Le ministre des solidarités et de la santé a prononcé jeudi 8 octobre le passage de la métropole dijonnaise en zone d’alerte renforcée. Fabien SUDRY, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, préfet de la Côte-d’Or, en présence de François REBSAMEN, président de Dijon Métropole, maire de Dijon, et Aline GUIBELIN, directrice départementale de l'ARS Bourgogne-Franche- Comté pour la Côte-d’Or, a présenté vendredi 9 octobre les nouvelles mesures territorialisées qui entrent en vigueur ce samedi 10 octobre à 0H00.
Le ministre des solidarités et de la santé a prononcé jeudi 8 octobre le passage de la métropole dijonnaise en zone d’alerte renforcée. Cette décision fait suite à la constatation d’indicateurs sanitaires largement supérieurs aux seuils d’alerte dans un contexte d’accélération de la circulation épidémique et de nécessité de renforcer, une nouvelle fois, notre vigilance collective pour faire face à l’épidémie.
Après concertation des élus, Fabien SUDRY, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, préfet de la Côte-d’Or, en présence de François REBSAMEN, président de Dijon Métropole, maire de Dijon, et Aline GUIBELIN, directrice départementale de l'ARS Bourgogne-Franche- Comté pour la Côte-d’Or, a présenté vendredi 9 octobre les nouvelles mesures territorialisées qui entrent en vigueur ce samedi 10 octobre à 0H00.
Le préfet a tenu à appeler au civisme de chacun :
« C'est l'ensemble du pays qui a la capacité de réagir, de comprendre les mesures prises pour un effort collectif afin de maîtriser l'évolution de l'épidémie. Je fais confiance au sens civique de chacun car les dommages collatéraux d'un reconfinement seraient considérables.
Rien n'est inéluctable, la décision pourrait être réversible si nous respectons les mesures de précaution. »
Ce qui a également été relayé par le président de Dijon Métropole :
« Cette décision n’est pas irréversible. Ensemble, mobilisons-nous et respectons strictement toutes les consignes avec l’espoir de revenir le plus rapidement possible à une situation moins tendue. »
Les principales mesures mises en œuvre par l’arrêté préfectoral du 9 octobre sont :
Pour les SEULES communes de l'agglomération suivantes : Dijon, Chenôve, Talant, Longvic, Quetigny, Fontaine-lès-Dijon, Saint-Apollinaire, Ahuy et Chevigny-Saint-Sauveur
Activités de restauration et de vente de boissons :
L’heure de fermeture des débits de boissons est fixée à 22h00. La vente d’alcool dans les restaurants est subordonnée à la consommation d’un repas par chaque client assis à table.
Activités sportives :
La pratique d’activités physiques et sportives est interdite dans les établissements recevant du public ainsi que dans les établissements sportifs privés et publics, à l’exception pour ces derniers de l’accueil :
- des groupes scolaires et activités sportives participant à la formation universitaire ;
- des activités parascolaires et toute activité sportive de mineurs ;
- des sportifs professionnels et de haut niveau ;
- des formations continues mentionnées à l'article R. 212-1 du code du sport ;
- des pratiquants justifiant d’une prescription médicale (« sport sur ordonnance ») ;
- des activités sportives ou physiques de plein air.
Les piscines, quant à elles, restent ouvertes si l’accès aux vestiaires collectifs est condamné.
Rassemblements :
Sous réserve des dérogations prévues dans l’arrêté, les rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public sont interdits.
De ce fait, il n’apparaît pas opportun d’organiser la fête foraine de Dijon du 23 octobre au 15 novembre prochains, laquelle ne pourra donc être autorisée.
Pour tout le département
Diminution de la jauge maximum de 5000 à 1000 :
Les rassemblements organisés dans les établissements recevant du public, réunissant simultanément plus de 1 000 personnes, à l’exclusion des organisateurs, des exposants et des personnels techniques, sont interdits.
Dans ce cadre, le préfet n’autorise pas la tenue de la foire gastronomique de Dijon.
Les rassemblements festifs ou familiaux organisés dans tout type d’établissement recevant du public sont interdits.
Établissements d’enseignement supérieur :
La capacité maximale d’accueil des espaces d’enseignement, de travail et de restauration des établissements d’enseignement supérieur est plafonnée à 50 % de la capacité théorique.