Sauvages, la nouvelle exposition du Jardin des Sciences

Sauvages, la nouvelle exposition du Jardin des Sciences

Info+ :

Jardin des sciences - Planétarium
Parc de l’Arquebuse
14, rue Jehan de Marville
1, avenue Albert 1er
21000 DIJON

Entrée libre
museum@ville-dijon.fr
www.ma-nature.dijon.fr / www.dijon.fr
Renseignements : 03 80 48 82 00
Du 8 avril 2017 au 7 janvier 2018


10 avril 2017

Malins, vilains, gredins ! Ils ont des poils, des crocs, des griffes... Ils sont là depuis des milliers d'années. Ils se côtoient dans la nature et pourtant chacun a des caractéristiques et un mode de vie particulier. L'arrivée de notre espèce Homo sapiens et le développement de ses activités ont constitué une réelle menace pour ces animaux. Aujourd'hui, une prise de conscience émerge sur l'importance de la préservation de la biodiversité. Lynx boréal, Ours brun, Loup gris, Renard roux et Loutre d'Europe. À l'issue de votre visite, ces cinq mammifères n'auront plus de secrets pour vous. C'est en visiteur averti que vous pourrez répondre à la question : quelle place êtes-vous prêts à leur laisser ?

Cette nouvelle exposition propose une mise en scène originale adaptée à un public familial. De nombreuses illustrations, schémas, spécimens naturalisés, pièces archéologiques et ostéologiques, témoignages d’experts… apportent des éléments objectifs, de façon claire et synthétique sur ces cinq Mammifères Carnivores. Le visiteur pourra ainsi, en toute connaissance de cause, avoir un avis éclairé sur la place qu’il serait prêt à leur laisser.

Réalisée en partenariat avec :
- Le Muséum national d’Histoire naturelle à Paris
- La Société d’histoire naturelle d’Autun & Bourgogne-Nature
- L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

 

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4 grands thèmes abordés dans l’exposition

Cinq Mammifères Carnivores : quelles sont leurs caractéristiques ?
Les Mammifères Carnivores, dont font partie le Loup gris, le Renard roux, la Loutre d'Europe, le Lynx boréal et l'Ours brun partagent des caractères communs. Cependant, chacun possède des caractéristiques propres.

Quelle place dans la nature ?
Le régime alimentaire et le mode de vie de ces cinq espèces étant différents, ces animaux n'occupent pas tout à fait la même place dans la nature. De même, l'étendue de leur territoire est variable selon leur mode de vie et les contraintes auxquelles ces espèces sont soumises.

Les activités humaines constituent-elles une menace pour ces espèces ?
L'arrivée de l'espèce Homo sapiens et surtout le développement, en particulier récent (19ème et 20ème siècles), de ses activités ont eu des impacts négatifs sur l'évolution des populations de ces espèces.
Exploitées et/ou considérées comme nuisibles, certaines ont disparu du territoire (Loup gris, Lynx boréal, Ours brun), avant de bénéficier de mesures de protection. Aujourd'hui, seul le Renard roux peut être considéré comme nuisible. Le Loup, le Lynx et l'Ours sont de retour, réintroduits volontairement ou reparus naturellement. Ils occupent des zones montagneuses relativement isolées. Les populations de Loutres d’Europe sont en expansion le long des cours d'eau, à partir de l'Ouest de la France.

Quelle place pour les animaux sauvages en France ?
Ces cinq espèces sont suivies par de nombreux observateurs organisés au sein de réseaux. Si des mesures de protection et des aménagements sont mis en place, pour certains, ces animaux continuent à avoir mauvaise réputation. L'histoire et la culture, comme les contes pour enfants, éclairent en partie la vision que les humains portent sur la présence de ces animaux sauvages à proximité de leurs activités, de leurs lieux de vie et/ou de loisirs.

Quelle place sommes-nous prêts à leur laisser ?
Aujourd'hui, il devient nécessaire d'envisager la présence des espèces sauvages à côté des humains de manière globale et non plus partielle.

Et vous, quel est votre point de vue ?
Pour vous permettre de répondre à cette question, l’exposition est là pour vous éclairer et vous informer sur la présence de ces mammifères.

