En cette période de grand nettoyage de printemps, la ville de Dijon lance une grande campagne Propreté urbaine sur le thème : Stop ! Les incivilités prennent trop de place !

Nathalie Koenders, première adjointe déléguée à l'administration générale, à la démocratie locale, au personnel, à la tranquillité publique et au plan de sauvegarde et Jean-Patrick Masson, adjoint délégué à l'énergie, au patrimoine municipal et à la propreté ont présenté la campagne qui doit faire prendre conscience aux habitants que la propreté est l'affaire de tous.

Nathalie Koenders et Jean-Patrick Masson ont rappelé que la propreté est l'affaire de tous, aussi dans un premier temps la ville souhaite sensibiliser la population sur l'enjeu des incivilités qui non seulement coûtent cher au contribuable mais aussi dégradent le cadre de vie, ensuite, comme le rappellent les visuels de la campagne, les contrevenants seront passibles d'une amende de 68€.

Les incivilités, c'est quoi ? "Certaines incivilités telles que les déjections canines sont clairement reconnues en tant que telles, mais le jet de chewing-gum et cigarettes sont des gestes banaux et ne sont pas reconnus comme des incivilités, nous devons donc par la pédagogie changer le regard des citoyens... globalement notre ville est propre mais il nous faut maintenir un niveau de propreté le plus haut possible et pour ce faire, le rôle des habitants est indispensable". De nombreuses opérations vont être mises en place, comme par exemple, une opération de sensibilisation avec les commissions de quartier. "Ensuite, si malgré les actions de prévention certaines personnes continuent les incivilités, pour ces presonnes qui ne comprennent que lorsqu'elles sont verbalisées, elles recevront une amende forfaitaire de 68€".

5 visuels pour dénoncer 5 gestes à éliminer à jamais des mauvaises habitudes

Dijon est une ville propre où les efforts sont faits et c’est globalement reconnu. La municipalité cherche depuis des années à maintenir un haut niveau de propreté à travers l’action quotidienne de ses services.
Cette campagne propreté a donc pour but de renforcer le degré de prise de conscience et le civisme des habitants. Le message est sans ambiguïté. Une opération d’envergure, dans tous les quartiers de la ville de Dijon, pour dire stop aux mégots, aux canettes, aux papiers gras, aux chewing-gums ou aux déjections canines abandonnés sur l’espace public.
Après de nombreuses actions de prévention et de sensibilisation menées ces dernières années, la municipalité franchit un cap en intégrant à l’opération un volet répression. Les auteurs d’actes d’incivilités, quotidiens et parfois jugés anodins, seront désormais sanctionnés à hauteur de 68€ grâce à une nouvelle disposition législative.

LES DEUX TEMPS DE LA CAMPAGNE

PRÉVENTION
Une première vague d’affichage massive s’engage depuis début avril sur plusieurs supports (panneaux publicitaires, journaux, réseaux sociaux, trams, bus, camions de collecte de déchets…).
Durant cette période de sensibilisation, les agents de la police municipale et de la brigade verte rappelleront la loi aux contrevenants et distribueront à certaines occasions des cendriers de poche et des flyers d’information.
À la prochaine rentrée scolaire, des actions pédagogiques seront menées sur le thème de la propreté dans les écoles primaires dijonnaises. Cette question sera aussi abordée par le conseil municipal des enfants.

SANCTION
À partir du 21 juin 2017, les agents de la brigade verte et de la police municipale verbaliseront ces infractions à titre expérimental et à compter du 21 septembre 2017, la verbalisation deviendra la règle.
Les auteurs d’incivilités sont passibles d’une amende forfaitaire de 68€. Une contravention de troisième classe nouvellement créée par le décret du 25 mars 2015 pour tout déchet jeté dans un lieu public. Les policiers municipaux seront habilités à verbaliser sur cette base sans avoir besoin de recourir à un arrêté municipal.
La ville prévoit en outre des actions de terrain ciblées dans les parcs, les rues et les quartiers les plus touchés par ces actes d’incivilités.

