Déconfinement : que pouvez-vous faire ?

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 COVID-19

 

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Fonds National de Solidarité

 


30 avril 2020

Les lignes directrices du plan de déconfinement ont été présentées par le Premier Ministre devant l’Assemblée nationale et font l’objet d’une concertation notamment avec les associations nationales d’élus. D’ici lundi, la mise en oeuvre opérationnelle de ces orientations fera l’objet de  circulaires d’application qui définiront les modalités du déconfinement progressif et adapté aux circonstances locales. Bernard SCHMELTZ, Préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, Préfet de la Côte-d'Or, en attendant les instructions gouvernementales, et dans l’esprit de coopération avec les élus pour la gestion de la crise, souhaite poursuivre les échanges pour identifier d’ores et déjà les principaux enjeux et préoccupations opérationnelles qu'il aura à traiter avec eux.

INFORMATIONS DE L’ÉTAT SUR LE COVID 19
29 avril 2020
Situation sanitaire au 29 avril
En région BFC : moins de 1 186 patients sont hospitalisés (dont 186 cas graves en réanimation) et 832 décès en établissements de santé sont à déplorer depuis le début de l’épidémie. A noter que plus de 2 375 patients sont sortis de l’hôpital.


Perspective de déconfinement
Hier, les lignes directrices du plan de déconfinement ont été présentées par le Premier Ministre devant l’Assemblée nationale et font l’objet d’une concertation notamment avec les associations nationales d’élus. D’ici lundi, la mise en oeuvre opérationnelle de ces orientations fera l’objet de circulaires d’application qui définiront les modalités du déconfinement progressif et adapté aux circonstances locales.
En attendant les instructions gouvernementales, et dans l’esprit de coopération qui a été le nôtre pour la gestion de la crise, je souhaite poursuivre les échanges avec les élus pour identifier d’ores et déjà les principaux enjeux et préoccupations opérationnelles que nous aurons collectivement à traiter. Ces échanges vont s’intensifier à l’échelle départementale comme à l’échelle intercommunale ; je compte en particulier sur les présidents d’EPCI pour jouer le rôle de relai vis-à-vis des communes, sur l’ensemble des sujets, y compris ceux en dehors du champ strict de leur compétence (par ex. sur la question scolaire). A titre d’exemple, le sujet des masques grand public (dont l’État prendra en charge 50 % du coût engagé par les collectivités à compter du 13 avril dans la limite d’un tarif de référence) ou l’organisation de l’isolement des personnes testées positives ou ayant été en contact avec des personnes malades du covid-19, exigeront une forte concertation pour assurer la complémentarité et l’efficacité de nos actions.
Enfin, le calendrier du déconfinement est rappelé dans le tableau joint à la présente lettre, et distingue les principales mesures dans le temps et dans l’espace (distinction entre départements en rouge ou en vert).

Téléchargez le planning de déconfinement

Coronavirus, le planning du déconfinement


Cérémonie du 8 mai
Comme chaque année, le vendredi 8 mai 2020, nous allons commémorer la victoire du 8 mai 1945 pour ne pas oublier les victimes tombées sur les champs de bataille, sous les tortures, devant les pelotons d'exécution ou dans les camps de concentration, libérés il y a tout juste 75 ans.
Néanmoins, la situation sanitaire et les mesures de confinement ne permettent pas de tenir les cérémonies commémoratives dans le format habituel (public, nombreux porte-drapeaux, représentants d’associations, présence de troupes...). C’est pourquoi, le Gouvernement a décidé d’autoriser la tenue des cérémonies pour le 8 mai en format restreint et en appliquant les gestes de distanciation. A cet effet, vous avez reçu une circulaire qui précise les modalités d’organisation.
En particulier, eu égard à leur âge, les anciens combattants, habituellement très présents, constituent une population qu’il convient de protéger, c’est pourquoi les associations d’anciens combattants ne sont exceptionnellement pas conviées. Or, j’ai pu constater que certains maires ont fait le choix d'organiser une cérémonie en souvenir des victimes et héros de la déportation, le dimanche 26 avril dernier, en invitant les anciens combattants et parfois des résistants-déportés. Ces initiatives sont contraires aux instructions qui vous ont été communiquées et ne contribuent pas à la protection de nos aînés. Je vous remercie de votre compréhension et de votre concours dans cette période difficile en veillant bien à organiser les cérémonies commémoratives dans le respect des consignes gouvernementales.