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5 Mammifères Carnivores à la loupe ! Quelles sont leurs caractéristiques ?
Les Mammifères Carnivores, dont font partie le Loup gris, le Renard roux, la Loutre d'Europe, le Lynx boréal et l'Ours brun partagent des caractères communs. Cependant, chacun possède des caractéristiques propres.
Des restes fossiles de ces animaux (mais aussi d'autres espèces apparentées aujourd'hui disparues), vieux de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d'années, ont été retrouvés en France et en particulier en Bourgogne.

Quels sont les caractères communs ?
Des pupitres pédagogiques illustrent leurs points communs : ils possèdent tous des yeux, une bouche, un squelette interne, quatre membres, des poils, des oreilles, des mamelles, des canines développées appelées « crocs », des prémolaires et des molaires sécantes, des griffes rétractiles ou non. De nombreuses pièces ostéologiques sont présentées : crânes avec dentition de chaque espèce. Une partie « Chacun sa patte » présente sous forme de croquis ou de moulage les empreintes laissées par l’animal.

Sauvages, la nouvelle exposition du Jardin des SciencesQuels sont leurs caractères propres ?
Chaque espèce est unique et présentée sous diverses formes dans l’exposition : spécimens naturalisés, moulages, illustrations anciennes, photographies…

Des focus mettent en évidence une ou plusieurs particularités :
Ainsi, par exemple, contrairement à ce que sous-entend l’expression « avoir un oeil de lynx » la vision de jour du Lynx boréal est moins bonne que celle de l’Homme. L’Ours brun marche, court, nage et grimpe. C’est un quadrupède vrai qui ne se dresse qu’exceptionnellement sur ses pattes arrières, pour flairer un danger ou parfois saisir de la nourriture…
Des traces fossiles de ces animaux et/ou espèces apparentées évoquent leur présence ancienne sur notre territoire : ainsi, il y a plus de 12 000 ans vivait à Santenay une espèce de loup aujourd’hui disparue, tandis qu’au Moyen-Âge, des loutres fréquentaient la rivière souterraine d’Arcy-sur-Cure.

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Quelle place dans la nature ?
Le régime alimentaire et le mode de vie de ces 5 espèces étant différents, elles n’occupent de ce fait pas tout à fait la même place dans la nature. Comme tous les prédateurs, ces animaux ont une action de régulation sur les populations de proies. De même, l’étendue de leur territoire est variable selon leur mode de vie et les contraintes auxquelles ils sont soumis.

Chacun sa place dans la nature :
Dans un même milieu de vie, les chaînes alimentaires peuvent être représentées sous forme de pyramide, les moins nombreux se situant en haut : le Loup et le Lynx, des « super-prédateurs » sont donc situés au sommet de la chaîne alimentaire de leur milieu, ils ne sont chassés par aucun autre prédateur. Plus petits, la Loutre et le Renard peuvent être consommés par d’autres prédateurs. L’Ours occupe une place à part : en raison de sa force et de sa taille il n’est inquiété par aucun autre prédateur, mais son régime alimentaire est en majorité végétarien.

Un domaine vital pour chaque espèce :
Quelle que soit l’espèce, chaque individu se réparti sur son domaine vital, un espace sur lequel il vit et qui suffit à répondre à ses besoins (alimentation, reproduction, repos…). L’étendue de ce domaine vital varie selon les espèces, mais aussi selon les circonstances.

Il dépend :
- Du mode de vie de l’espèce (solitaire, appariée, en groupe) et de son mode de reproduction (présence d’individus de sexes opposés…),
- Des ressources en eau et en nourriture,
- De la présence d’aires de repos et/ou de reproduction,
- De l’état du milieu : présence de barrières naturelles ou d’origines humaines (villes, autoroutes), pollutions, concurrence pour l’accès aux ressources…

Des fiches synthétiques indiquent pour chaque animal son milieu de vie, son mode de reproduction, son comportement et dans certains cas, son adaptation à toutes sortes de milieux. Une grande carte présente la dispersion du Loup gris d’Europe. Un diaporama permet de suivre les traces des loutres en Bourgogne, réalisé à partir des données transmises par la Société d’Histoire Naturelle d’Autun (SHNA) et Bourgogne Nature, partenaires de l’exposition.

