Les candidats aux élections législatives en Côte-d'Or

30 mai 2017

L’Echo des communes souhaite mettre en avant les propositions des candidats aux élections législatives en Côte-d'Or. Nous leur avons soumis un questionnaire élaboré en collaboration avec nos lecteurs. Les réponses sont publiées au fur et à mesure de leur réception à la rédaction.

 

Les candidats aux élections législatives en Côte-d'Or

Conformément à sa ligne éditoriale, echodescommunes.com relaie une information sans parti pris ni commentaires.
Si par mégarde certains candidats n'ont pas reçu le questionnaire, ils peuvent à tout moment en faire la demande à v.choplain@echodescommunes.com - 0698452121


- Hubert POULLOT, candidat UDI-Les Républicains, 5ème circonscription de Côte-d’Or... LIRE
- Charles Barrière, 
candidat UDI-Les Républicains, 4ème circonscription de Côte-d’Or... LIRE
- Olivier Muller,
candidat Europe Ecologie les Verts, 1ère circonscription de Côte-d’Or... LIRE
- Catherine Hervieucandidate Europe Ecologie les Verts, 2ème circonscription de Côte-d’Or... LIRE
- Michel Procureurcandidat Europe Ecologie les Verts, 3ème circonscription de Côte-d’Or... LIRE 
- Jean Baloutch
candidat Europe Ecologie les Verts, 4ème circonscription de Côte-d’Or... LIRE 
- Carole Bernhard,candidate Europe Ecologie les Verts, 5ème circonscription de Côte-d’Or... LIRE
Sladana Zivkovic, candidate parti Socialiste,1ère circonscription de Côte-d'Or... LIRE
Hubert Brigand, 4ème circonscription de Côte-d'Or... LIRE
- Didier Paris, candidat La République en Marche, 5ème circonscriptionde Côte-d'Or... LIRE
François-Xavier DUGOURD, candidat Républicain de la Droite et du Centre, 1ère circonscription de Côte-d'Or... LIRE
- Didier Martin, candidat La République en Marche, 1ère circonscription de Côte-d'Or... LIRE
- Fadila Khattabi, candidate La République en Marche, 3ème circonscription de Côte d’Or... LIRE
- Yolaine de Courson, candidate La République en Marche, 4ème circonscription de Côte d’Or... LIRE

 

 

Alain SUGUENOT Hubert POULLOTM. Hubert POULLOT, candidat UDI-Les Républicains, 5ème circonscription

Maire de SAINT PHILIBERT

Conseiller Départemental du canton de Nuits-Saint-Georges

1er Vice-Président de la Communauté de Communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges

contact@poullot-suguenot2017.fr
6, place Carnot
21200 BEAUNE
Tél. 06 41 51 42 04

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 Les questions des lecteurs

En Côte d’Or

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

- Baisser les charges pesant sur le travail et la production.
- Laisser la liberté aux entreprises de négocier le temps de travail
- Développer l'apprentissage en supprimant les charges salariales sur ce type de formation
- Développer les emplois aidés vers les petites et moyennes entreprises
- Simplifier et alléger le code du travail 

2) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or ?

- Mettre un place un moratoire sur la suppression des services publiques ( poste, gendarmerie, école)
- A chaque fois que l'Etat investit 1 €uros sur une grande ville ou Métropole, investir également 1€uros en zone rurale.
- Accélérer la mise en place du numérique et de la fibre sur tout le territoire.

Au niveau national

1) Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

- Diminution de charges et des normes, avec l'arrêt de toute surtransposition de textes Européens.
- Sanctuariser  les crédits Enropéens de la PAC et aller vers un modèle protégeant davantage les agriculteurs des risques climatiques  et la volatilité des marchés.

2) Quelle est votre vision de l’école de demain ?

- Renforcer les savoirs fondamentaux pour qu'aucun élève n'entre au collège sans les maîtriser
- Abroger la réforme des rythmes scolaires. 

3) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

- Renforcer la sécurité sur l'ensemble du territoire en créant 10 000 places de policiers
- Porter à 2% du BIP le budget de la défense au cours du quinquennat
- Réduire de moitié  l'immigration sur les 5 ans à venirs  
- Maintenir le contrôle aux frontières tant que Schengen n'aura pas été réformé.

 

Charles BarrièreCharles Barrière, candidat UDI-Les Républicains de la 4ème circonscription de Côte-d’Or

Conseiller départemental
Contact : charles@barriere2017.fr
Twitter : @barriere2017
Site web : barriere2017.fr

 


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Les questions des lecteurs

En Côte d’Or

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

Ce sont les entreprises qui créent de l'emploi, pas les hommes politiques. La création d'emplois ne se décrète pas. Elle doit être un objectif que se donne le député : pour lutter contre le chômage en général, le chômage des jeunes et des plus de 45 ans en particulier, il convient d'œuvrer au quotidien pour créer un environnement favorable à nos entreprises. Contrairement à la gauche, je suis persuadé que ce n'est pas à coups d'emplois publics qu'on va résoudre le problème du chômage.

La richesse locale, l'emploi, ce sont les entreprises, et notamment les PME et les artisans, qui les créent. Et pour que nos entreprises et nos artisans créent de l'emploi, il est nécessaire de leur donner un environnement législatif, réglementaire et fiscal attrayant. Nos PME et nos artisans meurent de l'inflation des normes, des réglementations abscondes et d'une fiscalité aussi confiscatoire qu'incertaine.

Pour créer de l'emploi, il faut que les PME et les artisans de nos territoires aient de la visibilité à long terme. Si les acteurs économiques locaux ont confiance dans leur environnement législatif, réglementaire et fiscal, ils développeront leur activité et créeront de l'emploi.

La confiance sera le maître mot de mon action. En tant que député, je m'engage donc à restaurer cette confiance et à travailler tout au long des cinq prochaines années pour mettre en place un environnement favorable aux entreprises. Pour les inciter à s'installer dans nos territoires de la 4ème circonscription et à créer des emplois.

Je lutterai au quotidien contre les tracasseries que le législateur pourrait être tenté de mettre en place et je m'opposerai systématiquement, à l'Assemblée nationale, à tout texte qui prévoirait un alourdissement des charges, des normes supplémentaires ou tout autre dispositif qui pénaliserait le développement des PME, des commerçants et des artisans. Je m'engagerai à simplifier le Code du Travail, à sortir des 35 heures et à baisser les charges qui pèsent sur les entreprises.

Et comme je suis persuadé que nous sommes plus intelligents à plusieurs et qu'un député ne peut pas tout savoir, j'ai bien l'intention de m'entourer de spécialistes. De ceux qui savent. C'est pour cela que j'ai créé un Conseil économique et social. Il ne s'agit pas d'un énième organisme qui viendrait ajouter de la complexification à la complexité existante.

Il s'agit d'une structure souple, ouverte aux acteurs économiques, agricoles et sociaux locaux. Un conseil composé d'artisans, de chefs d'entreprise, d'agriculteurs, d'acteurs culturels, sportifs et sociaux, de jeunes, de retraités, d'anciens combattants qui, à leur niveau, m'apporteront leur expertise dans leurs domaines de compétences. Un conseil qui peut se réunir régulièrement pour débattre et amender les textes de loi qui me seront présentés à l'Assemblée nationale. Qui mieux que des artisans et des chefs d'entreprise peut savoir ce qui est bon pour eux ?

Pour les travailleurs indépendants, je plaiderai pour la suppression du RSI qui est devenu une usine à gaz et l'ouverture d'un droit à l'assurance-chômage. C'est en effet un scandale que les travailleurs indépendants n'aient pas droit à l'assurance-chômage après avoir pris des risques personnels.

2) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l'aménagement du territoire en Côte d'Or ?

Dans nos territoires, l'aménagement est une lutte de tous les instants. Aux côtés de François Sauvadet, député sortant de notre 4ème circonscription, j'ai toujours oeuvré, depuis mai 2012, à un aménagement équilibré de cette vaste circonscription rurale. J'ai veillé au maintien des services publics locaux, les sous-préfectures, les écoles, les gendarmeries, les services de soins ou les dessertes TGV et routières.