UNE OPÉRATION QU’ON QUALIFIERA DE "GRAND NETTOYAGE DE PRINTEMPS"
L’idée est, avec cette envie d’impliquer à ce stade (premier temps :
informer/sensibiliser/prévenir) les citoyens, de lancer une action participative sur une période définie (entre 15 jours et 1 mois) et sur l’ensemble des rues piétonnes du coeur de ville. Demander à chacun d’être exemplaire mais aussi inciter chacun à ne pas hésiter à réparer une incivilité commise par autrui (ramasser un papier gras qui traîne, un mégot…). Des actions citoyennes participatives, sur d’autres secteurs de la ville, avec les commissions de quartier sont également envisagées.
POUR SE FAIRE :
- Déploiement de la brigade verte pour des tournées de sensibilisation sur le secteur considéré.
- Mise en place de grands panneaux explicatifs de cette opération dans nos rues piétonnes (qui pourraient servir aussi de panneaux provisoires à chewing-gum comme on les a vus dans d’autres villes).
- Distribution de goodies (cendriers de poche, également valables pour les chewing-gum, sacs à dogs).
- Distribution de faux PV.

LA BRIGADE VERTE FÊTE SES 5 ANS !
Créée le 1er mars 2012, la brigade verte de Dijon a pour mission essentielle de préserver le cadre de vie des citadins.
Rattachés à la tranquillité publique comme la police municipale, 10 agents de surveillance de la voie publique forment la brigade verte. Cette équipe spécialisée promeut une certaine conception de la propreté de la ville et du savoir-vivre ensemble. Patrouillant en binôme dans les rues, de 7h30 à 19h30, ces agents connaissent leur territoire, les zones et les horaires où leur présence sera la plus efficace. Ils peuvent faire jusqu’à 15 kilomètres par jour à pied.
Un chien qui n’est pas tenu en laisse, une poubelle sur le trottoir quand elle ne devrait pas s’y trouver, un objet encombrant laissé sur la voie publique, des dégâts occasionnés par un chantier…
La brigade verte prévient avant de sanctionner. Mais au-delà du dialogue, elle est également amenée à réprimer une infraction qui ne peut être justifiée valablement.
Les contrevenants s’exposent alors à une amende de 68€ en cas de jets de déchets dans l’espace urbain ou encore de 135€ pour le fait d’embarrasser la voie publique avec des objets encombrants.
En 2016, la brigade verte est intervenue à 8 896 reprises et a dressé 145 contraventions.

Contacter la brigade verte au 03 74 80 51 53 (standard police municipale).

LES SERVICES MUNICIPAUX EN ACTION
Les agents de la brigade verte, du service de propreté urbaine, du service hygiène et santé et de la police municipale oeuvrent toute l’année pour assurer un niveau de propreté optimal au centre-ville et dans tous les quartiers dijonnais.
LE BALLET DES AGENTS D’ENTRETIEN
Soixante-deux agents municipaux du service de la propreté urbaine sillonnent chaque jour la ville.
Caniveaux, trottoirs, voies piétonnes, places… Rien n’échappe au service de propreté urbaine sur l’ensemble des 350 kilomètres de voies publiques. Les détritus sont récupérés par les 13 balayeuses de la ville (propreté mécanique) et les cantonniers (propreté manuelle). Le rythme de passage des équipes fonctionne sur le principe d’une fréquence élevée pour les voies du centre-ville et d’une fréquence adaptée pour celles des quartiers extérieurs.
Le service propreté urbaine nettoie toutes les voies publiques et certaines voies privées ouvertes à la circulation. Les trottoirs revêtus d’asphalte, de dalles ou de pavés bénéficient d’un nettoyage mécanique grâce à six laveuses quand l’accès est possible (il faut une largeur d’au moins 1,65 mètre). Les trottoirs non revêtus (surface sablée) font l’objet d’un nettoiement manuel.
NETTOYAGE DES RUES DU CENTRE-VILLE
5 à 7 passages par semaine
Balayage mécanique 1 à 2 passages par semaine
Lavage mécanique 5 à 7 passages par semaine