Située dans le centre historique, la cité administrative Dampierre de Dijon fait partie du Grand Plan d'Investissement mis en place par l'Etat afin notamment d'accélérer la transition énergétique mais aussi de sauvegarder son patrimoine et accueillir de nouveaux services au bénéfice du public.
Un programme d’investissement sans précédent
Dans le cadre du Grand Plan d’Investissement, qui vise notamment à accélérer la transition énergétique, le Gouvernement a fait le choix d’investir 1 milliard d’euros sur 5 ans pour rénover ses cités administratives. Ce programme inédit financera des travaux qui réduiront la consommation énergétique des bâtiments. Il permettra également d’améliorer les conditions d’accueil du public et les conditions de travail des agents, en optimisant l’occupation des surfaces et en accueillant des services supplémentaires.
La cité administrative Dampierre à Dijon
Elle est située dans le centre historique de Dijon, à proximité immédiate de nombreux services de l’État. Implantée dans le secteur sauvegardé de la ville, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est composée d’un bâtiment unique, ancien couvent datant du XVIIe siècle. La cité accueille aujourd’hui un peu plus de 200 postes de travail sur une surface de plus de 5 500 m².
Le projet immobilier, d’un montant de plus de 4 M€, s'inscrit dans le plan de sauvegarde et de mise en valeur de la ville de Dijon. Il comprend d’importants travaux d’aménagement du site existant, ce qui permettra d’accueillir au sein de la cité de nouveaux services, au bénéfice du public, et de réduire le nombre d’emprises locatives sur la ville. Le projet est donc pleinement conforme aux prescriptions de la politique immobilière de l’État, telles qu’elles ont été déclinées par le schéma directeur de l’immobilier de la région Bourgogne-Franche-Comté. Des gains sur les charges de fonctionnement sont également attendus dans ce cadre.
Le projet prévoit également des travaux de rénovation énergétique ambitieux, qui respectent le caractère architectural et historique du bâtiment : ils comprennent l’isolation des planchers et le remplacement des chaudières avec la mise en place d'une ventilation double flux. Ils permettront de diminuer très nettement la facture énergétique, de plus de 50 %, tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les cités administratives, emblèmes de la présence de l'État dans les territoires
L’Etat compte aujourd’hui 56 cités administratives dans son réseau déconcentré. Ces sites, qui regroupent plusieurs services administratifs et accueillent le public, sont au cœur de la présence de l’Etat dans les territoires et de la modernisation de son parc immobilier.
Pourtant, l'accueil du public et l'accès des personnes à mobilité réduite restent largement perfectibles dans ce parc immobilier vieillissant, constitué d’anciennes casernes ou de bâtiments datant des années 1960-1970. De la même manière, les conditions de travail des agents de l’État et de ses opérateurs souffrent de ce patrimoine qui n’est pas suffisant fonctionnel, en particulier sur le plan des installations numériques.
C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a engagé ce programme sans précédent pour leur rénovation. A l’issue de la phase d’appel à projets, 39 projets ont été sélectionnés, pour une surface totale de 600 000 m² environ.
Avec 655 millions d’euros consacrés à la performance énergétique, ces travaux permettront de faire baisser de 50% les émissions de gaz à effet de serre et de 67% le montant des factures énergétiques des services concernés.
Les projets sélectionnés prévoient également le regroupement de différentes administrations et la mutualisation de certains services. L’État poursuit ainsi s’agit la densification et l’optimisation de ses implantations immobilières. Le regroupement de services au sein des cités permettra de quitter 239 000 m² de locaux aujourd’hui loués ou détenus par l’État et génèrera des économies de l’ordre de 40 millions d’euros par an.
A l’issue des travaux de rénovation, les cités administratives offriront des locaux modernisés, adaptés aux besoins des usagers et aux missions des agents publics.