Elu député, je poursuivrai sur la voie tracée par François Sauvadet et m'opposerai systématiquement à toute politique de déménagement du territoire impulsée par l'Etat. Elu député, je voterai ainsi un moratoire sur la fermeture des services publics en milieu rural.

La réforme des Zones de revitalisation rurales (ZRR), décidée au niveau national par Jean-Michel Baylet, ancien ministre de l'Aménagement du Territoire de François Hollande et ami de Patrick Molinoz, est ainsi symptomatique de ces réformes décidées par Paris et applicables sur les territoires, sans que les élus locaux soient consultés. Comment inciter des entreprises à venir s'installer dans nos territoires ruraux si l'Etat n'est pas capable de leur garantir un environnement fiscal stable et favorable ? Faire sortir plusieurs dizaines de communes rurales de ce dispositif dérogatoire des ZRR est mortifère pour la 4ème circonscription.

C'est pourquoi, dès que j'ai appris l'existence de cette réforme inique, j'ai immédiatement alerté François Hollande et Jean-Michel Baylet sur la dangerosité de la révision de la carte des ZRR et sur la nécessité d'en suspendre immédiatement l'application. J'ai ensuite relayé ma demande auprès d'Emmanuel Macron et Richard Ferrand, nouveau ministre en charge de la Cohésion des Territoires. Sur un sujet aussi grave, il est important d'agir vite et de solliciter les bons interlocuteurs.

La ruralité, il y a ceux qui en parlent tous les jours et qui en font un slogan de campagne clinquant mais inefficace, et il y a ceux qui agissent au plus près du terrain. Je préfère m'inscrire résolument dans la deuxième catégorie.

La ruralité doit également être vue comme une chance. La ruralité, ce sont des paysages magnifiques, une solidarité renforcée entre les habitants, des conditions de vie que nous envient de nombreux urbains. J'en ai marre de cette ruralité larmoyante, recroquevillée, aigrie et misérabiliste que nous présentent certains. Soyons fiers de nos territoires et de notre cadre de vie.

Elu député, je m'engage à défendre une ruralité positive et à investir un euro dans la ruralité pour chaque euro investi dans les villes.

Et je préfère également, comme pour les entreprises, m'entourer de ceux qui savent. Des élus locaux qui, mieux que quiconque, connaissent les spécificités de leur territoire. Je les réunirai au sein de mon Conseil des territoires. A l'instar du Conseil économique et social, il s'agira d'une structure souple et réactive qui regroupera des élus locaux volontaires. C'est à eux que je demanderai leur avis sur tous les textes de loi liés à la réforme territoriale et aux collectivités locales. Pour que, plus jamais, on impose aux élus locaux des réformes territoriales telles que celles qui se sont succédé tout au long du quinquennat de François Hollande. Des réformes élaborées par des Parisiens pour des élus parisiens et métropolitains mais qui s'appliquent également sur les territoires ruraux. Avec les conséquences désastreuses que l'on connaît -disparition des cantons, compétences transférées, fusion des intercommunalités à marche forcée…-.

3) Question libre : sur le cumul des mandats.

Je serai député à 100%. J'ai en effet annoncé que je démissionnerai de mon mandat de conseiller départemental d'Is-sur-Tille pour me consacrer à temps plein à ma fonction parlementaire. Et ce, alors même que la loi ne m'y oblige pas.
Je note que je suis d'ailleurs le seul à avoir annoncé que j'entendais être un député à 100%. Au contraire de la plupart des autres candidats sur la 4ème circonscription, dont certains cumulent déjà plusieurs exécutifs locaux. Que feront mes collègues maires ou vice-président de conseils départemental ou régional ? Quels mandats abandonneront-ils ? C'est le flou qui prédomine. De mon côté, j'ai choisi la clarté.
Durant la campagne présidentielle, les Français ont montré qu'ils voulaient une autre façon faire de la politique. J'ai entendu leur message. On ne peut plus cumuler les mandats et faire un travail efficace au service des territoires et de leurs habitants.
Elu député, je démissionnerai donc du Conseil départemental et je n'y conserverai pas un bureau. Je fais toute confiance à mon remplaçant, Christophe Leloup, pour défendre les intérêts du canton d'Is-sur-Tille au sein de l'Assemblée départementale. Personne n'est irremplaçable.

Au niveau national

1) Quelles sont vos propositions pour la profession d'agriculteur qui est sacrifiée ?

Comme les entreprises, les agriculteurs n'en peuvent plus d'un environnement législatif, réglementaire et fiscal aussi compliqué et qu'incertain. Nos agriculteurs se meurent des normes qu'on empile à Bruxelles et à Paris et qui créent des contraintes insurmontables dans leurs exploitations. Il convient donc de simplifier cet environnement et d'assurer à nos agriculteurs une meilleure visibilité à long terme.

Comme pour les entreprises, la confiance sera le maître mot de mon action au Palais-Bourbon. Je m'engage à tout faire pour simplifier la pratique et l'activité agricoles de ceux qui contribuent, au quotidien, à nous nourrir mais également à aménager nos territoires.

Nos agriculteurs ne réclament pas des primes et autres subventions. Ils souhaitent simplement pouvoir vivre de leur travail et vendre leurs produits à un juste prix. C'est dans cette optique et pour tendre vers cet objectif que je conduirai mon action de député en direction du monde agricole.

Cette problématique agricole étant particulièrement importante dans la 4ème circonscription, j'ai demandé à Marc Frot, agriculteur en activité, d'être mon suppléant. Il sera mon relais sur le terrain. Marc Frot est un spécialiste reconnu des questions agricoles. A ce titre, il est respecté par la profession dans la 4ème circonscription.

2) Quelle est votre vision de l'école de demain ?

Là encore, il faut revenir à l'essentiel. La machine de l'Education nationale est devenue trop compliquée à gérer et à réformer. Il convient de revenir aux fondamentaux. Il faut ainsi réhabiliter l'autorité à l'école. De mon temps, on respectait son instituteur.

Sur le plan de l'école, j'insisterai sur le triptyque "lire, écrire, compter". Tous les enfants doivent savoir lire, écrire et compter en sortant de l'école. Il faut arrêter avec la révision incessante des programmes et toutes les réformes mal préparées et mal pensées qui font plus de mal que de bien. Malgré les moyens financiers importants mis par l'Etat, notre système scolaire se dégrade sans cesse. L'Education nationale forme parfois nos jeunes à des métiers qui ne proposent aucun débouché.

Il est donc primordial que l'école de demain forme nos jeunes aux métiers dont ont besoin les entreprises. Il est nécessaire que les mondes de l'école et de l'entreprise coopèrent davantage et soient plus intimement liés.

Il faut également une plus grande autonomie des établissements scolaires. La réforme des rythmes scolaires, décidée à Paris et applicable de la même façon en tous lieux du territoire, est l'exemple à ne pas suivre. Chaque établissement doit pouvoir, après concertation avec les acteurs locaux, les élus, les parents d'élèves et les enseignants notamment, choisir les rythmes scolaires qui lui conviennent le mieux.

3) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

La sécurité des biens et des personnes est un droit fondamental. Même si nos territoires ruraux sont encore préservés de la violence qui gangrène certaines zones urbaines, nous devons agir au quotidien pour assurer la sécurité de nos concitoyens.

Elu député, je défendrai à l'Assemblée nationale une politique pénale stricte, qui en finisse avec le laxisme du dernier quinquennat. Je comprends la lassitude exprimée par nos forces de l'ordre qui redoublent d'efforts pour arrêter des délinquants qui sont ensuite remis en liberté faute de places dans les prisons.

