TerNum, le partenaire numérique des élus

TerNum, le partenaire numérique des élus

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Vendredi 29 janvier, Patrick Molinoz a présenté les voeux de Territoires Numériques BFC et décrit la feuille de route 2021

Territoires Numériques BFC

Opérateur public de solutions numériques

Présent depuis 2008 ans sur le territoire régional, Territoires Numériques BFC poursuit sa mission d’intérêt général pour accompagner à la transition numérique, en particulier les petites communes qui n’ont pas l’ingénierie pour y faire face. 

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https://www.ternum-bfc.fr


03 février 2021

Pour aider les collectivités de Bourgogne-Franche-Comté à tirer le meilleur du numérique, le GIP Territoires Numériques, TerNum pour les intimes, mène un travail d’ingénierie globale. Grâce à différents outils, il accompagne les collectivités dans leurs transitions et leur développement numérique.

En 2020, Territoires Numériques a répondu à pas moins de 9625 sollicitations de ses adhérents et ses partenaires, un chiffre en augmentation en raison de la crise sanitaire. Même si les sollicitations ont augmenté, les équipes du GIP ont apporté une réponse en moins d’une journée à la moitié d’entre elles. Rappelant que si Territoires Numériques ne peut influencer en rien le déploiement de la fibre, Patrick Molinoz, son président, encourage les collectivités à se préparer à son arrivée. « Le moment venu, il faudra être en capacité de l’utiliser au mieux. La fibre va abolir les espaces et le temps, notamment en milieu rural. » Dans l’attente, Territoires Numériques s’est fixé cinq axes pour l’année 2021. En tête de liste, la relation avec les adhérents. « Nous devons faire connaitre notre offre aux communes, en particulier celles de moins de 500 habitants qui bénéficient de la gratuité. Notre intérêt c’est la massification et la valorisation de notre expertise numérique. » Outre la formation des élus avec des formats innovants, le GIP veut également promouvoir ses solutions. « Elles sont adaptées aux élus mais trop peu utilisées comme le i-parapheur électronique destiné aux maires. » Autre objectif pour l’année à venir, faire que le GIP soit le service des solutions numériques pour ses adhérents avec l’intelligence artificielle en ligne de mire. « Il faut que l’on montre aux collectivités tout le potentiel de l’intelligence artificielle, même si ces termes peuvent faire peur. Nous devons aussi travailler sur les territoires intelligents et imaginer de nouveaux services testés avec les collectivités. » Les autres priorités de Territoires Numériques consistent à accompagner le déploiement des conseillers numériques pour aider « ceux qui le souhaitent, partout », mais aussi participer au développement et à l’exploitation des outils mutualisés. Le partage et la valorisation des données figurent aussi parmi les travaux à mener en 2021 et ça passera par une base adresse locale de qualité.

Maitriser le numérique et l’intelligence artificielle

Entre les livreurs qui ne trouvent pas, les GPS qui ne connaissent pas l’adresse, les pompiers qui tardent à arriver ou un lieu inconnu des administrations, le sujet des adresses pose des difficultés. « Les petites communes sont particulièrement concernées, cela demande du temps et des budgets. Il faut nommer et numéroter les adresses mais à chaque élu de procéder à sa façon. » Ce dernier axe de travail sera traité par l’Agence Régionale du Numérique et de l’Intelligence Artificielle, l’ARNIA, une entité unique en France. L’ingénierie de Territoires Numériques a été pensée pour aider les collectivités à comprendre ce langage. « Il est absolument essentiel qu’il y ait une parole d'intérêt général et public, dénuée d'influence privée, capable de porter une réflexion et des conseils sur ces sujets du numérique et pour cela aucune collectivité ou presque, de BFC ne dispose d'ingénierie pointue sur ces sujets. L'idée est donc, avec cette Agence Régionale du Numérique et de l’Intelligence Artificielle, de disposer dans un même ensemble de ces capacités de réflexion et d'accompagnement au service des acteurs du territoire » détaille Patrick Molinoz. L’ARNIA a donc pour mission d’accompagner les acteurs publics sur le sujet du numérique et de les guider sur cette transformation de l’économie.

Ne loupez pas la date

Outil essentiel pour les communes, le site internet de beaucoup d’entre elles a été confié à Territoires Numériques qui a mis en place un nouveau générateur. Pour basculer vers la nouvelle version des sites mamairie.fr, les élus doivent être guidés dans leur transition. « Il faut compter environ trois mois entre la première formation et la mise en ligne du nouveau site web. » Au 15 septembre 2021, les collectivités n’ayant pas opéré la bascule se retrouveront sans interface, Patrick Molinoz insiste donc sur la nécessité de s’inquiéter au plus tôt de la démarche. Certaines communes comme Aloxe-Corton ou encore Cussy-en-Morvan, en Saône-et-Loire, sont déjà opérationnelles sous leur nouvelle forme.

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