Le projet Garden State est une réponse de la ville de Dijon aux 9 500 demandes de logements en attente dans la métropole. En application d’une décision de justice rendue le 4 novembre 2020, les terrains de l’avenue de Langres occupés illégalement depuis plusieurs mois ont été évacués mardi 20 avril par les forces de l’ordre. Le projet Garden State, initié par la ville de Dijon et confié à l’entreprise Ghitti, pourra ainsi entrer en phase de réalisation dans la foulée.
Communiqué de presse de François Rebsamen
L’acte de construction, lorsqu’il est équilibré, nécessaire et respectueux de l’environnement, est vital. Pour Dijon, pour toutes celles et tous ceux qui ont besoin d’un toit. 9 500 demandes de logements sont toujours en attente dans la métropole. En France, selon la fondation Abbé Pierre, 4 millions de personnes sont mal logées.
Les familles qui s’agrandissent, les personnes seules, les étudiants, les foyers à faibles ressources, toutes et tous ont le droit d’être logés et de vivre dignement.
Cette ambition continuera de s’appliquer à Dijon et le projet Garden State illustre la vision du logement que nous portons : à proximité immédiate des transports en commun, en l’occurrence en bordure du tram T2 qui n’oblige pas forcément les habitants à posséder une voiture, des logements pour tous types de familles, sur un site incluant 8 500 m² de jardins publics et des jardins familiaux, représentant 62 % de surface totale végétalisée.
Très rapidement, à la suite de cette évacuation, l’aménagement du parc arboré et des jardins familiaux souhaité par les habitants va être engagé. La ville continuera à préserver les terres agricoles en évitant l’étalement urbain. C’est la vision que je porte et c’est aussi celle des Dijonnais qui m’ont majoritairement renouvelé leur confiance : une ville accueillante, dynamique et solidaire, à vivre pour tous.