parcs nationaux.

  

Un projet ambitieux et porteur de développement !

 

La loi vise à rechercher un juste équilibre entre préservation de l’environnement et développement économique. C’est sur cette base qu’a été initiée la création du 11e Parc national. Afin de donner toute sa place à l’économie, des élus, des habitants et des entrepreneurs ont élaboré une stratégie pour notre territoire. Ils ont proposé un positionnement unique en France pour le promouvoir au travers du futur parc national. L’objectif de ce travail est de faire du Parc national une opportunité pour chacun d’entre nous. Les atouts apportés par la création d’un parc national sont multiples. Ses retombées, qu’elles soient directes ou indirectes, se retrouvent dans le domaine de l’environnement, de la vie sociale et culturelle ou encore de l’économie. Pour mesurer les futures retombées du parc national des forêts de Champagne et Bourgogne, observons les expériences des dix parcs nationaux français. Bien sûr, chaque Parc a sa propre identité mais ces exemples laissent imaginer l’ampleur des projets qu’un parc national peut mobiliser. À nous de nous projeter et de décliner ces projets sur notre territoire ! Ce qui caractérise notre territoire, c’est sa relation homme-forêt si singulière.

 

Dans le futur Parc national, que je sois habitant, nouvel arrivant, entrepreneur, touriste, j’aurai ma place et je pourrai…  Je pourrai m’y divertir…

 

Afin d’allier découverte de la nature et sport, le Parc national de Port-Cros et l’UCPA (Union nationale des Centres Sportifs de Plein Air) ont signé une convention qui a permis en 2015 aux élèves de quatre collèges de la Région PACA de découvrir le milieu marin à travers la plongée sous-marine et le kayak de mer. « Ne souhaitons-nous pas l’épanouissement de nos enfants en pleine nature, au travers d’une grande diversité d’activités sportives, de loisirs et de découverte mises en œuvre par des professionnels ? »

La chasse est un enjeu fort sur le territoire du Parc national des Cévennes. Elle vise à donner la priorité aux chasseurs locaux. Avec eux, un des objectifs visé est d’assurer l’équilibre entre faune sauvage, activités forestières et agricoles. Le Parc national organise tous les ans une discussion dans chaque vallée entre scientifiques, chasseurs, propriétaires, forestiers et agriculteurs pour définir les plans de chasse nécessaires au bon équilibre entre les différents usages. En complément, le Parc national accompagne financièrement diverses actions en faveur de la chasse pour un montant total d’environ 40 000 € par an : gestion des déchets, restaurations de haies, protection des jardins potagers et des vergers privatifs, actions ponctuelles sur la sécurité… Pour André Theron, Président de la fédération départementale de chasse de Lozère « Le Parc national des Cévennes a toujours privilégié le droit de chasse aux propriétaires et aux habitants du Parc. Il est dommage que la chasse dans le département ne se passe pas partout aussi bien que dans le cœur du Parc national. Pourquoi ne pas faire de notre Parc national un territoire exemplaire valorisant à la fois l’expérience des chasseurs locaux et les produits associés à la chasse (tourisme, venaison...) »

 

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Je pourrai m’y instruire…

 

En 2014, le Parc national de la Vanoise a proposé 290 animations pilotées par des agents ou gardes-moniteurs : soirées projection/rencontre, randonnées de découverte du Parc, animations dans des refuges, observations de terrains… Au total, 10 748 personnes sont venues à ces évènements pour mieux comprendre les milieux montagneux environnants ! Imaginez la vie de vos villages, profitant de nombreuses animations : documentaires suivis de débats, randonnées thématiques comme des soirées guidées à l’écoute des bruits de la forêt, rencontres avec des scientifiques pour comprendre la longue évolution des arbres…

 

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Dans le cœur du Parc National du Mercantour, 22 accompagnateurs en montagne accueillent chaque été près de 4 500 visiteurs qui viennent découvrir les gravures rupestres de la vallée des Merveilles. De juin à septembre, cela représente 260 à 290 jours de travail pour guider les randonneurs dans les alpages à 2 000 mètres d’altitude. Cette mission déléguée par le Parc national génère un chiffre d’affaire qui s’élève à 60 000 € par an en moyenne, contribuant ainsi au maintien de la pluriactivité des emplois en zone de montagne.