 

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Les activités humaines constituent-elles une menace pour ces espèces ?
L’arrivée de l’espèce Homo Sapiens et surtout le développement, en particulier récent (19ème et 20ème siècles) de ses activités ont eu des impacts négatifs sur l’évolution des populations de ces espèces. Exploités et/ou considérés comme nuisibles, certains ont disparu du territoire (Loup, Lynx, Ours), avant de bénéficier de mesures de protection. Aujourd’hui, seul le Renard peut être considéré comme nuisible, les quatre autres espèces sont protégées. Le Loup, le Lynx et l’Ours sont de retour… réintroduits volontairement ou reparus naturellement. Ils occupent des zones montagneuses relativement isolées. Les populations de loutres sont en expansion le long des cours d’eau, à partir de l’Ouest de la France.

L’Homme et l’animal : de la destruction à la protection
Une frise chronologique illustre les grandes étapes de la vision de l’Homme sur l’animal, l’exploitation et/ou la destruction jusqu’à la protection de l’animal sauvage en France. Des documents d’archive (décrets, délibérations des élus, lois, livres de chasse, statistiques…) illustrent les grandes étapes de destruction et de protection de ces espèces. Tous ces documents précieux présentés dans l’exposition révèlent que, au cours de l’Histoire, chacune de ces espèces a pu être considérée comme nuisible. Un focus est consacré à la question des attaques de loups sur l’Homme : les documents présentés évoquent la réalité de ces attaques jusqu’au 19ème siècle. Celles-ci ont provoqué de réels traumatismes ancrés dans la mémoire collective, contribuant à faire du Loup un animal sanguinaire.

C’est au cours du 20ème siècle qu’apparaissent les premières lois de protection de certaines espèces, le premier parc naturel national de France (Parc de la Vanoise en 1963), la Convention de Washington en 1973 sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction…

Ce 21ème siècle installe l’idée que l’avenir et l’existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel. Une nouvelle prise de conscience émerge peu à peu : la nature rend des services qui contribuent aux activités humaines, en particulier sur le plan économique : ainsi, certains animaux sont des « auxiliaires » des activités humaines. Aussi, il est dans l’intérêt des humains de favoriser leur survie et d’une manière globale, le fonctionnement des écosystèmes naturels. Ce principe est confirmé récemment par l’adoption de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages et la création d’une agence pour la biodiversité au 1er janvier 2017.

Comment les activités humaines menacent-elles ces espèces sauvages ?
Ces 5 espèces sont impactées par les activités humaines depuis des siècles. Cependant, la croissance démographique des hommes et le développement économique se sont accélérés depuis le 19ème siècle. Cantonnés à des territoires réduits ou dégradés, chassés pour leur fourrure, leur chair ou parce qu’ils étaient considérés comme nuisibles, les populations de ces animaux ont fortement régressé, voire ont disparu, surtout au 19ème et jusqu’au milieu du 20ème siècle.

Les principales menaces provoquées par les activités humaines sont :
- La réduction et la fragmentation de leurs habitats naturels (densité de la population humaine, productions agricoles, accroissement des villes, routes, voies ferrées, déforestation…),
- Des impacts négatifs sur le milieu (pollutions, introduction de nouvelles espèces, changements climatiques…),
- La surexploitation (fourrure, foires à la « sauvagine », viande…),
- Une concurrence avec les activités humaines : concurrents de chasse et/ou nuisibles.

Disparitions et retours : où en sont les populations aujourd’hui ?
Pour chacune des 5 espèces, des informations apposées sur des pupitres indiquent où en sont les effectifs aujourd’hui :
- Chronologie de présence sur le territoire français : de leur première présence attestée, à nos jours,
- Statut actuel de protection dans le monde, dans l’Union Européenne et en France,
- Viabilité de l’espèce dans le monde, dans l’Union Européenne et en France (préoccupation mineure, quasi-menacée, espèce protégée),
- Effectif de la population estimé en 2017.

Complétant ce tableau, une partie est consacrée aux menaces actuelles qui pèsent sur chaque espèce. Selon l’animal, les menaces sont variables parmi les critères suivants :
- Un habitat réduit et morcelé avec une présence humaine (Lynx, Loup, Loutre, Ours),
- L’acceptation sociale (Lynx, Loup, Ours),
- La compétition avec l’Homme pour la chasse (Lynx, Loup, Renard, Loutre, Ours),
- Les dangers pour l’élevage, ovins, volailles…, (Renard, Loup, Loutre, Lynx, dans une moindre mesure),
- La régulation de l’espèce (dérogations accordées par l’Etat pour effectuer des « tirs de prélèvement » (Renard, Loup),
- Les collisions avec des véhicules lorsque leur habitat est traversé par des routes/autoroutes (Loutre et Lynx),
- Le braconnage (Lynx, Loup, Loutre, Ours),
- La faiblesse des effectifs et la consanguinité (Ours),
- Les mesures de régulation des populations en raison de maladies transmissibles aux hommes (Renard),
- L’exploitation de la fourrure (Renard),
- …

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Quelle place pour les animaux sauvages en France ?

