« Notre enjeu est de mettre un terme à 20 années de gouvernance socialiste aussi bien en Bourgogne qu'en Franche-Comté et puis réunifiée depuis 5 ans. Je respecte toutes les opinions politiques qui sont respectables. Je n'ai pas de problème avec les gens qui ont des idées de gauche. Je dis simplement qu'au bout de 20 ans, quand on voit que la région décline, que c'est la seule région métropolitaine à perdre des habitants aujourd'hui, que nos jeunes sont parfois obligés de s'expatrier en dehors de la région pour arriver à assurer leur avenir professionnel alors même qu'on a un chômage des jeunes important et des entreprises qui sont prêtes à recruter... Quand on voit un petit peu comment vont les choses, on se dit qu'il est grand temps de changer les cadres, de ramener une nouvelle énergie et une nouvelle vision aussi pour la région. »

GILLES PLATRET PRESENTE UN PROJET ORGANISE AUTOUR DE 5 PILIERS !

Le premier pilier est celui de l'identité du territoire.

« On veut tirer la leçon d'une fusion qui n'a pas bien fonctionné depuis 5 ans. Les Francs-comtois ont clairement le sentiment d'avoir perdu. Je n'ai pas encore croisé beaucoup de bourguignons qui pensent qu'ils ont réussi l'affaire en or avec la fusion en 2015 qui a abouti à une augmentation des dépenses de fonctionnement, une augmentation des impôts et finalement une région qui ne se retrouve pas. » Il ne s’agit pas de défusionner mais de proposer que les élus demain se retrouvent dans une commission décentralisée pour traiter les dossiers bourguignons et la même chose du côté franc-comtois. 

Gilles Platret indique qu’il y aurait des séances plénières, le vote du budget tous ensemble ainsi que les grands axes stratégiques, mais il y aurait une gestion décentralisée, une administration décentralisée pour que les dossiers soient traités au plus près du terrain… une exigence absolue !

« On gère 2 milliards d'euros et la région est invisible. Qui la connaît ? Qui peut dire « J'identifie très clairement quels sont mes conseillés de la majorité aujourd'hui. », par exemple ? Elle est passée sous les radars et c'est un vrai défi démocratique. Donc on veut vraiment rapprocher avec des permanences d'élus, des agents qui répondent. On a des agents de qualité, mais aujourd'hui force est de constater que la région est plus administrée que gouvernée et il y a un problème de leadership dans cette région et on a besoin d'assurer un nouveau leadership. »

Le deuxième pilier est celui de la sécurité.

« Je ne vous apprends rien, on a ferraillé, pendant 5 ans pour qu'enfin cette majorité socialiste veuille inscrire la sécurité au titre des priorités régionales. Vous avez d'ailleurs assisté à un certain nombre de débats en la matière. Ça a été un refus absolu. »

Partant du principe que la sécurité est la première de nos libertés, Gilles Platret dresse un constat précisant que l'insécurité augmente ainsi que la violence c'est une réalité que vivent nos concitoyens et pas simplement en milieu urbain. Une insécurité qui monte et dont il fera une priorité régionale. « Donc on sera nous aussi aux côtés des communes dès lors qu'elles veulent développer la vidéo protection, dès lors qu'elles veulent équiper leur police municipale, dès lors que les entreprises, les exploitations agricoles veulent également se protéger. »

Le troisième piller est la santé.

Évidemment lutter contre l'épidémie en cours dont nous ne sommes pas sortis… sans être catastrophiste, le leader de la liste droite et extrême droite annonce un vrai enjeu qu’est celui d’armer de nouveau lits de réanimation, de former, d’installer des purificateurs d'air dans les lycées comme Auvergne-Rhône-Alpes l'a fait avec succès, mais aussi lutter contre la désertification médicale. « La Saône-et-Loire a expérimenté un centre départemental de santé, on veut également investir sur les maisons pluridisciplinaires en mettant l'argent de la région aux côtés des départements ou des villes ou des intercos, d'ailleurs, sur ce sujet. Et puis tester aussi, parce que ça fonctionne ailleurs, les unités mobiles de télémédecine... Ça, la région doit y aller. » La télémédecine ce sont ces cabinets roulants avec une infirmière à bord qui reçoit les patients, allant dans les coins les plus reculés assisté d’un médecin de l'autre côté de la caméra capable de faire un premier pré diagnostic qui peut parfois sauver un certain nombre de chances et préserver les chances. 