A Paris, je défendrai la "tolérance zéro" pour les crimes et les délits et je me battrai pour que soient créées davantage de places dans les établissements pénitentiaires. Je plaiderai également pour la création de 10.000 postes de policiers et de gendarmes supplémentaires tout au long du quinquennat. Je défendrai enfin l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans pour les mineurs récidivistes. Nous devons en effet impérativement adapter notre arsenal pénal à l'évolution des moeurs et des modes de vie.

Pour lutter contre le terrorisme, je suis favorable à ce que les fichés S les plus dangereux soient placés sous surveillance et que ceux qui ont la double nationalité soient expulsés. Je souhaite également que les mouvements extrémistes soient purement et simplement dissous. Enfin, je militerai pour que le budget de l'armée soit porté à 2% du PIB d'ici à la fin du quinquennat.

Elu député, je m'engagerai enfin à renforcer les contrôles à nos frontières et à diviser par deux l'immigration légale.

 

Europe Ecologie les Verts
5 candidats pour 5 circonscriptions. Les candidats ont uni leurs reflexions.

 

Olivier Muller - Samahe Tounsi

 

 

 

 

 

 

 


1ère circonscription

Titulaire : Olivier Muller olivier.muller21@gmail.com
Remplaçante : Samahe Tounsi tounsisamahe@gmail.com
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Catherine Hervieu - Gilles Philippe

 

 

 

 

 

 

 


2ème circonscription

Titulaire : Catherine Hervieu cat.hervieu@wanadoo.fr
Remplaçant : Gilles Philippe huthele@orange.fr
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Michel Procureur - Claire Cao Peska

 

 

 

 

 

 

 


3ème circonscription
Michel Procureur michelprocureur@wanadoo.fr
Remplaçante : Claire Cao Peska clairecaopeska@gmail.com
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Jean Baloutch - Monique Morel

 

 










4ème circonscription

Titulaire : Jean Baloutch paultof@gmail.com
Remplaçante: Monique Morel monique.morel3@sfr.fr
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Carole Bernhard - Jean-Pierre Duplus

 

 

 

 

 

 

 


5ème circonscription
Titulaire : Carole Bernhard bernhardcarole@gmail.com
Remplaçant : Jean-Pierre Duplus jeanpierreduplus@wanadoo.fr
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Les questions des lecteurs

En Côte d’Or

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ? Les réponses au chômage sont multiples et ne se situent pas dans la flexibilité du marché du travail ni dans un retour hypothétique d’une croissance attendue depuis plus de 30 ans. Par ailleurs, il faut prendre en compte l’automatisation et le numérique qui changent profondément la nature du travail. La question de la place de chacun dans la société selon l’obtention ou pas d’un travail devient de plus en plus cruciale. A ce titre, le projet de revenu universel porté par Benoît Hamon suite à l’accord avec Yannick Jadot a entrouvert les portes du débat qui doit se poursuivre avec un vaste débat public et un Conférence de consensus pour sa mise en place. Car nous ne pouvons pas nous référer aux valeurs de la République et laisser notre pays placer des millions de personnes dans une précarité les minant et amoindrissant la vitalité de la société française. Au niveau national, nous proposons la réorientation de l’investissement vers la transformation écologique de l’économie permettant la création d’un million d’emplois sur la mandature. La Côte d’Or de part ses richesses peut en être une grande actrice. Ainsi en agriculture et viticulture, le soutien et l’encouragement à la conversion et la production bio via les fléchages des aides, le soutien de la commande publique (restauration collective) contribuent à créer des emplois (3 emplois en bio pour 1 en production conventionnelle). La Côte d’Or est riche également de son tissu de PME/TPE, notamment dans le BTP, l’énergie,  dont l’accès à l’emprunt pour des investissement dans la transition énergétique doit être facilité. La Côte d’Or a également un tissu d’entreprises et d’acteurs de l’ESS (représentant actuellement 11% des emplois en Bourgogne) qu’il faut consolider en filières d’excellence et d’innovation démultipliant ainsi les emplois existants. 

2) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or? Notre département se caractérise par un clivage démographique et d’activités entre une ligne Dijon-Beaune et le reste du département. La moitié du département constitue une sorte de dortoir pour l’autre moitié: en témoignent les nombreux trajets domicile-travail sur certains axes routiers conduisant à la Métropole ou la route de Beaune. De plus, la suppression drastique des services publics a accentué le déséquilibre des territoires compliquant le quotidien des habitants ce qui génère un sentiment d’abandon, et compliquant l’efficacité des TPE/PME qui maillent le département. Un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire de la Côte d’Or consiste à améliorer les mobilités de façon décentralisée afin de consolider les activités dans les territoires, à valoriser l’implantation de services comme les maisons médicales et para-médicales (infirmiers, orthophonistes, kinésithérapeutes…), à implanter la fibre optique au plus près des secteurs d’activité pour faciliter leur fonctionnement. Le soutien aux circuits-courts pour toutes les activités sera généralisé en cohérence avec la démarche de transition énergétique. 

Question libre :  Le climat et la captation des ressources vitales nous mettent face à nos responsabilités. C’est le chapeau pour les candidats écologistes aux responsabilités européennes, nationales et locales à partir duquel ils déclinent leurs propositions pour l’ensemble des politiques publiques, de façon cohérente. L’accord historique de Paris pour le Climat, entré en vigueur en novembre 2016 est pourtant remis en cause par le présidentes USA  Donald Trump alors que beaucoup de collectivités états-uniennes sont d’ores et déjà engagées dans la transition énergétique à l’instar de nos collectivités en Europe et en France. Beaucoup d’initiatives émergent de nos territoires, sans attendre tout de l’Etat et montrant aux décideurs que les habitants sont plus prêts aux changements qu’ils ne le pensent. Il faut maintenant coordonner toutes ces initiatives décentralisées et les valoriser sans lourdeur administrative. 

Au niveau national

1) Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ? L’agriculture n’est pas un secteur d’activité comme un autre. Elle est censée assurer l’alimentation des êtres humains. A ce titre, elle doit être « sanctuarisée » en tant que telle. Ce qui se décline autour de 4 axes:

- mettre l’alimentation au coeur des politiques publiques: arrêt au gaspillage et au surplus de production, relocalisation de la production au plus près des bassins de vie, promouvoir l’étiquetage « 5 couleurs » qui met en garde les consommateurs sur les dangers d’une alimentation déséquilibrée (cf. l’épidémie d’obésité).
- conforter et créer des emplois en agriculture, encourager les initiatives: remplacer les agriculteurs qui partent à la retraite, assurer une activité pérenne et viable économiquement pour inciter aux nouvelles vocations, faciliter l’installation sur de petites structures et de façon progressive, soutien des activités grâce au numérique.
-préserver la biodiversité, les sols, l’eau et lutter contre le changement climatique avec des modèles économes basés sur l’agro-écologie, exempts de pesticides.
- accompagner la transition écologique dans les territoires ruraux pour valoriser les ressources locales: maintien des services publics garants de la cohésion sociale, aides à la structuration des circuits-courts, soutenir l’installation des médecins et des maisons de santé, faciliter l’accès aux transports en commun, développer les schémas de complémentarité rural-urbain.

Trois leviers pour cela :

- les financements à réorienter de l’Europe aux régions: plus de 10 milliards d’€ d’aides européennes par an sont distribuées en France, soit 150€ par habitant. Il faut une réforme de la PAC au service d’un redéploiement de ces aides pour l’emploi agricole, pour la souveraineté alimentaire, pour le développement rural, pour conforter les aides au développement de l’agriculture biologique.
- une politique foncière audacieuse: pour mettre fin à l’artificialisation des terres agricoles et l’augmentation du prix des terres agricoles qui empêchent l’accès au foncier pour de nouveaux agriculteurs. Pour cela, une grande loi foncière pour minimiser la loi du marché, le renforcement de la protection et de la gestion de l’environnement et des paysages au sein des espaces agricoles et ruraux, l’introduction d’une taxe sur l’urbanisation des terres agricoles.
- une politique de formation-recherche-développement réorientée: l’ensemble des établissements et structures de la formation et de la recherche publique, du développement et de l’ingénierie ont un rôle essentiel pour aider et faciliter les changements de pratiques en associant tous les acteurs. Il faut aussi valoriser les valeurs mutualistes et coopératives face au risque d’isolement du producteur et facilitant les initiatives en circuit court et en biologique pour peser face aux distributeurs. Nous proposons de ré-équilibrer le développement des filières agricoles dans les relations commerciales de façon équitable entre les parties prenantes, à l’échelle du territoire de projet. Conséquemment, la formation des jeunes agriculteurs aux techniques agricoles biologiques en le mettant au coeur de l’enseignement agricole est incontournable. 

