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Après Semper Virens, « l’arbre à visage » installé place François Rude en 2013, Dijon accueille une nouvelle œuvre de la plasticienne, d’origine allemande, Gloria Friedmann. Cette création, implantée place Grangier, à proximité du chêne, est intitulée Le Compteur du temps. Elle a été dévoilée en présence de l’artiste, ce lundi 8 juin par François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon métropole.
Sculpture contemporaine, Le Compteur du temps se présente sous la forme d’une sphère de 3 mètres de diamètre surmontée d’un personnage haut de plus d’un mètre. Elle est incrustée de 13 horloges indiquant l’heure des grandes villes du globe qui rappelleront ainsi aux promeneurs et aux touristes que Dijon est une ville connectée au reste du monde.
Dijon, ville d’art et d’histoire, est tournée vers la création contemporaine et apporte son soutien aux artistes professionnels, émergents ou confirmés, qui la rendent visible aux yeux de tous. Au-delà des institutions, galeries, ateliers ou lieux alternatifs, elle lui a ouvert également son espace public. Aujourd’hui, la place Grangier et son œuvre monumentale réaffirment la nécessaire place de l’art hors des lieux qui lui sont habituellement réservés, permettant d’atteindre un public plus large et un partage par tous.
Cette résonnance contemporaine s’exprime aussi sous d’autres formes : les œuvres éphémères des street artistes qui recouvrent tous les trois mois le M.U.R., galerie d’art contemporain à ciel ouvert à l’angle des rues d’Assas et Jean-Jacques Rousseau ; l’art urbain (jam graffiti, parcours street-art, muralisme, live painting, fresques…) mis en avant lors du festival « Banana Pschit » en octobre 2019 ; les œuvres cachées sur des bâtiments, anciens ou modernes, du centre-ville par le célèbre street grapher et mosaïste Invader lors de sa venue à Dijon l’été dernier…
L’acquisition de l’œuvre de Gloria Friedmann a été votée en juin 2019 par le conseil municipal de la ville de Dijon. Son installation a nécessité des travaux d’aménagement de la place Grangier. Retardés en raison de la crise sanitaire, ils se sont déroulés entre le 22 avril et le 25 mai : réalisation d’un promontoire selon le souhait de l’artiste. Opéré dans la continuité du rehaussement existant autour de l’arbre, il est situé sur la dalle du parking qui a dû être préalablement renforcée avec des poutres métalliques pour supporter la charge permanente de la sculpture ; pose d’un câble d’alimentation de l’œuvre.
Dijon offre ainsi un formidable espace d’expression et d’exposition. Illustrant le propos du plasticien Daniel BUREN, « Le lieu change l’œuvre d’art, l’œuvre d’art change le lieu où elle est installée », plusieurs dizaines d’œuvres contemporaines sont disséminées dans les différents quartiers de la ville : les sculptures Inquiétude, l’ours polaire de Guillaume DUC (place Granville), Semper Virens de Gloria Friedmann (place François Rude), Les Roseaux et Femmes au miroir, deux œuvres murales réalisées par l’artiste dijonnais Loïc RAGUÉNÈS (aux abords du cinéma Eldorado), l’Anti-Robot, sculpture mondialement connue de Karel APPEL (Campus universitaire), la sculpture monumentale Improvisation Tellem d’Alain KIRILI, l’imposante œuvre Le Meilleur Travailleur du CROUS, composée de dix portraits noir et blanc de l’artiste Yan Pei Ming (CROUS).
À propos de Gloria FRIEDMANN
Gloria FRIEDMANN est née à Kronach (Allemagne) en 1950. Sculptrice, auteure d’assemblages, créatrice d’environnement, cette artiste contemporaine autodidacte utilise des techniques mixtes. Certaines de ses réalisations se rapprochent de la tendance arte povera.
En 1977, Gloria FRIEDMANN vient habiter en France et s’installe en Bourgogne où elle vit et travaille. Depuis 1980, elle participe à de nombreuses expositions collectives en France (Villeurbanne, Strasbourg, Dijon, Paris…) et à l’étranger (Rome, Berlin, Hambourg, New York, Los Angeles…). Outre les musées et galeries, elle expose dans des lieux plus originaux, comme l'église des Jésuites de Sion, celle de Val-de-Vesle, la cour XVIIe du palais Liechtenstein à Vienne, mais aussi dans la nature, ainsi dans la forêt de Bar-le-Duc.
Elle commence à devenir célèbre avec des sculptures inspirées de la nature et des animaux. Par la suite, elle se lance dans la création de sculptures monumentales en plein air.
L’artiste s'adonne également à la peinture et à la photographie. Elle a un atelier à Aignay-le-Duc où elle expose ses peintures, ses sculptures et ses photographies.
Gloria Friedmann « aime que l'œuvre dise quelque chose et que la personne en face reçoive quelque chose d'elle », toutefois sans se considérer comme une artiste à messages. Ces expositions essaient de proposer une chose qui donne un sens à une autre. Elle espère que lorsque le public sort de son exposition, il engage une réflexion sur son état dans le monde. Elle ne donne pas de leçons ni ne tient de propos sur la morale et n'indique pas la voie à suivre, mais elle espère inciter son public à y penser.