Le 2ème tour des législatives dans la 4ème circonscription.

16 juin 2017

A l'issue du 1er tour, deux élus locaux briguent le mandat de député dans la 4ème circonscription. L'un, candidat Les Républicains et UDI est Conseiller Départemental dans le canton d'Is-sur-Tille, l'autre candidate La République En Marche est maire d'un petit village du Montbardois.

La 4ème circonscription de Côte-d'Or

Avec 36792 suffrages exprimés sur 68731 inscrits le taux de participation (53.53%) est de 2.80 points supérieur à celui du département.

Plus grande circonscription de france, la 4ème comptait 14 candidats de tout bord politique au 1er tour.

Arrivée en tête pour La République En Marche, Yolaine de Courson a receuilli 9521 voix soit 25.88% des suffrages exprimés contre 6548 voix soit 17.80% pour Charles Barrière candidat Les Républicains et UDI, il faut noter qu'Hubert Brigand candidat indépendant mais de la majorité départementale avait obtenu 6515 voix soit 17.71% des suffrages exprimés .

 

Pour qui voter au second tour ?

Confirmer la tendance du premier tour et donner à Emmanuel Macron une large majorité à l'Assemblée Nationale ? Mettre en place une opposition pour un véritable débat démocratique?

Certains prétendent qu'il est anti démocratique que le nouveau Président de la République ait une majorité écrasante, d'autres répondent que l'on doit lui donner les moyens de mettre en oeuvre les réformes promises au cours de sa campagne électorale.

Chacun devra en son âme et conscience voter pour le candidat qui selon lui défendra le mieux son territoire !

Mais allez voter !

 


Charles Barrière 

CHARLES BARRIÈREMadame, Monsieur,
Vous m'avez porté au second tour des élections législatives et je tiens à remercier chacune et chacun d'entre-vous pour votre confiance.
Nous avons avec Hubert Brigand mené campagne pour promouvoir une ruralité attractive. C'est aujourd'hui avec vous tous que j'entends conduire le rassemblement vers la victoire dimanche prochain.
Avec Marc Frot à mes côtés, vous pouvez compter sur moi pour être un député utile. Chacun de mes votes sera guidé par le sens de l'intérêt général.
Vous avez besoin d'un député libre et indépendant qui défendra avant tout son territoire. À quoi servirait un député qui voterait systématiquement à Paris toutes les lois proposées par le gouvernement sans même vous consulter ?
Je connais parfaitement notre circonscription pour y être né, pour y travailler quotidiennement et pour y avoir ma vie, mes racines, mon histoire.
Député suppléant depuis 2012, j'ai suivi tous les dossiers structurants de la 4ème circonscription de la Côte-d'Or au service du développement des territoires.
Élu de terrain, attaché aux valeurs humanistes, je serai au service de chacune et chacun d'entre-vous.
Je compte sur vous !

 

JE VOTERAI POUR
- une réforme du code du travail pour libérer l'activité et l'emploi
- redonner confiance à tous ceux qui entreprennent (PME / TPE, agriculteurs, artisans, commerçants, professions libérales ...)
- la restauration de l'autorité de l'Etat
- le renforcement des services publics de proximité
- une réforme de l'Éducation nationale au service de la réussite scolaire

JE VOTERAI CONTRE
- l’augmentation des impôts et de la CSG
- la suppression des départements et des communes
- le droit de vote des étrangers
- la Gestation pour Autrui (GPA)

Télécharger le document de campagne du 2nd tour

 

Réponse aux questions des lecteurs de l'Echo des communes

En Côte d’Or

1) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

Ce sont les entreprises qui créent de l'emploi, pas les hommes politiques. La création d'emplois ne se décrète pas. Elle doit être un objectif que se donne le député : pour lutter contre le chômage en général, le chômage des jeunes et des plus de 45 ans en particulier, il convient d'œuvrer au quotidien pour créer un environnement favorable à nos entreprises. Contrairement à la gauche, je suis persuadé que ce n'est pas à coups d'emplois publics qu'on va résoudre le problème du chômage.

La richesse locale, l'emploi, ce sont les entreprises, et notamment les PME et les artisans, qui les créent. Et pour que nos entreprises et nos artisans créent de l'emploi, il est nécessaire de leur donner un environnement législatif, réglementaire et fiscal attrayant. Nos PME et nos artisans meurent de l'inflation des normes, des réglementations abscondes et d'une fiscalité aussi confiscatoire qu'incertaine.