2) Quelle est votre vision de l’école de demain ?
Une école ferme, bienveillante et inclusive qui instruit, éduque et accompagne. Qui autorise le droit à l’erreur et qui valorise TOUS les parcours en mettant fin à "l’élitisme républicain ». Pour cela, il faut favoriser les liens de confiance entre les enseignants, les familles et les associations pour lutter contre le décrochage scolaire et mieux articuler les services de l’EN avec les CFA et toutes les structures de formations professionnelles. Les effectifs des classes de maternelle ne doivent pas dépasser 20 élèves: condition d’un accueil de qualité permettant aux enfants d’acquérir les bases de la découverte du monde et des premiers apprentissages.  En lien avec les communes et les équipes d’enseignants, l’Etat doit valoriser les projets éducatifs locaux et les secteurs de l’éducation prioritaire. L’école doit être une priorité de la Nation pour bien vivre ensemble, pour chaque génération. 

3) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?
L'arsenal juridique de la France permet des réponses au terrorisme que ce soit en matière de renseignement, juridictionnelle ou policière, sans avoir besoin de prolonger in extenso l’état d’urgence. D’autant que la réduction des services publics (RGPP et suite) ayant mis à mal les effectifs de police, gendarmerie et les services de sécurité, les personnels assurant l’état d’urgence sont épuisés et ont des heures supplémentaires cumulées non récupérées. Par ailleurs dans le pays fondateur des droits de l’homme et du citoyen, la sécurité doit pouvoir être assurée dans le respect des droits humains et de la vie privée. Il faut renforcer les moyens de prévention dans les quartiers sensibles avec des éducateurs de rue au profil diversifié ainsi qu'aux associations  et aux structures implantées dans ces quartiers. Dans ce même domaine de la prévention, il faut aussi assurer une politique de soin en mettant fin au démantèlement des services de psychiatrie. La réflexion pour asseoir un islam de France doit être conduite de façon apaisée, ouverte et déconnectée des enjeux géo-stratégiques moyen-orientales. 

 

Sladana ZivkovicSladana Zivkovic, candidate parti Socialiste,1ère circonscription de Côte-d'Or 

sladanazivkovic2017@gmail.com
07 71 06 32 52
Twitter : @ZivkovicDijon
Facebook : ZivkovicSladana

...et son remplaçant Emmanuel Debost Médecin.
Conseiller municipal de Plombières-lès-Dijon
Militant En Marche

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Juriste spécialisée en droit public et sciences politiques (Université de Bourgogne), travaille sur les questions de jeunesse, formation professionnelle et apprentissage au sein de la Région Bourgogne Franche-Comté.
Elue lors des élections municipales de 2014, adjointe au maire de Dijon auprès de François Rebsamen, membre de la commission développement économique de la Métropole.
En charge des relations internationales, elle développe en complément des échanges culturels, une stratégie fondée sur le développement économique pour mieux soutenir les acteurs et les forces vives du territoire : entreprises, associations, filières d’excellence, enseignement supérieur ... Elle participe à accroître les relations historiques avec les villes jumelées avec Dijon (Mayence, Reggio Emilia,York,Opole, Prague, Pécs, Cluj-Napoca, Skopje,Volgograd et Dallas). Elle crée de nouveaux partenariats avec la Méditerranée (Guimarães, Portugal et Chefchaouen, Maroc) ainsi qu’avec l’Afrique (Dakar, Sénégal).
Sladana Zivkovic préside la commission « échanges et partenariats » de l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE). Membre du bureau de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU). Ces groupements développent une véritable diplomatie des villes.
Vice-présidente du réseau Bourgogne-Franche-Comté International elle est engagée aux côtés des associations de solidarité internationale. Très investie au sein de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée (Ministère des affaires étrangères), elle travaille en lien avec les ambassadeurs économiques, à la promotion du territoire à l’international. 

Les questions des lecteurs

En Côte d’Or

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

En responsabilité je m’investirai pleinement pour faciliter les parcours professionnels et soutenir nos entreprises. Parce que je crois que le chemin le plus court pour trouver son premier emploi ou retrouver du travail après 45 ans c’est celui de l’entreprise. Je soutiendrai la réforme de la formation professionnelle. Je veux rendre l’apprentissage plus attractif pour les entreprises comme pour les jeunes. Je souhaite faire de l’alternance le cœur de l’enseignement professionnel et développer les périodes de pré-apprentissage et les filières en alternance dans tous les lycées professionnels.

Je soutiens également la proposition d’Emmanuel Macron de créer un plan d’investissement de 50 milliards d’euros sur cinq ans pour stimuler l’économie, 15 milliards d’euros pour la formation et les compétences, 15 milliards d »euros pour la transition écologique et énergétique, 5 milliards pour la santé, 5 milliards d’euros pour la modernisation de l’action publique et 5 milliards d’euros pour les transports. Je veux aider à la création d’entreprise en soutenant la suppression des charges des micro entreprises la première année et doubler les plafonds pour permettre à plus d’entreprises de bénéficier de cette mesure et du régimes fiscal de la micro entreprise.

Enfin, il est essentiel de miser sur la formation tout au long de la vie et sur l’apprentissage des métiers comme vecteur d’insertion professionnelle. De nouvelles solutions sont à inventer.

2) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or ?

Il s’agit au travers d’une action collective et concertée entre les Maires et les élus locaux de mieux appréhender, dans une vision globale, l’aménagement de notre territoire. C’est ce que nous mettons en œuvre sur le territoire de Dijon-Métropole, soumis à des mutations considérables depuis une vingtaine d’années, pour répondre aux nouvelles attentes des habitants et aux nouveaux besoins des entreprises. Il est donc important de mobiliser toutes les énergies, par le biais notamment des plans locaux d’urbanisme pour anticiper ainsi sur les développements futurs. L’émergence de nouvelles filières et l’installation du très haut débit dans l’ensemble des quartiers et communes doivent constituer une priorité. C’est une condition essentielle de l’attractivité de nos territoires.

Je veux comme le Président de la république libérer l’énergie des territoires, pour permettre à chacun de réussir en misant sur ses propres atouts. Pour cela, il est nécessaire de donner l’accès à tous aux services essentiels, de soutenir les acteurs qui développent l’activité économique, et de donner le pouvoir aux territoires qui se mobilisent. La croissance ne peut s’obtenir sans une quête d’équité entre les citoyens et entre les territoires

Question libre

Le résultat de l’élection présidentielle a démontré le désir d’un changement profond de renouvellement des pratiques politiques, comme des femmes et des hommes qui font l’action publique.

Nous incarnons avec mon remplaçant Emmanuel Debost, un projet novateur et rassembleur qui dépasse les clivages partisans, progressiste et porteur d’une ambition collective de justice sociale.

Nouvelle élue depuis trois ans au sein d’une majorité diverse et plurielle qui a su se rassembler autour d’un projet, je souhaite poursuivre dans cet esprit. Je défendrai à l’Assemblée nationale la nouvelle loi pour la moralisation de la vie publique. J’encouragerai la diversité des formes de consultation des citoyens. J’incarne le renouveau, mes valeurs sont celles de la justice sociale, du progrès économique et de l’intérêt général.