Ces cinq espèces sont suivies par de nombreux observateurs organisés au sein de réseaux. Si des mesures de protection et des aménagements sont mis en place, pour certains, ces animaux continuent à avoir mauvaise réputation.
L’histoire et la culture, comme les contes pour enfants, éclairent en partie la vision que les humains portent sur la présence de ces animaux sauvages à proximité de leurs activités, de leurs lieux de vie et/ou de loisirs.
Et nous, quelle place sommes-nous prêts à leur laisser ? Aujourd’hui, il devient nécessaire d’envisager la présence des espèces sauvages à côté des humains de manière
globale et non plus partielle.

Connaître et suivre les espèces : Comment s’organise le suivi et avec quelles techniques ?
Lorsqu’il s’agit d’espèces protégées la France s’engage à :
- Connaître l’état de conservation des espèces,
- Suivre leur évolution dans le temps et sur le territoire,
- Favoriser les conditions de leur préservation.

Pour les espèces les plus menacées, des « plans d’actions » peuvent être mis en oeuvre. Dépendant du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, les établissements publics d’Etat en charge de la connaissance et de la conservation de la biodiversité opèrent un suivi biologique des espèces sur la base de protocoles précis. De tels suivis sont mis en oeuvre avec l’aide d’associations ou organisations
intéressées. Ils sont réunis au sein de « réseaux » ciblés sur une ou plusieurs espèces : par exemple, le réseau Loup-Lynx, le réseau Ours brun, le réseau Castor-Loutre.

Pas de réseau pour le renard ?... Etant une espèce non protégée, chassable et pouvant être classée nuisible, l’espèce n’est pas suivie dans le cadre d’un réseau spécifique à l’ONCFS. Cependant, des études réalisées par plusieurs partenaires sont menées pour recueillir des informations sur l’évolution des populations ou bien encore sur l’influence du renard dans les régions d’élevages de volailles.

L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), partenaire de cette exposition, présente ses « outils » et techniques de suivi : fiche d’indices, piège photographique, analyses génétiques, examen des empreintes, des pistes…

Des photographies, un jeu, des témoignages sur ces techniques d’observation vous permettront à votre tour d’identifier les traces que vous pourriez observer dans la nature et ainsi devenir des correspondants de réseaux…


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Comment notre culture influence-t-elle notre vision de ces animaux ?
En Europe, la vision que nous portons sur les animaux sauvages est influencée par notre culture centrée sur l'Homme, longtemps considéré comme un être supérieur aux autres êtres vivants sur la Terre.

Cependant, dans cette vision la part d'imaginaire est importante. Ainsi, si la Loutre et le Lynx sont peu présents dans la mémoire collective, cela tient en partie au fait qu'ils n'ont pas été choisis pour incarner un personnage humanisé, comme Renart le goupil, Ysengrin le loup ou Brun l'ours (Roman de Renart). Dès le Moyen-Âge, dans le langage familier, dans les fables ou les proverbes, ces animaux représentent des traits de caractère applicables à des comportements humains. Parfois même, un caractère du « personnage animal » est exagéré pour devenir une expression : « malin comme Renart ».

Cette partie de l’exposition, faisant référence à la présence de ces animaux dans notre mémoire collective, nos souvenirs d’enfance, est illustrée par de nombreux objets, ouvrages, reproductions, images publicitaires, jeux de société, animaux en peluche…

Quelles solutions pour vivre avec les animaux sauvages ?
Aujourd'hui, le retour des grands prédateurs et leur développement pose la question du partage de l'espace : certains sont prêts à organiser la cohabitation, d'autres estiment que les activités humaines doivent être prioritaires,même si ces espèces sont en danger de disparition.