Pour créer de l'emploi, il faut que les PME et les artisans de nos territoires aient de la visibilité à long terme. Si les acteurs économiques locaux ont confiance dans leur environnement législatif, réglementaire et fiscal, ils développeront leur activité et créeront de l'emploi.

La confiance sera le maître mot de mon action. En tant que député, je m'engage donc à restaurer cette confiance et à travailler tout au long des cinq prochaines années pour mettre en place un environnement favorable aux entreprises. Pour les inciter à s'installer dans nos territoires de la 4ème circonscription et à créer des emplois.

Je lutterai au quotidien contre les tracasseries que le législateur pourrait être tenté de mettre en place et je m'opposerai systématiquement, à l'Assemblée nationale, à tout texte qui prévoirait un alourdissement des charges, des normes supplémentaires ou tout autre dispositif qui pénaliserait le développement des PME, des commerçants et des artisans. Je m'engagerai à simplifier le Code du Travail, à sortir des 35 heures et à baisser les charges qui pèsent sur les entreprises.

Et comme je suis persuadé que nous sommes plus intelligents à plusieurs et qu'un député ne peut pas tout savoir, j'ai bien l'intention de m'entourer de spécialistes. De ceux qui savent. C'est pour cela que j'ai créé un Conseil économique et social. Il ne s'agit pas d'un énième organisme qui viendrait ajouter de la complexification à la complexité existante.

Il s'agit d'une structure souple, ouverte aux acteurs économiques, agricoles et sociaux locaux. Un conseil composé d'artisans, de chefs d'entreprise, d'agriculteurs, d'acteurs culturels, sportifs et sociaux, de jeunes, de retraités, d'anciens combattants qui, à leur niveau, m'apporteront leur expertise dans leurs domaines de compétences. Un conseil qui peut se réunir régulièrement pour débattre et amender les textes de loi qui me seront présentés à l'Assemblée nationale. Qui mieux que des artisans et des chefs d'entreprise peut savoir ce qui est bon pour eux ?

Pour les travailleurs indépendants, je plaiderai pour la suppression du RSI qui est devenu une usine à gaz et l'ouverture d'un droit à l'assurance-chômage. C'est en effet un scandale que les travailleurs indépendants n'aient pas droit à l'assurance-chômage après avoir pris des risques personnels.

2) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l'aménagement du territoire en Côte d'Or ?

Dans nos territoires, l'aménagement est une lutte de tous les instants. Aux côtés de François Sauvadet, député sortant de notre 4ème circonscription, j'ai toujours oeuvré, depuis mai 2012, à un aménagement équilibré de cette vaste circonscription rurale. J'ai veillé au maintien des services publics locaux, les sous-préfectures, les écoles, les gendarmeries, les services de soins ou les dessertes TGV et routières.

Elu député, je poursuivrai sur la voie tracée par François Sauvadet et m'opposerai systématiquement à toute politique de déménagement du territoire impulsée par l'Etat. Elu député, je voterai ainsi un moratoire sur la fermeture des services publics en milieu rural.

La réforme des Zones de revitalisation rurales (ZRR), décidée au niveau national par Jean-Michel Baylet, ancien ministre de l'Aménagement du Territoire de François Hollande et ami de Patrick Molinoz, est ainsi symptomatique de ces réformes décidées par Paris et applicables sur les territoires, sans que les élus locaux soient consultés. Comment inciter des entreprises à venir s'installer dans nos territoires ruraux si l'Etat n'est pas capable de leur garantir un environnement fiscal stable et favorable ? Faire sortir plusieurs dizaines de communes rurales de ce dispositif dérogatoire des ZRR est mortifère pour la 4ème circonscription.

C'est pourquoi, dès que j'ai appris l'existence de cette réforme inique, j'ai immédiatement alerté François Hollande et Jean-Michel Baylet sur la dangerosité de la révision de la carte des ZRR et sur la nécessité d'en suspendre immédiatement l'application. J'ai ensuite relayé ma demande auprès d'Emmanuel Macron et Richard Ferrand, nouveau ministre en charge de la Cohésion des Territoires. Sur un sujet aussi grave, il est important d'agir vite et de solliciter les bons interlocuteurs.

La ruralité, il y a ceux qui en parlent tous les jours et qui en font un slogan de campagne clinquant mais inefficace, et il y a ceux qui agissent au plus près du terrain. Je préfère m'inscrire résolument dans la deuxième catégorie.