Avec le soutien de François Rebsamen, maire de Dijon, je réussirai pour les habitants, les quartiers, les communes et pour tous les acteurs qui font vivre notre circonscription, ce que nous avons réussi pour Dijon.

Au niveau national

1) Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

Sur le territoire de Dijon-Métropole, nous défendons une agriculture innovante, portée sur l’agro-écologie. Une agriculture créatrice d’emplois non délocalisable, de qualité et durables. Une agriculture respectueuse de l’environnement. Cette politique que nous menons, vise à l’autosuffisance alimentaire de l’aire métropolitaine d’ici dix à quinze ans.

Pour défendre la profession d’agriculteur et l’encourager, je veux participer à la préservation du modèle familial agricole tout en aidant les jeunes hors cadre familiaux à s’installer. Il est nécessaire de faciliter l’accès au foncier agricole et protéger les terres de l’urbanisation. Soutenir les filières de qualité, innovantes, les circuits-courts et soutenir l’accompagnement à  la formation du monde agricole et au conseil technique, notamment via les chambres d’agricultures.

Pour protéger la profession, il faut par ailleurs défendre les producteurs face à la politique du moins disant des grands distributeurs, en imposant des prix rémunérateurs.

Enfin, je propose de créer des commissaires au redressement agricole dans chaque région pour défendre les agriculteurs et le monde agricole face aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer : instruction des dossiers par les administrations, relations avec les banques ou encore soutenir et accompagner les agriculteurs dans des situations difficiles.

2) Quelle est votre vision de l’école de demain ?

Je veux pour la France que l’Education reste le premier budget de l’Etat.

En continuité avec la création de 60.000 postes de professeurs et le rétablissement de la formation des maîtres durant le précédent quinquennat, je veux poursuivre la vague de recrutements d’enseignants notamment de professeurs remplaçants. 

Pour l’égalité des chances, je défendrai l’instauration d’un seuil maximum de 25 élèves par classe en CP-CE1-CE2. En priorité, dans les territoires de l’éducation prioritaire, il sera nécessaire d’établir un seuil maximum de 12 élèves par enseignant dans près de 12.000 classes et d’inciter le recrutement dans ces territoires par une prime portée à 3000 euros nets. 

Pour que la prochaine génération vive mieux que la précédente, je veux porter l’ambition de 60% d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur. 

Enfin, je défendrai l’idée de consacrer 2% du PIB à l’enseignement supérieur.

3) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

La sécurité est la première des libertés. Contre toutes les incivilités je serai la candidate de la tolérance zéro et de la probité. La tranquillité publique est notre bien commun. Vous pourrez compter sur ma détermination pour faire respecter la sécurité de tous car c’est une condition essentielle de notre vivre ensemble. Je demanderai le rétablissement de la police de proximité. Une police présente sur le terrain, au contact des habitants. Que ce soit en milieu urbain, péri-urbain ou rural. Il s’agit d’un service public indispensable à la cohésion sociale.

La lutte contre le terrorisme doit être notre priorité absolue. Il faut pour cela agir avec 3 principes : fermeté, sérénité, unité. La menace terroriste est mouvante : il faut s'adapter en permanence et prendre en compte les évolutions des comportements des terroristes.

Lutter contre le terrorisme nécessite des moyens et de la méthode. C’est la stratégie que mène la France. L’unité nationale fait partie intégrante de cette stratégie, au même titre que le renforcement des dispositifs de lutte. Il est pour cela nécessaire de compléter l'arsenal juridique et mettre en place un renforcement sans précédent des moyens et des effectifs dans la police, la justice, l'armée et les services de renseignement.

L'arsenal juridique français avait déjà été renforcé par la loi du 21 décembre 2012 qui permet de juger des ressortissants Français pour leur participation à des infractions terroristes commises à l’étranger. Cette loi, conjuguée à l’action des services de police et de renseignement, a déjà permis d’ouvrir près de 300 procédures judiciaires à l’encontre de plus de 1200 ressortissants impliqués dans des filières djihadistes.

Mais il est nécessaire d'adapter encore la législation pour prendre en compte les évolutions inquiétantes, qui concernent la nature des actes et le comportement des auteurs.

 

Hubert Brigand - Marie-Claude PosièreHubert Brigand, 4ème circonscription de Côtre-d'Or

Maire de Châtillon-sur-Seine

hubert.brigand@gmail.com

06 07 70 03 12

...et sa remplaçante Marie-Claude Posière

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Les questions des lecteurs :

En Côte d’Or :

Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

Chômage des jeunes :
Un plan de soutien à l’apprentissage dans des secteurs en pénurie de personnel qualifié,
Des offres de formation diversifiées et de qualité pour une meilleure insertion dans la vie professionnelle.

Chômage des plus de 45 ans :
Accompagner les reconversions professionnelles avec des formations adaptées répondant à des besoins dans des secteurs porteurs de croissance ou en pénurie de personnel qualifié.
Proposer des formations de qualité tout au long de la carrière professionnelle pour des remises à niveau ou des adaptations nécessaires à l’évolution technologique.

Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or ?

Défendre l’implantation des services publiques de proximité dans les zones rurales,
Un soutien accru à l’activité de la part de l’Etat avec une différenciation des charges par une taxation de zone favorable au secteur rural pour en finir avec « l’Etat métropole ».

Question libre : Quel sera votre positionnement à l’assemblée nationale ?

Je serai un débuté indépendant et libre de son vote que j’accorderai aux textes que j’estimerai favorables à mes convictions au-delà de toute considération partisane.

Au niveau national :

Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

Refonte de la PAC pour redonner à nos agriculteurs un revenu digne de ce nom en adéquation avec le dur labeur qui est le leur au quotidien.
Le développement d’aides pour l’installation de jeunes pour une juste rétribution du travail.

Quelle est votre vision de l’école de demain ?

Pour l’enseignement primaire :
Il faut revenir aux fondamentaux, c’est-à-dire à l’enseignement axé prioritairement sur la lecture, l’écriture et le calcul.
Revenir sur la refonte des rythmes scolaires coûteuse et néfaste à l’équilibre des enfants.
D’une manière générale, rétablir le respect envers les professeurs avec un enseignement accru du civisme et de la morale.

Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

Donner les moyens nécessaires tant d’un point de vue matériel, qu’humain aux services des forces de l’ordre.
Accroître les contrôles sur l’ensemble du territoire en affectant le personnel nécessaire et en conservant l’implantation des gendarmeries de proximité indispensables comme source d’informations et rassurantes pour les populations.
Développer les services de renseignements en les dotant des équipements indispensables à leurs missions à la pointe des nouvelles technologies.
Accroître la collaboration entre les services aux niveaux national et international

 

Didier Paris, candidat La république En Marche, 5ème circonscriptionde Côte-d'Or.Didier Paris, candidat La république en Marche, 5ème circonscription de Côte-d'Or.

Ancien Sous-Prefet de Côte-d'Or

Remplaçante Annie Gaussens, Maire de Trouhans depuis 2008.

Didier Paris : didierparis2017comm@yahoo.com

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Les questions des lecteurs :

 

Les propositions pour les agriculteurs

Nous avons, en Côte d’Or, des atouts considérables, avec des races bovines et une viticulture de renommées mondiales, une plaine céréalière productive.
Il ne fait , pourtant, aucun doute que les agriculteurs Français sont en souffrance, du fait de crises agricoles sans précédents, des aléas climatiques et sanitaires, d’une réglementation sans cesse accrue, de la défiance de consommateurs pour certains produits ou pratiques agricoles.

La France a perdu plus de la moitié de ses exploitations en 25 ans et n’occupe plus que le 6ème rang des exportations.
Nos agriculteurs ont, trop le sentiment, que le pays éprouve à leur égard indifférence ou mépris. Il nous faut lutter contre la volatilité des prix, nous battre pour rebâtir une Europe qui protège, donner, aux agriculteurs, les moyens de faire face aux situations d’urgence, construire une agriculture innovante et faciliter l’accès au foncier.

Comment lutter ?

