Info+ :
JDA DIJON : Fier de notre histoire, unis pour notre avenir !
Place aux « Artistes » !
Les handballeuses dijonnaises sont de retour pour une nouvelle saison de représentations sur la scène du Palais des Sports Jean Michel Geoffroy !
Sous leurs nouvelles couleurs de la JDA, les Dijonnaises disputeront leur 20e saison dans l’élite du handball féminin français !
Ce nouvel exercice en LFH s’annonce plus exaltant que jamais !
Mais rien ne se fera sans vous !!!
Alors, n’hésitez plus et venez découvrir le handball féminin !
Entre amis ou en famille, vous vivrez un spectacle inédit et captivant !
Venez nombreux les encourager… « Elles le valent bien » !
https://hand.jdadijon.com/accueil/
Les sportifs de haut niveau sont coutumiers des interviews mais qu’en est-il quand la journaliste a 9 ans ? Julie Dazet, demie-centre de l’équipe JDA Dijon Hand a tenté l’expérience avec le sourire et bienveillance, se laissant prendre au jeu.
Journaliste en herbe
A 9 ans, Zélie a déjà une idée bien précise de la carrière qu’elle veut mener. Ce sera journaliste ou handballeuse professionnelle ! Pour prendre une décision en connaissance de cause, elle a donc interviewé la joueuse Julie Dazet. Installées à la terrasse d’un café au cœur de Dijon, elles ont joué le jeu des questions-réponses sans langue de bois.
Notre journaliste en herbe se laisse surprendre par une pointe de timidité au moment de poser la première question : « Pourquoi faites-vous du hand ? » La sportive raconte qu’elle aussi a débuté le hand chez les moins de 11 ans, suivant l’exemple de sa mère. « J’ai baigné dedans depuis toute petite. J’ai aimé ce sport collectif. » Julie Dazet prend le temps d’expliquer à la jeune fille le rôle du demi centre au sein de l’équipe. « A ce poste, j’annonce les combinaisons, je fais un peu le chef d’orchestre de l’attaque. Ça demande une vision du jeu pour choisir la bonne combinaison en fonction de la défense que l’on a en face. »
Après quelques questions sur son parcours, Zélie s’est intéressée au souvenir de la joueuse. Le meilleur et le pire. « J’ai vécu beaucoup de choses et beaucoup d’émotions mais j’ai été marquée par notre défaite en coupe de France. C’est à la fois le plus mauvais parce qu’on a perdu mais aussi l’un des meilleurs parce qu’on est allé chercher ce match avec nos tripes jusqu’aux penalties. » Après quelques minutes de réflexion, la handballeuse mentionne un autre match marquant de sa carrière. La défaite face à l’équipe promue de Saint-Amand avec un écart de 10 points reste un peu coincée dans la gorge de Julie Dazet. « Ce n’était pas nous, on ne se ressemblait pas. » Penchée vers la jeune journaliste, elle lui précise, une pointe de fierté dans la voix, que l’équipe s’est imposée au match retour.
S’en suit une discussion sur les play-off et les play-down, inconnus par Zélie, trop jeune et encore débutante dans ce sport. Julie Dazet explique ensuite à son interlocutrice le principe même de projet du club et raconte comment elle a été séduite par les ambitions de la JDA Dijon Hand, au point de s’engager l’an dernier et de renouveler son contrat avec le club. La naïveté de la jeune journaliste conduit la sportive à détailler les choses et à se confier en toute simplicité. « L’équipe de France, c’était trop bien ! » lui répond-t-elle. Chanter la marseillaise, jouer pour son pays, découvrir les coulisses d’une préparation au mondial ou encore la reconnaissance qui accompagne la sélection… Autant de détails qui font pétiller les yeux de Zélie.
L’esprit d’équipe
Tout au long de l’entretien, la jeune fille prend ses notes. Elle remarque que l’ambiance et le rôle de l’équipe ressortent dans les propos de Julie Dazet. « Il y a un esprit de famille, on est dans le même bateau, on délire mais on se dit les choses. On s’amuse bien. » Le plaisir, l’autre élément que la sportive tient à mettre en avant. Zélie hoche la tête, confirmant qu’elle s’entend bien avec son équipe et qu’elle apprécie les moments passés sur le terrain.
« Vous avez déjà voulu arrêter ? » enchaine la journaliste. « Je me suis posée quelques questions mais j’ai compris que c’était une question de personne et pas de passion. J’arrêterai parce que je le décide, pas à cause de quelqu’un ! » Battante, volontaire, la demie-centre transmet un peu de son engouement à la jeune fille.
« Vous êtes déjà allé à l’hôpital ? » Après cette question, notre jeune journaliste profite d’un cours rapide sur les blessures fréquentes dans son sport. « Tu connais les croisés du genou ? » s’enquière la sportive. Les questions se suivent mais ne se ressemblent pas, sans réel enchainement, traduisant l’inexpérience de la journaliste en herbe mais révèle beaucoup de pertinence. L’argent est abordé avec la délicatesse qui revient à une toute jeune demoiselle un peu timide et l’honnêteté qui peut désarçonner. « Une handballeuse ça gagne plus qu’un footballeur ? » Julie Dazet sourit et regrette, amusée, que ce ne soit pas le cas.
Les dernières questions arrivent et Zélie se projette sur l’avenir. « Et après le hand, vous allez faire quoi ? » A 31 ans, la handballeuse envisage de reprendre des études d’infirmière mais refuse de prédire la fin de sa carrière de sportive professionnelle. C’est particulièrement détendues qu’elles se séparent, Julie Dazet invitant Zélie à la tutoyer. Un pas difficile à franchir pour la jeune fille bien élevée.
Une photo souvenir marquera la fin de cette interview peu commune. Au moment de montrer ses notes à la journaliste professionnelle qui l’accompagne, l’apprentie s’inquiète : « J’ai sûrement fait des fautes parce qu’il fallait écrire vite ! »
L’expérience aura-t-elle permis à la demoiselle de fixer ses ambitions de carrière ? Le dernier mot revient à l’héroïne du jour : « Je veux toujours faire les deux ! J’aime bien poser des questions et jouer au hand ! »