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Marie Guite Dufay appuie la candidature de son équipe, et peut être plus encore sur la crédibilité de l’action politique qui tient aussi dans le respect de la parole donnée.
« Ayant tenu tous mes engagements, je défends un bilan dont je suis fière. Tout au long de ce mandat, j’ai toujours concilié développement économique et développement des solidarités : ainsi, j’ai tenu à soutenir spécifiquement les acteurs de l’économie sociale et solidaire, notamment ceux qui aident les personnes éloignées de l’emploi à retrouver un travail par l’insertion par l’activité économique, et les associations d’aide à domicile qui interviennent auprès de personnes fragilisées par l’âge et le handicap. Tout comme l’écologie, en faveur de laquelle j’agis depuis le début de mon engagement politique. Je ne suis pas dans un effet de mode. »
C’est le terme d’une campagne inédite où a fallu réduire les déplacements, inventer de nouvelles façons d’échanger avec les concitoyens dans le respect des règles sanitaires. Après avoir animé huit meetings numériques, Marie Guite Dufay exprime sa joie « de pouvoir vous parler directement aujourd’hui, les yeux dans les yeux. » et tire deux grands enseignements, qui n’ont rien d’une surprise !
D’abord, la menace du Rassemblement national. On le sait, l’extrême droite est puissante dans notre région. Puissante parce qu’elle capitalise sur les peurs et les doutes des habitants de Bourgogne-Franche-Comté. Parce qu’elle surfe sur des inégalités qui, si elles sont bien réelles, ne doivent pas conduire à nous diviser toujours davantage.
Ces doutes sont légitimes, les inquiétudes sont légitimes, dans ce monde qui bouge à toute allure, où notre industrie est bousculée, où notre agriculture souffre, où les parents craignent pour l’avenir de leurs enfants.
Mais en plus de caricaturer notre société, en plus de mettre une loupe sur les peurs et de créer de l’irrationnel, le Rassemblement n’apporte que de mauvaises réponses et de mauvaises solutions à tout ce qu’il touche. Ils ont beau avoir changé de nom, ils ont beau avoir changé les têtes, dans le fond, ils ne changeront jamais !
« Ce qui nous oppose ne réside pas tant dans le constat, mais dans la réponse ! Je refuserai toujours le fatalisme, qui promet l’écroulement de la Bourgogne-Franche-Comté, le repli sur soi et le rejet des différences. Je vais y revenir. »
Le second enseignement de cette campagne, c’est l’indifférence très large de nos concitoyens vis-à-vis de ce scrutin, de ces scrutins, régionaux et départementaux. Et pourtant ! Avec le soutien aux grands festivals, aux théâtres, aux orchestres, aux ligues sportives, à la création de maisons de santé, aux travaux d’efficacité énergétique dans les logements, à l’appui au développement des énergies renouvelables, à la formation pour trouver un emploi, à la défense de nos entreprises, déplacements… la Région est partout. La Région impacte notre quotidien !
Pour compliquer les choses, il y a en plus la volonté de certains de placer le débat sur un plan national. La présidentielle est dans un an, et les uns où les autres, veulent faire de ces régionales une grande répétition ou un grand tremplin vers des fonctions qui n’ont plus rien à voir avec la Bourgogne-Franche-Comté !
« Moi, je suis claire et je l’assume : ce qui compte pour moi, c’est servir notre Région et servir ses habitants. Je n’ai pas de plan de carrière, je ne rêve pas d’un destin national : mon bonheur, c’est dans notre Région que je le trouve ! Je me suis donc engagée, avec l’ensemble des colistiers, sur une campagne qui n’a qu’un seul sujet : l’avenir de notre Région, de ses territoires et plus encore de ses habitants ! Je me suis engagée en étant la première à proposer un programme complet, de 100 propositions inscrites dans le cœur de ce qu’est en réalité l’action d’un Conseil régional. »
Marie Guite Dufay incite à recentrer le débat sur ce qui doit être au cœur de ces élections régionales. Une région de gauche, c’est radicalement différent d’une région de droite, et bien plus encore d’une région d’extrême droite.
Prenons tout d’abord l’emploi et la formation professionnelle, le cœur de l’activité d’une Région. En Bourgogne-Franche-Comté, c’est 70 000 personnes formées au cours du mandat, ce sont des indemnités ou des aides aux transports revalorisés pour les stagiaires, c’est une adaptation permanente aux métiers de demain… C’est ça, être une région de gauche !