Le plan d’action passe par :

- l’encouragement d’organisations de producteurs pour mieux peser dans les négociations commerciales avec la grand distribution
- la convergence sociale et fiscale pour que la concurrence avec d’autres pays Européens, notamment du Sud, se fasse à armes égales
- L’entrée, de plein pied, dans l’innovation avec les projets de méthanisation et la mise en place de portail de données agricoles pour une innovation collaborative
- L’instauration d’un Grenelle de l’alimentation pour rapprocher les producteurs des consommateurs dans le souci de la qualité sanitaire et environnementale des produits
- le financement du foncier par l’accès à des outils de portage type crédit-bail.
- 200 M€ / an pour financer les services environnementaux.

Les agriculteurs veulent vivre de leur production, obtenir des prix justes dans un marché sain. 5 milliards d’€ seront consacrés, dans le quinquennat à la transformation de notre agriculture.
Mais ils veulent aussi être protégés contre les aléas d’activité ou les sanctions injustes. C’est le sens de l’extension du droit au chômage et de l’instauration du droit à l’erreur.

Le meilleur équilibre du territoire

Les habitants de Cote d’Or ne sont pas égaux devant l’emploi, les communications, les services publics élémentaires, la santé, l’environnement et le cadre de vie…
La réduction de ces fractures est un objectif déterminant pour la Côte d’Or.
Elle ne pourra s’effectuer qu’au prix d’un effort considérable dans les principaux domaines que sont la santé, les transports, les équipements publics locaux. Plus de 10 milliards d’€ y seront consacrés.
il s’agira de prioriser les transports ferroviaires de proximité, de développer les aides à la mobilité pour permettre le retour à l’emploi, de favoriser les réseaux d’aide à la personne, en particulier en faveur de nos ainés et des handicapés.
Les déserts médicaux, en zone rurale mais aussi périurbaines seront une priorité, grâce notamment au doublement des maisons de soins, aux aides à l’installation des professionnels, à la création d’un service sanitaire de 3 mois, pour les étudiants en santé.

Mais l’équilibre du territoire passe aussi par l’attention portée aux plus démunis, quelque soit l’endroit ou ils vivent. Nous aurons à nous battre pour des soins plus accessibles financièrement (aucun déremboursement et objectif de prise en charge à 100 % des lunettes, prothèses dentaires et d’audition d’ici 2022).

Le chômage des jeunes et des plus de 45 ans.

Le taux de chômage, en Cote d’Or est stable avec une diminution marquée, chez les moins de 25 ans mais une augmentation chez les séniors.
C’est en redynamisant le tissu économique artisanal et commercial, celui des petites entreprises et des PME de notre territoire, que nous créerons les conditions d’amélioration. La richesse ne peut être partagée que si elle existe et c’est l’entreprise, petite ou grande, locale ou nationale, qui la crée.
Les charges doivent être allégées (IS ramené à 25 % dans la moyenne européenne), l’embauche des salariés peu qualifiés facilitée. L’activité économique et la demande intérieure seront soutenues, notamment par la suppression des cotisations chômage et maladie (compensée par une CSG dont l’assiette ne porte pas que sur les salaires).
Le tout sera soutenu par un plan d’investissement à hauteur de 50 milliards d’€ qui concernera, en Particulier, l’amélioration de la formation professionnelle, le rapprochement des structures de formation et des entreprises en fonction des bassins économiques, le raccourcissement des circuits de financement.

L’école de demain

Même si le retour aux classes bilangues, au latin, aux sections européennes ou l’autonomie des établissement sont des thèmes important dans notre département, c’est principalement la réforme des rythmes scolaires de la loi Peillon qui pose difficulté.
La loi ne sera pas abrogée mais un décret sera publié dès l’été, pour être en vigueur à la rentrée 2017. Il redonnera pleine liberté aux communes.
Il faut faire preuve de pragmatisme, respecter les acteurs locaux (élus, parents, enseignants), compter sur le dialogue et le bon sens local. ce qui doit primer, c’est l’intérêt de l’enfant.
Les communes pourront conserver les semaines de 4 jours et demi, si elles souhaitent et seront en capacité de proposer des activités périscolaires, ou au contraire, opter pour la semaine de 4 jours.
L’impact de l’organisation sur les résultats et la fatigue des enfants sera évalué dans l’année scolaire 2017 / 18. il faut s’extraire des postures et cesser de penser l’école en idéologue. L’amélioration scolaire et la réussite des enfants doit être notre seule boussole.


Sécurité

La très faible croissance des effectifs ces dernières années, la suppression en 2003 de la Police de Proximité et le nouveau visage du terrorisme affectent considérablement la sécurité au quotidien de nos concitoyens.
Nous devons à nouveau en faire un des grands chantiers de ce quinquennat et ce à travers 3 axes prioritaires.
D’abord, le renforcement de nos forces de sécurité sur le territoire. La République ne doit connaitre de zones de non droit ou de déserts sécuritaires. Notre engagement à favoriser pour nos concitoyens une sécurité quotidienne, permanente et globale passe par une augmentation de 10000 agents de l’ordre (Policiers et gendarmes), une simplification des procédures et une formation initiale et continue plus poussée.
Cette réponse au déficit d’agents permettra la mise en action du second axe, la restauration du contact de proximité avec nos concitoyens. Qu’il s’agisse des quartiers sensibles, des lieux de grande affluence ou des zones rurales, le lien entre les Français et les forces de l’Ordre ont été décousus par la suppression de la Police de Proximité. Petite délinquance, incivilités, acte de banditisme, notre réponse doit commencer au plus proche de nos concitoyens mais aussi s’étendre au delà de nos frontières.
Les attaques qui ont frappé notre pays et encore plus récemment nos voisins européens et tant d’autres pays dans le monde ne doivent plus se reproduire. La réorganisation des services de renseignement doit fluidifier la circulation d’information et les coopérations interservices, grâce à la création entre autres d’une cellule anti Daesh, spécialisée dans la lutte antiterroriste sous l’autorité du Président, particulièrement formée à la lutte contre l’embrigadement de français dans le Djihad et capable de mener le retour sur notre territoire des nos concitoyens ayant pris part aux combats au Moyen Orient.

Enfin, il est temps de prendre les dispositions nécessaires pour ne plus subir les affres de la cybercriminalité; les nouvelles technologies ont ouvert la voix à un nouveau type de crimes et délits capables de s’affranchir des frontières. Nos forces de l’ordre doivent être préparées et formées à lutter contre une nouvelle catégorie de délinquants et collaborer à l’échelle international grâce à des relations privilégiées avec les instances européennes.

 

François-Xavier DUGOURDFrançois-Xavier DUGOURD, Candidat Républicain de la Droite et du Centre, 1ère circonscription de Côte-d'Or.


1er Vice-Président du conseil départemental de la Côte-d’Or
fxdugourd2017@gmail.com / 06.71.90.78.94
Twitter : @FX_DUGOURD
Facebook : François-Xavier DUGOURD

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Les questions des lecteurs :


En Côte d’Or

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?
Libérer l'économie, donner l'envie d'entreprendre et récompenser le travail pour plus d'emplois !
-Baisser durablement les charges pour simplifier la vie des entreprises et stimuler leur compétitivité.
-Réadapter le code du travail à l'emploi dans les PME.
-Faciliter les reprises et les transmissions d'entreprises.
-Lutter contre le chômage en permettant l'accès au contrat d'apprentissage à tous âge.
-Favoriser l'intéressement des salariés à la bonne marche des entreprises.
Proposer le quartier de la Fontaine d'Ouche pour l'expérimentation « Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée », qui remplace les dépenses sociales liées au chômage par le financement du retour à l'emploi dans des entreprises locales.

2) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or ?

Mettre fin à l’uniformité des lois sans prise en compte des spécificités des territoires.
Travailler à une coopération juste et équilibrée entre la métropole et les territoires ruraux à travers un contrat de coopération métropolitain.
Accompagner les communes de la circonscription dans leurs projets de développement.