La ruralité doit également être vue comme une chance. La ruralité, ce sont des paysages magnifiques, une solidarité renforcée entre les habitants, des conditions de vie que nous envient de nombreux urbains. J'en ai marre de cette ruralité larmoyante, recroquevillée, aigrie et misérabiliste que nous présentent certains. Soyons fiers de nos territoires et de notre cadre de vie.

Elu député, je m'engage à défendre une ruralité positive et à investir un euro dans la ruralité pour chaque euro investi dans les villes.

Et je préfère également, comme pour les entreprises, m'entourer de ceux qui savent. Des élus locaux qui, mieux que quiconque, connaissent les spécificités de leur territoire. Je les réunirai au sein de mon Conseil des territoires. A l'instar du Conseil économique et social, il s'agira d'une structure souple et réactive qui regroupera des élus locaux volontaires. C'est à eux que je demanderai leur avis sur tous les textes de loi liés à la réforme territoriale et aux collectivités locales. Pour que, plus jamais, on impose aux élus locaux des réformes territoriales telles que celles qui se sont succédé tout au long du quinquennat de François Hollande. Des réformes élaborées par des Parisiens pour des élus parisiens et métropolitains mais qui s'appliquent également sur les territoires ruraux. Avec les conséquences désastreuses que l'on connaît -disparition des cantons, compétences transférées, fusion des intercommunalités à marche forcée…-.

3) Question libre : sur le cumul des mandats.

Je serai député à 100%. J'ai en effet annoncé que je démissionnerai de mon mandat de conseiller départemental d'Is-sur-Tille pour me consacrer à temps plein à ma fonction parlementaire. Et ce, alors même que la loi ne m'y oblige pas.
Je note que je suis d'ailleurs le seul à avoir annoncé que j'entendais être un député à 100%. Au contraire de la plupart des autres candidats sur la 4ème circonscription, dont certains cumulent déjà plusieurs exécutifs locaux. Que feront mes collègues maires ou vice-président de conseils départemental ou régional ? Quels mandats abandonneront-ils ? C'est le flou qui prédomine. De mon côté, j'ai choisi la clarté.
Durant la campagne présidentielle, les Français ont montré qu'ils voulaient une autre façon faire de la politique. J'ai entendu leur message. On ne peut plus cumuler les mandats et faire un travail efficace au service des territoires et de leurs habitants.
Elu député, je démissionnerai donc du Conseil départemental et je n'y conserverai pas un bureau. Je fais toute confiance à mon remplaçant, Christophe Leloup, pour défendre les intérêts du canton d'Is-sur-Tille au sein de l'Assemblée départementale. Personne n'est irremplaçable.

Au niveau national

1) Quelles sont vos propositions pour la profession d'agriculteur qui est sacrifiée ?

Comme les entreprises, les agriculteurs n'en peuvent plus d'un environnement législatif, réglementaire et fiscal aussi compliqué et qu'incertain. Nos agriculteurs se meurent des normes qu'on empile à Bruxelles et à Paris et qui créent des contraintes insurmontables dans leurs exploitations. Il convient donc de simplifier cet environnement et d'assurer à nos agriculteurs une meilleure visibilité à long terme.

Comme pour les entreprises, la confiance sera le maître mot de mon action au Palais-Bourbon. Je m'engage à tout faire pour simplifier la pratique et l'activité agricoles de ceux qui contribuent, au quotidien, à nous nourrir mais également à aménager nos territoires.

Nos agriculteurs ne réclament pas des primes et autres subventions. Ils souhaitent simplement pouvoir vivre de leur travail et vendre leurs produits à un juste prix. C'est dans cette optique et pour tendre vers cet objectif que je conduirai mon action de député en direction du monde agricole.

Cette problématique agricole étant particulièrement importante dans la 4ème circonscription, j'ai demandé à Marc Frot, agriculteur en activité, d'être mon suppléant. Il sera mon relais sur le terrain. Marc Frot est un spécialiste reconnu des questions agricoles. A ce titre, il est respecté par la profession dans la 4ème circonscription.

2) Quelle est votre vision de l'école de demain ?

Là encore, il faut revenir à l'essentiel. La machine de l'Education nationale est devenue trop compliquée à gérer et à réformer. Il convient de revenir aux fondamentaux. Il faut ainsi réhabiliter l'autorité à l'école. De mon temps, on respectait son instituteur.

Sur le plan de l'école, j'insisterai sur le triptyque "lire, écrire, compter". Tous les enfants doivent savoir lire, écrire et compter en sortant de l'école. Il faut arrêter avec la révision incessante des programmes et toutes les réformes mal préparées et mal pensées qui font plus de mal que de bien. Malgré les moyens financiers importants mis par l'Etat, notre système scolaire se dégrade sans cesse. L'Education nationale forme parfois nos jeunes à des métiers qui ne proposent aucun débouché.