« Sur la formation, tournons-nous vers AURA, le petit monde rêvé de Gilles Platret. Son modèle ultime. Et bien AURA, c’est une coupe drastique dans les budgets de la formation professionnelle ! Oui, je vous parle bien des budgets que l’on vote en direction de ceux qui ont le plus besoin de la solidarité régionale ! AURA, en proportion, c’est trois fois moins de budget que la Bourgogne-Franche-Comté, en faveur de la formation des demandeurs d’emploi. Alors oui, AURA a choisi de se substituer à l’Etat en matière de sécurité, mais à quel prix !
Et puisque je suis sur la sécurité, parlons aussi du Rassemblement national. Créer une police régionale, faire un chantage aux maires à l’armement des polices municipales en échange de subsides régionaux, mettre notre Région sous vidéosurveillance généralisée… »
La sécurité est un vrai sujet d’inquiétudes pour nos concitoyens.
Mais nous, on fait le choix de la PROTECTION, en sécurisant les parcours professionnels par la formation, en mettant la formation comme une des contreparties aux aides de la Région aux acteurs économiques. Nous avons investi dans la sécurisation des lycées, et des transports en commun, là où nous sommes compétents.
Et non, nous ne transformerons pas nos lycées en bunker vidéo-surveillés, nous travaillons et continuerons à travailler avec les proviseurs à des réponses sur mesures en fonction de leurs besoins réels, et surtout, nous y maintiendrons nos investissements à un niveau élevé et nous poursuivrons la mise en œuvre d’actions d’éveil, de citoyenneté, d’accès à la culture pour les lycéens. C’est ça la différence entre une région de droite et une région de gauche.
Je parlais il y ’a un instant de protection. Une Région de gauche, c’est aussi une région qui protège le pouvoir d’achat, et tout particulièrement de celles et ceux qui ont le plus besoin de ces solidarités essentielles.
Je pense aux familles de lycéens, avec la gratuité des manuels scolaires, la gratuité des transports scolaires ; les aides aux familles pour la cantine ou l’internat.
Je pense aux étudiants, tout particulièrement impactés pendant la crise sanitaire avec une action forte de la Région, avec le CROUS et avec un dispositif de bourses exceptionnelles allant jusqu’à 800 euros. Je veux continuer dans cette direction, en travaillant dès le début du mandat à de nouvelles actions pour lutter contre la précarité étudiante .
Je pense plus largement à la jeunesse, pour laquelle nous allons étendre la carte avantages jeunes, déjà riche en réductions et autres propositions qui facilitent la vie et invitent à la découverte, en prenant en compte les mobilités avec 24 voyages gratuits par an sur nos lignes régionales.
Je pense aux déplacements du quotidien : nous sommes la Région la moins chère de France pour les jeunes ; nous avons des tarifs adaptés à toutes les situations ; les bus à 1,5 euros quelle que soit la distance. Une action que nous renforcerons, en prenant en compte les nouvelles pratiques pour les actifs, et en particulier le télétravail.
Je pense aux agriculteurs, pour qui nous devons continuer à nous battre pour qu’ils puissent préserver leurs revenus : c’est notamment la marque « juste et locale » que nous voulons mettre en place, mais aussi l’accompagnement à l’adaptation au changement climatique.
Je pense, enfin, à notre action pour la rénovation énergétique du bâtiment. C’est bon pour la planète, mais cela contribue aussi à faire baisser la facture énergétique dans l’habitat social comme pour les particuliers qui bénéficient de ces soutiens.
Ce sujet de la rénovation énergétique, amène naturellement Marie Guite Dufay vers la transition écologique, qui a été un véritable point de clivage avec les oppositions régionales pendant ce mandat !
« Pendant ce mandat, lorsque je proposais par exemple pour protéger notre environnement de mettre en place une stratégie pour lutter contre une artificialisation excessive des sols, contre le développement anarchique des zones commerciales périphériques quand nos centres bourgs souffrent, j’ai trouvé en face de moi les deux oppositions, de droite et d’extrême droite, réunies pour la circonstance par leur frilosité commune sur l’écologie !
La transition écologique, ce n’est pourtant pas une option !
Mieux économiser les énergies pour réduire notre impact environnemental, pousser des mobilités décarbonées, renforcer la place des énergies renouvelables dans le mix énergétique aux côtés du nucléaire, protéger davantage notre environnement, protéger notre ressource en eau, restaurer les continuités écologiques en plantant plus d’arbres, d’arbustes et de haies… Ce sont autant d’enjeux sur lesquels, là aussi, il y ’a de réelles différences avec nos adversaires.
Par exemple, la droite (encore AURA !), c’est l’assèchement des aides aux associations environnementalistes pour arroser les fédérations de chasse. La droite, c’est les amis d’abord. Notre logique est toute autre : la recherche de l’équilibre, la recherche de la nuance pour que tous travaillent ensemble à la préservation de notre environnement.