3) Question libre

Le logement est pour moi un dossier majeur, peu traité dans les débats présidentiels et législatifs. Or, c'est le 1er poste de dépense des Français et il y a beaucoup à faire pour promouvoir une politique de logement plus efficace et plus juste =
-Favoriser l’accès à la propriété, notamment pour les jeunes couples : déductibilité des intérêts d’emprunts, développement des Prêts Location Accession.
-Améliorer le logement public en favorisant la rotation et en créant un observatoire du logement public et privé pour limiter les constructions aux besoins réels des territoires.
-Créer un statut du bailleur privé : oeuvrer pour une stabilité juridique et fiscale, simplifier les rapports locatifs, mettre en place un amortissement fiscal.
-Instaurer une fiscalité incitative pour l’achat et la rénovation de bâtiments anciens.
-Développer les aides en rénovation énergétique et simplifier leur accès en supprimant les plafonds de revenu.

Au niveau national

1) Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

Arrêter la surenchère des contraintes administratives pour les chefs d’entreprises agricoles.
Rééquilibrer les aides européennes pour l'agriculture par département.
Favoriser les circuits courts et les producteurs locaux, comme nous le faisons dans les restaurants des collèges.

2)Quelle est votre vision de l’école de demain ?

Pour une école qui donne la priorité aux acquis fondamentaux, développe l'alternance et valorise l'enseignement professionnel =
Renforcer l’apprentissage des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter et connaître l’histoire de notre pays pour qu’aucun élève n’entre au collège sans les maîtriser.
-Revaloriser la formation professionnelle par une vrai démarche marketing.
-Adapter l'offre de formation sur chaque territoire aux besoins de l'économie locale en intégrant des responsables économiques dans la gouvernance des établissements d'enseignement.
-Laisser plus de liberté pédagogique aux enseignants pour favoriser une meilleure transmission des savoirs.

3)Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?


Il faut mettre fin au laxisme et au désarmement pénal mis en œuvre des dernières années.
-Renforcer les effectifs des forces de l’ordre en supprimant les tâches administratives chronophages et renouveler les véhicules et les équipements pour plus de sécurité.
-Condamner fermement ceux qui s’attaquent aux personnes en uniforme, représentants de l’Etat, par le doublement des peines.
-Lutter plus efficacement contre le terrorisme en construisant une vraie coopération européenne de renseignement et en augmentant le budget de la Défense à 2% du PIB.
-Aggraver les sanctions pour les conduites sans permis, sans assurance ou sous emprise de l’alcool ou de la drogue.

 

 

 Didier MartinDidier Martin, candidat La République en Marche, 1ère circonscription de Côte-d'Or.

Didier.martin.enmarche@gmail.com

Fb : didier.martin.enmarche

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Eléments bibliographiques :

Didier Martin, 60 ans, a trois enfants. Neuroradiologue au CHU de Dijon, il a créé l’activité de neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.
Il est adjoint au Maire de Dijon délégué au tourisme et aux congrès et vice-président de Dijon Métropole délégué au développement économique.
Impliqué dans l’association des Climats du vignoble de Bourgogne, qui sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2015, il est particulièrement investi dans la promotion du territoire et de la « destination touristique Dijon-Bourgogne ». Il a contribué au développement des entreprises locales et à l’implantation de nouvelles sociétés dans la capitale régionale.
« En Marche » depuis un an auprès d’Emmanuel  Macron, il est le candidat investi par le président de la République. Didier Martin se présente pour la première fois aux élections législatives.

Les questions des lecteurs

En Côte-d'Or

1/ Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

Le chômage de masse est un fléau national inscrit dans la durée. Le président de la République veut à la fois libérer le secteur économique pour développer  l’emploi et mieux protéger chacune et chacun. C’est bien évidemment dans cette perspective que j’inscrirai mon action si je deviens un élu du parlement.

La Côte d’Or n’entre pas dans la catégorie des départements les plus touchés par le chômage, néanmoins, de grandes disparités territoriales nécessitent une approche ciblée :

Mise en œuvre des emplois francs pour les salariés issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville (suppression des charges) ;

Mise en œuvre du haut débit sur l’ensemble du territoire avec intervention des opérateurs puis de l’Etat afin de permettre aux PME de faire vivre leurs entreprises partout sur le département ;

De manière plus générale, il s’agira de :

- Réduire le coût du travail, de la fiscalité sur les entreprises (IS ramené à 25%), donner une réelle visibilité fiscale aux entrepreneurs sur les 5 ans du quinquennat, réformer le RSI, le CICE, soutenir l’investissement productif et simplifier les règles et les normes.

- Mettre en œuvre une assurance chômage universelle, favoriser les mobilités professionnelles, réformer en profondeur le système de formation professionnelle et l’orienter prioritairement vers les demandeurs d’emploi de longue durée et les personnes les moins qualifiées.

2/ Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en côte d’Or ?

Parmi les nombreuses mesures qui seront mises en œuvre, je retiendrai et soutiendrai plus particulièrement :

- Permettre l’accès numérique par haut débit à tous les habitants de Côte d’Or ;

- Faciliter les transports de proximité ;

- Ne fermer aucune école en milieu rural (sans confondre avec l’ajustement du nombre de classes aux effectifs des élèves) ;

- Développer les maisons de santé afin d’endiguer les déserts médicaux ;

- Développer l’aide à la personne, notamment dans les territoires ruraux, afin de mieux accompagner nos aînés.

3/ Question libre

Une question à laquelle j’attache beaucoup d’importance sur notre territoire est celle de la sécurité des personnes et des biens. J’accompagnerai la mise en place d’une police de sécurité quotidienne, plus proche du terrain. Il s’agit de pouvoir intervenir immédiatement, face aux actes d’incivilité et aux délits auxquels sont confrontés nos concitoyens. Pour mieux vivre ensemble et barrer la route aux extrêmes, les programme d’Emmanuel Macron prévoit la tolérance zéro. J’y souscris totalement ainsi qu’à toute mesure permettant l’éducation et la prévention dans ce domaine.

Au niveau national

1/ Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

L’amélioration des conditions de vie des agriculteurs français est une urgence, ils doivent pouvoir vivre de leur travail. Les règles qui s’appliquent indifféremment à tout  type d’exploitation devraient être revues afin de répondre aux besoins spécifiques des différentes productions agricoles.

Des états généraux de l’alimentation seront organisés, les circuits courts et  50% d’aliments bio dans la restauration collective sont des objectifs définis dans le programme d’Emmanuel Macron.

Par ailleurs, des mesures spécifiques seront prises pour faciliter l’installation des jeunes agriculteurs, assurer la transparence des transactions foncières et faire bénéficier les agriculteurs de l’assurance chômage universelle ainsi que du droit à l’erreur.

Le droit européen devra évoluer et nous développerons de véritables organisations de producteurs avec des capacités de négociations renforcées.

Cinq milliards d’euros seront consacrés à l’investissement pour la modernisation des exploitations.

2/ Quelle est votre vision de l’école de demain ?

Tous les leviers pour réduire les écarts de réussite scolaire devront être actionnés : réduction de la taille des classes dans les quartiers les plus en difficulté, plus grande autonomie des établissements, revalorisation des filières professionnelles et technologiques, développement de l’apprentissage.

Par ailleurs, un travail conséquent devra être conduit sur l’orientation des élèves. Plus encore, les apprentissages fondamentaux devront retrouver le cœur de l’enseignement à  l’école primaire.

Un certain nombre de mesures seront modifiées ou assouplies comme par exemple les classes bi-langues au collège, les rythmes scolaire. A chaque fois, l’avis des acteurs locaux et usagers sera écouté.

3/ Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

Le premier cercle concernant la sécurité au quotidien a été traité dans la question libre ci-dessus. En élargissant ce cercle, nous ferons en sorte que toute sanction pénale soit immédiatement exécutée. La construction de places de prison est prévue afin de répondre à la tolérance zéro prônée par le chef de l’Etat.