Il est donc primordial que l'école de demain forme nos jeunes aux métiers dont ont besoin les entreprises. Il est nécessaire que les mondes de l'école et de l'entreprise coopèrent davantage et soient plus intimement liés.

Il faut également une plus grande autonomie des établissements scolaires. La réforme des rythmes scolaires, décidée à Paris et applicable de la même façon en tous lieux du territoire, est l'exemple à ne pas suivre. Chaque établissement doit pouvoir, après concertation avec les acteurs locaux, les élus, les parents d'élèves et les enseignants notamment, choisir les rythmes scolaires qui lui conviennent le mieux.

3) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

La sécurité des biens et des personnes est un droit fondamental. Même si nos territoires ruraux sont encore préservés de la violence qui gangrène certaines zones urbaines, nous devons agir au quotidien pour assurer la sécurité de nos concitoyens.

Elu député, je défendrai à l'Assemblée nationale une politique pénale stricte, qui en finisse avec le laxisme du dernier quinquennat. Je comprends la lassitude exprimée par nos forces de l'ordre qui redoublent d'efforts pour arrêter des délinquants qui sont ensuite remis en liberté faute de places dans les prisons.

A Paris, je défendrai la "tolérance zéro" pour les crimes et les délits et je me battrai pour que soient créées davantage de places dans les établissements pénitentiaires. Je plaiderai également pour la création de 10.000 postes de policiers et de gendarmes supplémentaires tout au long du quinquennat. Je défendrai enfin l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans pour les mineurs récidivistes. Nous devons en effet impérativement adapter notre arsenal pénal à l'évolution des moeurs et des modes de vie.

Pour lutter contre le terrorisme, je suis favorable à ce que les fichés S les plus dangereux soient placés sous surveillance et que ceux qui ont la double nationalité soient expulsés. Je souhaite également que les mouvements extrémistes soient purement et simplement dissous. Enfin, je militerai pour que le budget de l'armée soit porté à 2% du PIB d'ici à la fin du quinquennat.

Elu député, je m'engagerai enfin à renforcer les contrôles à nos frontières et à diviser par deux l'immigration légale.

 

 

Yolaine de CoursonYolaine de Courson 

Une Député efficace et à l’écoute du terrain

L’action du Député dans nos territoires est essentielle, elle doit aussi être réinventée. Je viens du monde de l’entreprise et j’ai moi-même été cheffe d’entreprise. Ces expériences nourriront mon action, avec le souci du résultat. La première condition de l’efficacité est celle d’une capillarité forte avec le terrain qui sera assurée par des permanences et des rencontres sur le terrain, mais aussi la mise en place d’outils numériques d’échange et de consultation des citoyens et forces-vives du territoire. Cette capillarité est nécessaire à deux titres : la remontée des besoins et particularités des territoires, et en retour expliquer le travail parlementaire vers le terrain.

Ce dialogue avec le territoire, je le souhaite également innovant, avec le croisement des points de vue et des sujets ; en rassemblant des habitants de différents cantons sur un thème, en débattant de sujets transversaux (énergie, transport, environnement) ou bien en faisant intervenir des experts faces aux citoyens. Cette méthode, nous en avons eu un aperçu mercredi soir à Châtillon-sur-Seine sur le sujet de la santé. Sébastien Mirek, urgentiste au CHU de Dijon a partagé son diagnostic avec celui des habitants du Châtillonnais. Il a aussi expliqué les évolutions en cours, dessiner des pistes pour l’avenir. Le rôle du parlementaire est donc clé dans sa capacité à identifier les initiatives porteuses et trouver les clés de leur généralisation par la loi. Le pragmatisme sera le maître-mot de mon action, à travers l’expérimentation de nouvelles solutions, l’évaluation de leurs performances, et le cas échéant, l’apport de corrections pour contrer les effets pervers qui seraient observés.

L’efficacité encore une fois, car j’inscrirai mon action dans celle d’une majorité, une condition nécessaire pour faire entre notre voix dans la future assemblée. J’ai la conviction que la diversité des parcours de vie et des expériences des futurs Députés de La République en Marche permettra un exercice nouveau du travail parlementaire. Avec ceux qui, comme moi, représenteront les territoires ruraux, je travaillerai pour l’adaptation des textes à nos particularités, pour une ruralité fière et conquérante.