Le quatrième pilier est celui de l'économie.

« On est au cœur du vignoble, on a des thématiques lourdes d'adaptation du vignoble et j'allais dire du secteur primaire dans son ensemble, agriculture comprise, au changement climatique. On sait aussi et c'est un enjeu très fort ». Quand une entreprise veut venir de l'extérieur pour s'installer dans la région, elle a 36 interlocuteurs. L'Île-de-France a réglé la question avec un seul interlocuteur pour gérer l'intégralité d’un dossier. Gilles Platret souhaite donc mettre en place des outils pour que les chefs d'entreprise se référencient sur notre territoire bourguignon et franc-comtois et décident d'investir ici plutôt qu'ailleurs car la concurrence très sévère à nos portes.  D’autre part, aujourd'hui, on peut être encore bien meilleur en matière de promotion touristique et engager une thématique de soutien aux petits commerces dans les centres-bourgs et les centres-villes fragilisés par la crise épidémique « la région doit y aller avec des fonds assurés aux côtés des collectivités pour arriver à maintenir une présence commerciale. Parce qu'on sait ce qu'il se passe quand les commerces se ferment, ce sont les villes et les centres-bourgs qui dégringolent. »

Le cinquième pilier est l'environnement.

« On a souhaité être aux côtés de ceux qui sont sur le terrain pour protéger l'environnement en faisant une belle alliance avec le mouvement Écologiste indépendant ». Dans ce mariage qui fuit l’écologie politique, on retient une vision de l'écologie qui amène à penser que ceux qui connaissent la nature sont d'abord ceux qui sont sur le terrain comme les viticulteurs, agriculteurs, chasseurs, ruraux plutôt que ceux qui depuis les centres-villes avec une vision très politique et idéologique sont en train de nous dire comment il faut que nous changions notre vie et notre façon de penser. « On n’est pas des amis de l'éolien contrairement aux Verts parce qu'on considère que c'est une énergie qui n'est pas pilotable, qui défigure nos paysages. Donc on veut un moratoire sur l'éolien, c'est très clair. On n'est pas défavorable, évidemment, aux énergies renouvelables. La méthanisation raisonnée nous va très bien. On a des exploitations agricoles qui se sont regroupées avec un certain succès en la matière. On a également une appétence pour l'hydrogène si sa production est décarbonée, pas de souci là-dessus. Mais on soutient aussi la filière nucléaire parce que c'est quand même l'énergie la plus constante, la plus sûre même si évidemment on sait qu'on a toujours ce problème de gestion des déchets, mais il n'en reste pas moins que ça assure notre autonomie. » L’enjeu est donc la préservation de la biodiversité avec ceux qui la connaisse, ça qui signifie qualité, santé, sanitaire pour demain avec un objectif de 80% de produits régionaux dans les cantines des lycées qui dépendent de la région d'ici la fin du mandat.

1 500 000 documents de campagne sont en train d'être imprimés à destination de chaque foyer. Un document complet qui détaille précisément les engagements de cette liste insolite « parce qu'une campagne, ça doit être le temps de l'engagement et après on fait ce que l'on a écrit, c'est figé dans le marbre et on agit au profit des habitants. »

Un mot sur le rassemblement opéré par Les Républicains qui fait beaucoup fait causer et qui continue d'ailleurs à faire causer !

Gilles Platret été investi par les Républicains au mois de septembre 2020 en souhaitant, dès le départ, avoir un élargissement considérant que Les Républicains se retrouvaient avec un impératif d'alternance sans pouvoir y aller seuls.  Les Républicains se sont donc alliés, avec un projet et une ambition commune, avec l'UDI, avec le Nouveau centre, y compris sur cette liste en Côte-d'Or, avec le Mouvement écologiste indépendant et enfin avec Debout la France.  Le Mouvement conservateur, Oser la France de Julien Aubert, ont récemment rejoint la liste d’union de la droite.

Gilles PLATRET, chef de file de la liste "Pour la Bourgogne et la Franche-Comté », et Jean-Marie SERMIER ont dévoilé ce mardi à Beaune la liste départementale pour la Côte-d’Or, pour les élections régionales des 20 et 27 juin prochains.