L’exposition présente quelques exemples concrets de mesures prises par les humains, d’aménagements spécifiques du territoire pour tenter, voire même, permettre de vivre une cohabitation pacifique avec ces animaux : plan de sauvegarde des loups, « havre de paix » pour les loutres…

 

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4 partenaires ont participé à la réalisation de l’exposition

Muséum national d’Histoire naturelle à Paris
Carrefour de savoirs fourmillant de découvertes, à la fois centre de recherche, musée et université, le Muséum se consacre -depuis près de 400 ans-à la diversité biologique, géologique et culturelle de la Terre et aux relations entre l'Homme et la nature.

Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des études de laboratoire et des expéditions dans le monde entier, une grande pluridisciplinarité, des collections exceptionnelles -parmi les trois plus grandes au monde -et une expertise reconnue. A travers  l'enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour volonté de partager ses savoirs. Avec un objectif : rendre les  connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.

En tant que centre national de référence sur la nature, l'établissement travaille de concert avec les acteurs nationaux et internationaux dans ce domaine. Chaque jour, il témoigne de son engagement pour le respect de la biodiversité et du patrimoine naturel en interaction avec l’Homme.

L'institution rassemble 2 000 personnes dont 500 chercheurs, forme environ 350 étudiants par an, abrite 67 millions de spécimens dans ses réserves et ses galeries et accueille chaque année près de 3 millions de visiteurs dans 12 sites à travers la France.

Sophie LANDRIN
Muséum national d’Histoire naturelle à Paris
36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire – 75005 PARIS
www.mnhn.fr


Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
L’ONCFS, un établissement public acteur clef de la biodiversité, sous la double tutelle des Ministères chargés de l’Ecologie
et de l’Agriculture.
Au quotidien, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage – ONCFS – (agents techniques, techniciens, ingénieurs, administratifs ou ouvriers), répartis sur l’ensemble de l’Hexagone et des départements d’outre-mer, surveillent les territoires, font appliquer la réglementation de la police de la chasse et de l’environnement, mènent des études sur la faune sauvage et ses habitats, conduisent et préconisent des mesures de gestion favorables à la faune. L’ONCFS organise également l’examen du permis de chasser et contribue à l’évolution d’une chasse actrice du développement durable.

ONCFS
57, rue de Mulhouse – 21000 DIJON
dr.bourgogne-franchecomte@oncfs.gouv.fr
http://www.oncfs.gouv.fr/Bourgogne-Franche-Comte-region28


Société d’Histoire Naturelle d’Autun
La Société d’Histoire Naturelle d’Autun est agréée protection de l’environnement et reconnue d’utilité publique. Depuis 1886, elle s’investit dans des recherches, des inventaires et des actions de préservation sur le terrain. Treize scientifiques salariés contribuent à l’inventaire de la Nature en Bourgogne dans le cadre de l’Observatoire de la Faune de Bourgogne (OFAB) et enrichissent la base de données régionale, Bourgogne Base Fauna (BBF) en synergie avec de nombreuses autres structures partenaires. L’association anime ou co-anime des groupes naturalistes régionaux (Groupe Chiroptères, Loutre, Odonates, Lichens, Mammalogique et Herpétologique,...) et agit également au quotidien pour des actions de sauvetage et de protection de la nature en Bourgogne dans le cadre du programme SOS Nature (chauves-souris, amphibiens, oiseaux et milieux).

Société d'Histoire Naturelle d'Autun
Maison du Parc -58230 Saint-Brisson
03 86 78 79 72
shna.autun@orange.fr
www.shna-autun.net

Bourgogne-Nature
L’association Bourgogne-Nature a pour but d’acquérir et compléter les connaissances sur le patrimoine naturel bourguignon, de publier et de diffuser à un large public les données scientifiques régionales relatives aux sciences de la vie, de la terre et à la biodiversité. Pour réaliser la nécessaire transmission des savoirs dans ces domaines, elle assure la gestion de l’ensemble des activités placées sous le sigle « Bourgogne-Nature » : la revue scientifique Bourgogne-Nature, l’outil pédagogique Bourgogne-Nature junior, les Rencontres Bourgogne-Nature et le site internet www.bourgogne-nature.fr
La Société d’Histoire Naturelle d’Autun, la Société des Sciences Naturelles de Bourgogne, le Parc naturel régional du Morvan et le Conservatoire d’Espaces Naturels de Bourgogne constituent et participent à l’Association fédératrice Bourgogne-Nature.
Regrouper, rassembler différentes structures pour mieux coopérer et mieux « transmettre pour préserver » est la volonté affichée des quatre membres fondateurs du collège 1. Un deuxième collège est ouvert à d’autres partenaires et amis de Bourgogne-Nature souhaitant participer à cette aventure régionale comme le Jardin des sciences de la Ville de Dijon.