Télécharger le document de campagne

Les questions des lecteurs de l'Echo des communes

En Côte-d'Or

1°) Quelles sont vos propositions contre le chômage des jeunes et des plus de 45 ans dans notre département ?

Notre programme a pour but de libérer les énergies tout en protégeant les citoyens. Libérer les entreprises pour permettre à ceux qui le souhaitent entreprendre : supprimer le RSI et instituer un droit à l'erreur et à l'accompagnement des administrations, alléger leurs charges.

C'est un encouragement à l'audace amorti par un filet de sécurité en cas d'échec qui est le droit au chômage pour tous et le droit à l'échec.

Il faut aussi augmenter l'employabilité des jeunes et des moins jeunes :

Valoriser les filières professionnelles, développer l'apprentissage et l'alternance. Cela passe notamment par une renégociation du revenu des apprentis et des alternants via des accords de branche ou d'entreprise.

Du côté des entreprises il est nécessaire de les accompagner dans leur rôle de tutorat auprès des apprentis, ou de trouver d'autres solutions plus adaptées au rythme des entreprises (difficulté de mobiliser une personne à temps plein pour tuteurer un apprenti).

Enfin il faut créer les conditions optimales en terme d'infrastructures pour favoriser l'installation d'entreprises sur notre territoire (routes, solutions de transport, accès à internet)

Notre circonscription dispose d'espace, d'une certaine qualité de vie et de ressources pour créer de l'activité. J'en veux pour exemple le Pôle bois qui s'est créé à La Roche en Brenil avec deux entreprises pourvoyeuses d'emploi, il est cependant confronté aux problématiques citées ci-dessus : infrastructures manquantes, besoin de main d'oeuvre qualifiée, difficulté à pourvoir des postes d'alternants.

2°) Quelles sont vos propositions pour un meilleur équilibre dans l’aménagement du territoire en Côte d’Or ?

 Il est prévu d'investir 5 milliards d'euros pour l'amélioration des transports et des équipements collectifs locaux et 5 milliards d'euros pour la santé

La disparité des dotations aux communes est un élément de déséquilibre.

Il serait intéressant de ne plus se situer dans une logique strictement comptable du nombre d'habitants dans un perimètre donné pour définir cette dotation. Prendre également en considération l'espace à couvrir par les différents moyens mis à notre disposition permettrait d'établir une nouvelle équité territoriale.

3°) Question libre.
Comment le député peut il entretenir un lien de proximité avec ses électeurs ?

Dans les départements ruraux le défi est de rester en contact malgré les distances.

Dans la 4ème circonscription il sera nécessaire de créer les lieux d'un dialogue permanent entre le député et les élus locaux qui viendra nourrir les rendez-vous semestriels organisés par le gouvernement.

De façon à faire entendre la voix spécifique de la circonscription sur les sujets comme l'emploi, le logement, l'agriculture...

Au niveau national

1°) Quelles sont vos propositions pour la profession d’agriculteur qui est sacrifiée ?

A court terme

  • Pour que l'administration ne soit plus là pour sanctionner mais d'abord pour accompagner, faciliter la vie des agriculteurs. Je soutiendrai la création du droit à l'erreur
  • Pour la fin de l'inflation des normes, notamment la fin de la sur-transposition des normes européennes qui handicapent les productions françaises en Europe.

A long terme

  • Sécuriser le revenu des agriculteurs avec un système de subvention qui s'adapte aux années : hausse des primes en cas de mauvaise année et inversement en cas de bonne année.
  •   L'organisation dès le début du quinquennat des états généraux de l'agriculture et de l'alimentation pour rétablir un partage équitable de la valeur entre l'amont et l'aval
  • Se battre pour la convergence fiscale sociale et environnementale au sein de l'Union européenne

2°) Quelle est votre vision de l’école de demain ?

  • Faire réussir tout le monde au niveau de l'entrée en 6°
  • Pas de retour en arrière mais des consensus et plus de souplesse en local
  • Que tout le monde puisse réussir indépendamment de son environnement éducatif (un soutien scolaire de qualité)
  • Un droit au redoublement pour chaque élève pour acquérir les savoirs indispensables.

3°) Comment assurer la sécurité de tous les citoyens et lutter contre le terrorisme ?

  • Doter l'Europe d'une stratégie commune de défense contre le terrorisme
  • Renforcer la coopération entre les agences de renseignement européennes
  • Renforcer les effectifs de police et de gendarmerie : 10000 effectifs supplémentaires

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