Et pour en finir sur la transition écologique, je veux revenir un moment sur les énergies renouvelables, et en particulier l’éolien. Alors que certains se servent des éoliennes comme autant d’épouvantails géants ; un peu en fait comme le cache misère du manque d’ambition écologique de leur projet, moi je m’astreins à tenir un langage de vérité. Les éoliennes, c’est une partie de la réponse au renforcement des énergies renouvelables, mais une partie seulement, et je le redis : pas n’importe où, pas n’importe comment et en associant les habitants.
Le dialogue, la recherche de consensus, la concorde, c’est ça qui doit guider notre action. Nous sommes par exemple la seule Région à avoir mis en place une charte qui engage les entreprises avec de réelles contreparties sur l’emploi, sur la formation, sur l’écologie même, lorsque de l’argent public régional leur est destiné. Cette charte, nous allons la faire vivre, avec un dialogue social renforcé et territorialisé. C’est ça, construire concrètement les protections de demain ! C’est la marque d’une Région de Gauche.
Nous accordons aussi une attention toute particulière aux acteurs de l’économie sociale et solidaire. Parce que nous pensons que l’économie autrement est une des clefs du développement de notre Région. Nous accompagnons par exemple les associations de l’aide à domicile. C’est ça être une région de gauche.
Marie Guite Dufay pense aussi à l’avenir de nos territoires.
Au-delà de l’opposition stérile entre rural et urbain, auquel certains réduisent la question, il ne faut pas perdre de vue le vrai clivage à l’œuvre dans nos territoires. La différence entre les territoires riches et les territoires plus pauvres. Elle est là la ligne de démarcation qui doit amener à plus de solidarité en donnant plus à ceux qui ont moins.
« Et je veux à ce moment de mon propos évoquer les quartiers, la politique de la ville, particulièrement ciblée par le candidat de l’extrême droite. Je suis fière de notre soutien à la rénovation urbaine, je suis fière de notre soutien aux associations, aux clubs sportifs, à la vie culturelle de nos quartiers. Ne nous laissons pas influencer par la caricature de l’extrême droite, qui ne voit que le mal dans nos quartiers ! Ces soutiens, que nous apportons, c’est une différence essentielle avec eux ! Quartiers, zones rurales à revitaliser… L’enjeu du débat c’est donc bien l’innovation territoriale ! L’enjeu du débat c’est bien la solidarité avec les plus pauvres ! L’enjeu du débat c’est donc la différenciation et l’adaptation de nos politiques publiques aux réalités locales. »
Et enfin, la fraternité.
La fraternité est un levier essentiel en ces temps où le lien social est abîmé. La culture, le sport, la vie associative ne sont pas des variables d’ajustements. Elles ont pu l’être dans des régions de droite… Elles le seraient plus encore avec l’extrême droite. Jamais ces actions ne l’ont été pour nous et jamais elles ne le seront !
« Avec l’extrême droite, non seulement la culture serait une variable d’ajustement, mais elle serait soumise à leur relecture identitaire et idéologique de notre société, ce qui serait un véritable danger pour la liberté de création. Car notre vision de la culture, c’est de soutenir la création, pas de l’orienter, ni de la mettre dans une camisole. C’est ça aussi la différence entre la gauche et l’extrême droite.
La fraternité, c’est aussi lié à une vie associative foisonnante, dans nos quartiers, dans nos campagnes… Ces associations, elles doivent être soutenues par la Région, car elles apportent du mieux vivre sur les territoires. C’est pour cela que nous avons aidé l’emploi associatif, particulièrement impacté par la suppression des emplois aidés au niveau national. Et puis sur ce thème de la fraternité, la Région c’est aussi des actions sur la lutte contre les discriminations, sur l’égalité femme / homme, sur le genre… C’est la solidarité internationale…
Autant de politiques publiques qui seraient mise à mal avec la droite et plus encore avec l’extrême droite ! »
Arrivée à la dernière ligne droite de cette campagne et dans le temps qui reste, Marie Guite Dufay invite à redoubler d’efforts auprès de nos concitoyens.
« Je veux dire un immense merci à tous ceux qui m’accompagnent dans ce combat : les colistiers que je sais très investis, quelle que soit leur place sur nos listes. Les alliés, le PRG allié d’hier et le PC qui nous a rejoint, ce dont je me félicite chaque jour, tant ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise. En 2015, la gauche, moins rassemblée qu’aujourd’hui, a été le rempart contre le RN. Six ans après, et après avoir déroulé et tenu tous nos engagements, la gauche est de nouveau dans cette région, le seul rempart aux ambitions du RN. »