Paul Servel, Président du Syndicat Local « Merveilles, Gravures et Découverte » (SLAM) « Les membres du SLAM justifient d’une expérience de plusieurs années sur le site archéologique de la vallée des Merveilles. Ils entretiennent des liens privilégiés avec le Parc national du Mercantour. Dans le cadre d’un partenariat entre les deux structures, les accompagnateurs organisent les visites tout au long de l’été. Lors de ces rencontres, il faut savoir écouter et sensibiliser le public. Nous avons pleinement conscience que pendant ces échanges, se joue, un peu tous les jours, la préservation du site. »

 

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Je pourrai développer une activité économique en lien avec les ressources de la forêt et du territoire !

 

Pour Élisabeth Medard, Présidente de la communauté de communes de la vallée d’Aspe « Pour notre village de 80 habitants, le Parc national des Pyrénées est une chance et une émulation. Avec les services du Parc national et en s’appuyant sur ses partenaires, nous avons relancé le projet de station de ski de fond du Somport. Ce projet situé en coeur de Parc est source d’emploi et de notoriété pour notre commune. Être dans un parc national, c’est bénéficier d’une notoriété internationale que notre petite vallée n’aurait jamais pu avoir seule ; c’est aussi une garantie pour les futurs visiteurs d’une excellence, d’un territoire à fort potentiel patrimonial et  environnemental. »

 

La filière bois…

 

Le Parc national des Pyrénées a soutenu financièrement l’association d’artisans menuisier-ébéniste « L’Ostau deu Mobles Bearnés » à hauteur de 15 000 € permettant d’engager un projet global de 150 000 €. L’objectif est d’impulser une nouvelle dynamique pour la filière bois dans l’artisanat en Béarn. Tout en ayant une approche circuits courts, ce programme comprend plusieurs volets : sensibilisation du grand public et des professionnels, mise en réseau des producteurs et artisans via la création d’un site internet d’annonces de bois locaux, mise en place d’un atelier collectif pour la restauration de meubles anciens de style béarnais, développement de nouvelles lignes contemporaines de meubles. Ainsi, ce projet participe au développement économique du territoire en valorisant la ressource locale. Il contribue également à la conservation d’un patrimoine culturel. Et si le futur Parc national, en travaillant sur la mise en réseau des acteurs de la filière bois, aidait à développer un esprit filière, de l’amont à l’aval, et à relancer l’innovation pour trouver de nouveaux usages aux bois de nos forêts ?

 

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La filière laine…

 

Dans le Parc national du Mercantour, la laine des brebis « brigasque », race locale de la vallée de la Roya, est de nouveau mise en valeur pour des usages de feutre vestimentaire (chapellerie, gilet, chausson…). Considéré initialement comme un sous-produit agricole, le prix de vente de la laine a été multiplié par 10 pour les éleveurs, les aidant ainsi à diversifier leur revenus et à gagner en autonomie financière. Quant au Parc national des Cévennes, il accompagne des éleveurs de

brebis pour faire renaître la filière laine. Désormais convaincus de la qualité de leur produit, ils ont souhaité le valoriser à travers de nouveaux débouchés. Ainsi, en 2015, ces éleveurs ont trié et ramassé 4 tonnes de laine puis relancé la fabrication de couettes et de fil en laine locale. Patrick Mayet, éleveur de brebis raïoles et co-fondateur du collectif Raïolaine raconte «Grâce à l’implication du Parc national des Cévennes, notre initiative collective de valorisation des laines issues de la race locale, la Raïole, s’intègre parfaitement sur le territoire. Son appui technique nous a permis de valoriser au mieux nos laines en proposant, par exemple, un fil en laine locale pour la création des tapis du Mobilier National, qui a pour mission de meubler les bâtiments officiels de la République française. »