BOURGOGNE-NATURE
Maison du Parc -58230 Saint-Brisson
03 86 76 07 36
contact@bourgogne-nature.fr
www.bourgogne-nature.fr


Sauvages, la nouvelle exposition du Jardin des Sciences

Générique
Exposition proposée et réalisée par l'équipe du Jardin des sciences, financée par la ville de Dijon.
Prêteurs
Muséum de Grenoble, Muséum de Nantes, Muséum de Toulon, Musée archéologique de Dijon, Musée de la Vie bourguignonne, Musée des Beaux-arts de Dijon, Musée des Confluences de Lyon, Musée archéologique de Montbéliard, Musée dauphinois de Grenoble, Archives départementales de la Côte-d'Or, Archives municipales de Dijon, Parc régional du Morvan, Association de Recherche Paléoécologique en Archéologie, Inès Leconte, Yves et Colette Jolivet Multimédia et iconographie
JL. Klein et ML. Hubert, Olivier Janet, Naturagency, Alain Geslin, Biosphoto, Musée dauphinois de Grenoble, Roger Izoard, Bibliothèque municipale de Dijon, Musée de la Vie Bourguignonne, Dominique Baffier / Girard, Francis Chambarlhac, ONCFS, Vincent Vignon, Ymaup, Fabrice Cahez, Croc, réseau Loup-Lynx, S. Rossi, C. Rioux, Jean Chevalier, Bourgogne-Nature, Stéphane Rémond, Alain Millot, Vincent Vilcot, Jean-Jacques Camara, Jean-Marc Rapillard
Conseils scientifiques et contributeurs
Dr Alain Argant, Association de Recherche Paléoécologique en Archéologie Université Claude Bernard Lyon 1
Delphine Chenesseau, Animatrice Loup-Lynx Bourgogne Franche-Comté, ONCFS
Pierre Penicaud, Muséum national d’Histoire Naturelle
Conception graphique
« Tout feu tout flamme » (supports de l'exposition)
JPM Associés (supports de communication)
Partenariats
- Muséum national d'Histoire naturelle à Paris: contenus portant sur le retour de trois prédateurs (Loup, Lynx, Loutre) et les enjeux de la cohabitation avec les activités humaines en France.
- Société d’histoire naturelle d’Autun & Bourgogne Nature : données sur le retour de la Loutre en Bourgogne
- Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) : données sur le suivi des espèces sauvages.

Merci à la bibliothèque municipale de Dijon pour le prêt de livres mis à la disposition des visiteurs, ainsi qu’à Yves Pautrat (DRAC Bourgogne/Franche-Comté), Marie-Françoise Faure (Muséum de Clermont-Ferrand), Marie-Pierre Hauquin (Muséum d'Aurillac), Evelyne Crégut-Bonnoure (muséum Requien), Evelyne Camilleri (musée d'Allevard) pour leurs conseils et contacts.

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Renseignements pratiques

NOUVELLE EXPOSITION

Du 8 avril 2017 au 7 janvier 2018
Jardin des sciences -Planétarium
Parc de l’Arquebuse
14, rue Jehan de Marville
1, avenue Albert 1er -21000 DIJON

Horaires :
En semaine : 9 h – 12 h 30 / 14 h – 18 h
samedi et dimanche : 14 h -18 h
Jours de fermeture : les mardis, ainsi que les 1er & 8 mai, 14 juillet, 1er & 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier
(les autres jours fériés, l’établissement est ouvert de 14h à 18h)

Contacts :
Scientifique :
Sophie JOLIVET (Tél. : 03 80 48 80 48 - sjolivet@ville-dijon.fr)
Responsable des expositions

Presse/Communication :
Christine THIRY-GALLEMARD (Tél. : 03 80 48 82 04 – cthiry@ville-dijon.fr)

Réservations de groupes scolaires :
Karine LANGE (Tél. : 03 80 48 82 08 – klange@ville-dijon.fr)

 

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