Info+ :
La construction de logements à Dijon en chiffre
Plus de 1 000 logements autorisés en moyenne chaque année sur la dernière décennie
Entre 2001 et 2019
6 711 résidences principales (soit en moyenne 373 par an)
3 853 logements relevant de la loi SRU (HLM - soit en moyenne 214 par an)
Parmi les écoquartiers
Arsenal : 1 304 logements dont plus de 400 LLM
Heudelet 26 : 470 logements dont 124 LLM et 167 unités pour étudiants
Écocité Jardin des maraîchers : 880 logements dont 376 LLM
Via Romana : 220 logements dont 60 LLM et 40 logements en réhabilitation
Saint-John Perse : projet urbain de 40 maisons individuelles (24 logements en LLM et 16 en location accession (PSLA), une première à l’échelle de la capitale régionale
Éco-réhabilitations
4 000 logements à loyer modéré rénovés entre 2010 et 2020
250 logements privés rénovés par an
Pour la décennie 2020-2030
16 000 logements (construction et bâti existant) sur la métropole dont 60 % à Dijon pour répondre au seuil d’équilibre de la population actuelle et maintenir la dynamique du logement pour tous, dont :
- 25 % en accession abordable
- 25 % en locatif conventionné
Par sa résolution du 17 décembre 1985, l’assemblée générale des Nations Unies a désigné le premier lundi d’octobre de chaque année comme journée mondiale de l’habitat afin de rappeler le droit fondamental de tous à un logement adéquat. À cette occasion, François REBSAMEN, maire de Dijon, président de Dijon métropole, a rappelé l’engagement de la collectivité pour la construction, qui s’inscrit nécessairement dans la transition écologique.
En France, 2 millions de ménages sont en attente d’un logement social. 4 millions de personnes sont mal logées et près de 200 000 sont sans abri. La ville de Dijon est mobilisée pour proposer à celles et ceux qui en ont besoin un habitat de qualité, accessible et peu énergivore. L’offre développée - offre libre ou locative à loyer modéré, accession sociale et abordable à la propriété… - répond à une forte attente des administrés : parcours résidentiel des familles, accueil de nouvelles populations, évolutions sociétales des ménages (divorces, séparations, familles recomposées, monoparentales…). A ce jour, 9 500 demandes sont en attente de réponse sur la métropole pour l’obtention d’un LLM. La durée moyenne d’attribution d’un logement est de 304 jours soit 10,3 mois.
La collectivité souhaite donc répondre à cette demande tout en favorisant la nécessaire mixité sociale sur son territoire. Depuis 2001, Dijon et la métropole se sont engagées activement en faveur du renforcement et du rééquilibrage territorial de la mixité de l’habitat (214 logements en moyenne par an).
« Cette constante mobilisation a permis d’atteindre l’objectif de 20 % de logements à loyer modéré fixé par la loi SRU. Tout en empêchant l’étalement urbain et en préservant les terres agricoles » a rappelé François REBSAMEN.
Approuvé lors du conseil métropolitain du 19 décembre dernier, le PLUi-HD de Dijon métropole, Plan local d’urbanisme intercommunal – Habitat et déplacements, est le garant d’un développement urbain à la fois :
- Indispensable, au regard des besoins de la population pour se loger ;
- Responsable, pour préserver les ressources naturelles du territoire, empêcher l’étalement urbain qui consomme les terres agricoles ;
- Intelligent, par une vision transversale de l’aménagement de l’espace public urbanisme / déplacement : l’accessibilité aux transports en commun, le développement des modes doux y sont systématiquement intégrés.
À l’image d’Arsenal, de l’écocité Jardins des maraîchers, de Via Romana, de Saint-John Perse et de la future opération Garden State, des écoquartiers illustrent cette vision nouvelle de la ville impulsée par la municipalité, articulée autour d’un renouvellement urbain équilibré et durable, respectueux de la qualité de vie et de l’environnement.
« Nous atteindrons d’ici à 2030 l’objectif fixé : réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre de la métropole » Nathalie KOENDERS, lors de la conférence de presse du 5 octobre 2020.
La transition écologique est au cœur de cette politique du logement, avec pour priorités :
- La densification de l’habitat (20 ha alloués aux extensions à vocation d’habitat contre 168 ha entre 2010 et 2020 / 1 000 nouveaux logements avec mobilisation du parc existant par la résorption de la vacance, la réhabilitation, l’extension-surélévation, le changement de destination de bâtiments) ;
- La généralisation des bâtiments basse consommation (BBC) initiée dès 2010 ;
- La préservation des espaces naturels et des terres agricoles (reclassement en zone naturelle et agricole de près de 350 ha classés en zone urbaine) ;
- La préservation de la nature en ville ;
- Le développement des modes de transports doux (1/3 du programme de l’habitat à moins de 500 m du tramway ou d’une gare, création de pistes cyclables, …).
La métropole part aussi à la reconquête du parc immobilier ancien en soutenant les éco-réhabilitations de logements des bailleurs sociaux et privés pour atteindre les standards d’habitabilité, de confort, de sobriété énergétique et de qualité environnementale (matériaux bio-sourcés, qualité de l’air intérieur…).
Entre 2010 et 2020, près de 4 000 logements à loyer modéré ont bénéficié des subventions de la métropole (8 millions d’euros) et de sa garantie d’emprunts (50 millions de prêts).
« La question du logement illustre bien l’engagement social et écologique de la ville et de la métropole. L’éco-rénovation de l’habitat, c’est réduire le nombre de passoires thermiques et redonner du pouvoir d’achat aux Dijonnais qui voient leur facture baisser. C’est aussi très important pour l’économie locale puisque 13 000 emplois sont mobilisés sur le territoire » déclare François REBSAMEN.
Concernant les logements privés, Dijon métropole s’est dotée en 2016 de la plateforme Rénovéco. Ce service dédié propose un parcours de rénovation simplifié et adapté à chaque porteur de projet et mobilise les professionnels dans le développement de leurs savoir-faire et de leurs offres de service. La métropole a ainsi soutenu la rénovation de 250 logements par an pour un montant de 2,7 M€ (subventions métropole et aides à la pierre déléguées par l’Agence nationale de l’habitat) qui ont permis de générer plus de 5 millions d’euros de travaux chaque année.
À titre d’exemple, la rénovation BBC d’une copropriété de 1971 de 84 logements raccordée au chauffage urbain en 2015 a permis 60 % d’économie d’énergie. 2 millions d’euros de travaux ont été réalisés par des entreprises locales et chaque logement a bénéficié en moyenne de 10 000 euros de subventions (Anah, Région et Dijon métropole).
Focus sur Garden State : après la friche, 4 000 m2 de jardins publics et 330 logements
Le projet vise à reconvertir et réhabiliter une friche, à l’abandon depuis de nombreuses années et dépourvu de terre arable, servant par endroit de décharge sauvage, en un espace de vie et d’habitat.
Soutenue par la ville de Dijon, l’opération réalisée par GHITTI immobilier est un équilibre entre urbanisme maitrisé proposant de l’habitat pour tous et démarche environnementale affirmée : 9 bâtiments, 330 logements, 62 % de la surface végétalisée, 4 000 m2 de jardins publics, 1 verger conservatoire, 1 château d’eau pour collecter les eaux pluviales et irriguer les jardins familiaux actuels et à venir…
La construction alliera logements à basse énergie, « bio climatisme », végétalisation des toitures, compostage et raccordement au réseau de chaleur urbain.