Aucune zone de non droit ne sera tolérée. Il y aura des mesures d’éloignement pour les délinquants qui ne pourront continuer à sévir dans leur quartier.

Concernant le fléau du terrorisme, nous voulons refonder le renseignement et les effectifs qui lui sont dédiés, notamment en visant le cyberterrorisme. Une cellule antiterroriste est mise en place sous l’autorité directe du chef de l’Etat.

Les coopérations européennes et internationales seront renforcées. Le Président de la République en a déjà donné les gages depuis un mois.

Elu député, je m’engage à soutenir le gouvernement pour toutes ses actions visant à réduire le terrorisme sur notre territoire et au sein de l’Europe.  

 

Fadila KhattabiFadila Khattabi, candidate La République en Marche, 3ème circonscription de Côte d’Or.

Fadila Khattabi  enseignante d’anglais, conseillère municipale depuis 2014, ancienne conseillère régionale et vice-présidente de Région en charge de la formation professionnelle (2004/2015). Aujourd’hui candidate aux législatives sur la 3ème circonscription de Côte d’Or pour La République en Marche, avec Philippe Frei, mon suppléant, ancien adjoint au maire de Collonges les Premières.

Femme de conviction et d’engagement, souhaite mettre mon expérience d’élue au service de nos concitoyens.

La République en Marche pour une Côte en  Marche !

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Les questions des lecteurs

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département.

Le chômage des jeunes est d’environ 24% au niveau national ; un taux qui peut atteindre entre 30 et 40% dans les quartiers. Les raisons sont multiples : raisons économiques, mais aussi manque de qualifications, expériences souvent exigées par les entreprises, problèmes de mobilité, problèmes de discrimination (ethniques, géographiques ou sociales).

Une offre de formation riche et diverse et qui répond aux besoins des territoires. Il est impératif d’améliorer l’orientation des jeunes sur les filières vectrices d’emploi.  Il nous faut aussi développer l’apprentissage. En effet, trois jeunes sur quatre sont en situation d’emploi moins de six mois après leur sortie de formation.

Une meilleure ventilation des fonds de la formation professionnelle permettra à nombreux demandeurs d’emploi et notamment aux séniors d’accéder à une formation afin de rebondir professionnellement. Le programme d’Emmanuel Macron prévoit également de faciliter la création d’entreprise en simplifiant les démarches administratives, en réduisant la prise de risque avec le droit à l’erreur, en supprimant le RSI.

2) Un meilleur aménagement du territoire passe par le numérique. Aucun territoire ne sera à la traîne de la transition numérique, la couverture mobile sera doublée en zone rurale pour réduire les zones sans réseau.
L’aménagement du territoire passe par l’amélioration de la mobilité en proposant une offre de transport mieux adaptée et une meilleure harmonisation  du transport routier et ferroviaire.

3) Concernant l’agriculture Emmanuel Macron propose un Plan de Transition Agricole de 5 milliards d’euros qui soutiendra et accompagnera  tous les projets de montée en gamme des exploitations, d’adaptions aux normes environnementales. De plus,  il prévoit d’aider à l’installation des jeunes agriculteurs en facilitant l’octroi de prêts pouvant aller jusqu’à 50 000 euros.

4) Ma vision de l’école de demain : Emmanuel Macron a mis la jeunesse au cœur de son programme. Pour atteindre les objectifs, l’école doit retrouver son  rôle d’ascenseur  social. Pour cela, elle doit redevenir égalitaire et redonner toutes chances de réussite y compris aux plus défavorisés en limitant à 12 élèves par classe les Cp et CE1.

 

 

Yolaine de CoursonYolaine de Courson, candidate La République en Marche, 4ème circonscription de Côte d’Or.

Maire d’Arrans depuis 2014

Activité : Retraitée, ancienne chef d'entreprise (PME), n'a jamais appartenu à un parti a adhéré au mouvement en marche en Avril 2016.

Facebook : @YolaineDC2017

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Les questions des lecteurs

En Côte-d'Or

1°) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

Notre programme a pour but de libérer les énergies tout en protégeant les citoyens. Libérer les entreprises pour permettre à ceux qui le souhaitent entreprendre : supprimer le RSI et instituer un droit à l'erreur et à l'accompagnement des administrations, alléger leurs charges.

C'est un encouragement à l'audace amorti par un filet de sécurité en cas d'échec qui est le droit au chômage pour tous et le droit à l'échec.

Il faut aussi augmenter l'employabilité des jeunes et des moins jeunes :

Valoriser les filières professionnelles, développer l'apprentissage et l'alternance. Cela passe notamment par une renégociation du revenu des apprentis et des alternants via des accords de branche ou d'entreprise.

Du côté des entreprises il est nécessaire de les accompagner dans leur rôle de tutorat auprès des apprentis, ou de trouver d'autres solutions plus adaptées au rythme des entreprises (difficulté de mobiliser une personne à temps plein pour tuteurer un apprenti).

Enfin il faut créer les conditions optimales en terme d'infrastructures pour favoriser l'installation d'entreprises sur notre territoire (routes, solutions de transport, accès à internet)

Notre circonscription dispose d'espace, d'une certaine qualité de vie et de ressources pour créer de l'activité. J'en veux pour exemple le Pôle bois qui s'est créé à La Roche en Brenil avec deux entreprises pourvoyeuses d'emploi, il est cependant confronté aux problématiques citées ci-dessus : infrastructures manquantes, besoin de main d'oeuvre qualifiée, difficulté à pourvoir des postes d'alternants.

2°) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or ?

 Il est prévu d'investir 5 milliards d'euros pour l'amélioration des transports et des équipements collectifs locaux et 5 milliards d'euros pour la santé

La disparité des dotations aux communes est un élément de déséquilibre.

Il serait intéressant de ne plus se situer dans une logique strictement comptable du nombre d'habitants dans un perimètre donné pour définir cette dotation. Prendre également en considération l'espace à couvrir par les différents moyens mis à notre disposition permettrait d'établir une nouvelle équité territoriale.

3°) Question libre.
Comment le député peut il entretenir un lien de proximité avec ses électeurs ?

Dans les départements ruraux le défi est de rester en contact malgré les distances.

Dans la 4ème circonscription il sera nécessaire de créer les lieux d'un dialogue permanent entre le député et les élus locaux qui viendra nourrir les rendez-vous semestriels organisés par le gouvernement.

De façon à faire entendre la voix spécifique de la circonscription sur les sujets comme l'emploi, le logement, l'agriculture...

Au niveau national

1°) Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

A court terme

  • Pour que l'administration ne soit plus là pour sanctionner mais d'abord pour accompagner, faciliter la vie des agriculteurs. Je soutiendrai la création du droit à l'erreur
  • Pour la fin de l'inflation des normes, notamment la fin de la sur-transposition des normes européennes qui handicapent les productions françaises en Europe.

A long terme

  • Sécuriser le revenu des agriculteurs avec un système de subvention qui s'adapte aux années : hausse des primes en cas de mauvaise année et inversement en cas de bonne année.
  •   L'organisation dès le début du quinquennat des états généraux de l'agriculture et de l'alimentation pour rétablir un partage équitable de la valeur entre l'amont et l'aval
  • Se battre pour la convergence fiscale sociale et environnementale au sein de l'Union européenne

2°) Quelle est votre vision de l’école de demain ?

  • Faire réussir tout le monde au niveau de l'entrée en 6°
  • Pas de retour en arrière mais des consensus et plus de souplesse en local
  • Que tout le monde puisse réussir indépendamment de son environnement éducatif (un soutien scolaire de qualité)
  • Un droit au redoublement pour chaque élève pour acquérir les savoirs indispensables.

3°) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

  • Doter l'Europe d'une stratégie commune de défense contre le terrorisme
  • Renforcer la coopération entre les agences de renseignement européennes
  • Renforcer les effectifs de police et de gendarmerie : 10000 effectifs supplémentaires

 

 

 

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