Élus de terrain ou bien issus de la société civile, cette équipe est représentative de la diversitéde notre territoire côte-d’orien et des multiples forces qui le composent.

LES MEMBRES DE LA LISTE COTE D’ORIENNE

1-François-Xavier DUGOURD, 60 ans, 1^erVice-président du Conseil Départemental de Côte d'Or, Gérant de société
Dijon (Dijon Métropole)

2-Martine DECHAUD, 54 ans, Maire de Montmain, Vice-Présidente de la Communautéde communes Rives de Saône, Présidente de la Mission locale rurale de Beaune

3-Alain SUGUENOT, 69 ans,Maire de Beaune, Président de la Communauté d’agglomération Beaune Côte et Sud

4-Sylviane MOUROT, 62 ans, Pâtissière-chocolatière
Dijon (Dijon Métropole)

5-Alain HOUPERT, 63 ans, Sénateur, Médecin Radiologue
Salives (Communautéde communes Tille et Venelle)

6-Christelle MUTHER, 52 ans, Ancienne adjointe au Maire de Semur-en-Auxois, Cadre de santé en milieu hospitalié
Semur-en-Auxois (Communautéde communes des Terres d’Auxois)

7-Jean-Marie VIRELY, 72 ans,Maire d’Epoisses, Professeur agrégé, Chercheur au CNRS
Epoisses (Communautéde communes des Terres d’Auxois)

8-Laurence GERBET, 62 ans, Conseillère municipale d’opposition àDijon, Conseillère communautaire à Dijon Métropole
Dijon (Dijon Métropole)

9-Dominique RIGAUD, 60 ans, Vice-Président de la Fédération des Chasseurs de Côte-d’Or, auto-entrepreneur en apiculture
Pouillenay (Communautéde communes du Pays d’Alesia et de la Seine)

10-Dominique COMPAIN, 63 ans, 1^èreAdjointe au Maire de Fontaine-lès-Dijon, Présidente de la Fédération d'Actions de Prévention pour l'Autonomie des Seniors de Côte-d'Or.
Fontaine-lès-Dijon (Dijon Métropole)

11-Thierry DARPHIN, 52 ans, Maire d’Is-Sur-Tille, 2ème Vice-Président de la Communauté des Communes de la Vallée de la Tille et de l'Ignon-Covati
Is-sur-Tille (Communautéde communes des vallées de la Tille et de l’Ignon–Covati)

12-Katia SULLEROT, 51 ans, Maire de Gurgy-la-Ville, conjointe d'exploitant agricole en polyculture-élevage
Gurgy-la-Ville (Communautéde communes du Pays Châtillonnais)

13-Jean-Luc BECQUET, 61 ans, Maire-adjoint de Beaune – Vice-Président de la Communauté d’agglomération de Beaune Côte et Sud

14 –Céline RENAUD, 52 ans, Conseillère municipale d’opposition àDijon, Conseillère communautaire à Dijon Métropole, Conseillère clientèle.
Dijon (Dijon Métropole)

15-Jean-Christophe VALLET, 62 ans, Maire de Corberon, Vice-Président de la Communauté d'agglomération Beaune-Côte et Sud, Président de société viti-vinicole

16-Emmanuelle ROSE, 33 ans, Conseillère municipale de Saulieu, Conseillère communautaire de la Communautéde communes de Saulieu, Professeur au Lycée militaire d’Autun, Gendarme réserviste opérationnelle.

17-Samuel LONCHAMPT, 46 ans, Adjoint au Maire à Chevigny-Saint-Sauveur, Opérateur machine.
Chevigny-Saint Sauveur (Dijon Métropole)

18-Christine TAPIA, 51 ans, Avocate.
Dijon (Dijon Métropole)

19-Axel MOUFFRON, 31 ans, Directeur adjoint de Cabinet.
Fenay (Dijon Métropole)

20-Constance DELAIR, 24 ans, étudiante dans le secteur de la Santé.
Dijon (Dijon Métropole)

21-Michel GARREAU, 73 ans, Professeur agrégé,  spécialiste de l'Europe, Retraité.
Talant(Dijon Métropole)