La solidarité de la nation au profit des plus fragiles

La crise épidémique bouscule le quotidien de tous les Français, elle pèse tout particulièrement sur les personnes les plus précaires. Le Gouvernement s’est mobilisé en faveur de ces publics fragiles (les personnes sans-abris, les familles précaires ou encore les bénéficiaires des minima sociaux) :
- La première urgence a été la mise à l’abri et le soutien aux sans-domiciles fixes : en France, 17 000 places d’hébergement supplémentaires ont été ouvertes depuis le début de la crise sanitaire et 92 sites (3 400 places) spécialisés ont ouvert pour les SDF malades du Covid-19 mais ne relevant pas d’une hospitalisation (dont un centre dans notre département). A cela s’ajoute un dispositif exceptionnel de distribution de chèques services qui permettent aux personnes sans domicile ou mises à l’abri d’acheter directement des produits d’alimentation et d’hygiène, pour un budget total de 15 millions d’euros). En Côte-d’Or, toutes les personnes sollicitant un hébergement d’urgence auprès du 115 se voient proposer une solution. Le centre d’hébergement spécialisé (permettant de prendre en charge le public des sans abri malades du Covid-19) a été ouvert dès le 26 mars. Enfin, 14 250 chèques services ont d’ores et déjà distribués ; 16 650 nouveaux chèques seront livrés cette semaine.
- Un plan d’urgence pour l’aide alimentaire de 39 millions d’euros pour les foyers les plus précaires : certains ménages font face à des dépenses plus importantes du fait du confinement ou à des difficultés à subvenir à leurs besoins les plus essentiels. L’absence de cantine quasi-gratuite fait par exemple supporter à de nombreuses familles une charge financière supplémentaire pour faire déjeuner leurs enfants, alors que le recours à l’aide alimentaire est parfois devenu difficile. En outre, ces ménages ont pu voir leurs revenus diminuer du fait de la situation épidémique.
Dans le département, le réseau de la banque alimentaire et des associations de distribution d'aide alimentaire a pu se maintenir malgré le retrait de certains bénévoles âgés. Les CCAS et le Conseil départemental ont également poursuivi leurs activités dans ce secteur. Tous les acteurs ont constaté une augmentation de la demande de colis alimentaires et fait le maximum pour y répondre.
- Le plan national de soutien à l’aide alimentaire s’adresse notamment aux familles les plus précaires et qui ont des difficultés à attendre le versement prévu le 15 mai de l'aide exceptionnelle de solidarité (cf. Infra).
- Une aide exceptionnelle de solidarité versée à 4,1 millions de foyers modestes : cette aide bénéficiera à 4,1 millions de foyers, dont 5 millions d’enfants. Elle sera versée en une fois le 15 mai prochain, automatiquement par les caisses d’allocations familiales (CAF), les caisses de la mutualité sociale agricole (MSA) et Pôle emploi. Les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) percevront une aide de 150€, à laquelle s’ajoute 100€ supplémentaires par enfant à charge.
Par ailleurs, toutes les familles bénéficiaires des aides personnalisées au logement (APL) qui ne touchent pas le RSA ou l’ASS bénéficieront d’une aide de 100€ par enfant à charge.
La mobilisation de l’ensemble des acteurs engagés pour faire vivre les solidarités face à la crise est à saluer : les associations, les collectivités locales et particulièrement les conseils départementaux et les maires, les bénévoles, les travailleurs sociaux, les services de l’Etat mais aussi tous les Français qui viennent en aide aux personnes les plus démunies.

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