Avec l’opération « Chefs de gare », créée à Dijon, la compagnie de chemin de fer tourne définitivement le dos au tristement célèbre sandwich SNCF et relance la gastronomie en gare...
Gérard Gautheron, Directeur Régional en charge des gares de Bourgogne-Franche-Comté, a lancé lundi 9 octobre sur le parvis de la gare de Dijon-ville l’opération nationale « Chefs de Gares », en collaboration avec les chambres des métiers et de l’artisanat.
Cette opération est née il y a six ans en gare de Dijon sous le titre « gare gourmande » avant que le concept soit repris au niveau national.
Au carrefour des villes et des régions, les gares ont toujours entretenu un rapport privilégié avec la cuisine locale à travers, notamment, les buffets de gare qui portaient les saveurs du patrimoine français.
Cette ouverture sur le goût préfigure le changement de perception des gares : elles ne sont plus de simples lieux de connexions et de circulation des flux, mais deviennent des lieux à part entière dans la vie des gens.
Aujourd’hui, les gares contemporaines positionnent la gastronomie au carrefour des mobilités, locales, nationales, internationales, avec de nombreuses offres de restauration et l’arrivée de chefs étoilés. En ouvrant son restaurant au cœur de la gare St Lazare, le chef Eric Fréchon met ainsi la gastronomie française à la portée des 400 000 visiteurs et voyageurs quotidiens de ce hub parisien.
Cette année, avec la nouvelle grande région, la gare de Besançon a été associée à l’opération. Autre nouveauté cette année, « Chefs de Gares » permet de découvrir les chefs de demain. C’est ainsi que les élèves du lycée du castel de Dijon soutenus par l’animatrice de télévision Carinne Teyssandier, ont pu présenter leur savoir-faire ce jeudi 11 octobre.
Durant l’opération, Près de 150 producteurs (contre 75 en 2016) exprimeront leurs talents au sein d’un marché organisé directement dans l’enceinte des gares afin de permettre aux usagers de déguster, profiter et acheter quelques produits locaux.
Laurent HOUY-CHATEAU - LesColporteurs.info pour L'écho des communes