 

Le tourisme

 

Les parcs nationaux ont créé une marque « Esprit parc national ». Cette marque est mise à disposition des opérateurs du territoire qu’ils soient hébergeurs, restaurateurs, guides conférenciers, encadrants d‘activités de pleine nature… Lancée en juillet 2015 par le Président de la République, elle regroupe déjà une centaine  d’opérateurs. Ceux-ci bénéficient de la communication nationale portée par l’ensemble des parcs nationaux.

 

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Vincent Guiffant, Chambre d’hôtes «La villa d’orient» témoigne : « Mon hébergement étant situé dans le cœur du Parc national des Calanques, je me sens un acteur privilégié de ce territoire et de cette nouvelle aventure. Je souhaite contribuer à la prise de conscience collective de sa richesse et de sa fragilité. Avec la marque Esprit parc national je deviens un ambassadeur du Parc qui porte des convictions qui vont au-delà de l’activité économique. »Le parc national n’est-il pas une opportunité pour mettre en lumière le travail des artisans (bois, pierre..), apiculteurs, éleveurs, pisciculteurs, restaurateurs… qui sont détenteurs de savoir-faire et travaillent sur nos territoires dans le respect des ressources locales ?

 

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Je pourrai m’installer dans des villages préservés et mis en valeur

 

Dans le cœur du Parc national des Cévennes, l’ambition est de faire revivre l’architecture traditionnelle, notamment pour la réfection des toitures en lauze. Cela peut sembler être une contrainte, mais l’établissement public cévenol a su en faire une force en investissant en moyenne 200 000 euros par an dans la rénovation du bâti ancien, permettant ainsi de financer les surcoûts imposés aux habitants. Cette ambition et cet effort ont contribué à relancer des filières traditionnelles de savoir-faire artisanaux : lauze calcaire, lauze de schiste, bâti en pierre sèche. Ces savoir-faire sont désormais enseignés dans des centres de formations locaux qui ont développé des techniques de construction très abouties autour de matériaux anciens.

Cathie O’Neill, Directrice de l’association des Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches explique « Le Parc national des Cévennes est à l’initiative de la création de notre association. Elle compte 40 membres professionnels issus de 14 départements et 8 régions. Depuis 2009, 85 % des personnes formées chez nous ont monté leur entreprise ou travaillent toujours dans la filière pierre. Aujourd’hui, le marché s’ouvre grâce au travail concerté entre des partenaires professionnels, associatifs, institutionnels et syndicaux. Les professionnels sont de plus en plus sollicités pour des chantiers privés et publics. »

 

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En 2013 et 2015, le Parc national des Pyrénées a soutenu sept projets de conversion de l’éclairage, à hauteur de 24 463 € pour un budget global de 101 000 € (76 362 € provenant des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées).

Pour Jean-Bertrand Dubarry, Maire d’Aulon, commune engagée dans un projet de conversion de l’éclairage public avec l’appui financier et technique du Parc national des Pyrénées « L’éclairage choisi a mis en valeur nos ruelles ainsi que des détails de notre architecture locale. Cela a initié des visites nocturnes par le Pays d’Art et d’Histoire des vallées d’Aure et du Louron. Ainsi, en 2013, nous avons obtenu le prix du ciel étoilé décerné par EDF et le SDE, avec une récompense de 5 000 €. Nous avons également baissé notre facture d’éclairage de 40%. »

 

Et si le Parc national facilitait la restauration de nos fermes et maisons rurales des 18ème  et 19ème siècles, en accompagnant leur rénovation énergétique tout en promouvant les savoir-faire et matériaux locaux … toitures en lave, pierre de Bourgogne… ?

 

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