A deux pas de Dijon Métropole, les 22 communes de la Communauté de communes de la Plaine Dijonnaise associent la proximité de la ville à une diversité de paysages. Economie, enfance, jeunesse, mobilité ou encore dépendance, les élus s’impliquent pour leur territoire.
Les 22 004 habitants de la Communauté de communes de la Plaine Dijonnaise profitent des paysages de la plaine, des forêts de Longchamps, des vallons de Tart-le-Haut tout autant que des commerces de proximité, que ce soit à Genlis où dans l’une des 21 autres communes. Par la route ou par le train, ils peuvent aussi apprécier la proximité avec Dijon Métropole. « Beaucoup de gens empruntent la D905 quotidiennement, créant des encombrements sur la commune de Genlis en particulier. D’autres mobilités pourraient améliorer cette situation, notamment la desserte TER. » Patrice Espinosa, président de la Communauté de communes de la Plaine Dijonnaise rappelle ainsi que Genlis se trouve sur les axes Dijon-Besançon et Dijon-Bourg-en-Bresse. « Il faut encourager les gens à prendre le train mais, au-delà des statistiques, il faut intégrer la réalité d’un certain manque de fiabilité des horaires et de la régularité des trains qui peuvent interférer avec des correspondances, pour Paris notamment, et freiner l’usage du train. » L’élu conduit ainsi des échanges importants avec la Région pour organiser et adapter ce mode de transport aux besoins concrets des habitants. « Ce n’est pas concevable qu’un lycéen ou un salarié arrive chaque jour en retard parce qu’il choisit le train. » La mobilité s’inscrit comme un enjeu pour l’avenir et la collectivité travaille sur des cheminements doux. « Nous voulons améliorer un projet déjà en réflexion avec la création de quatre boucles destinées aux piétons et aux vélos afin de les relier entre elles et de mailler le territoire. Les habitants pourront ainsi les utiliser au quotidien pour faire des courses ou aller au travail. »
Au service des habitants de tout âge
« La dépendance et le maintien des ainés sur le territoire relèvent des enjeux qui nous occupent » insiste Patrice Espinosa. Bien que la Communauté de communes abrite un EHPAD à Genlis et une maison médicalisée à Aiserey, le président regrette un manque de structures pour accompagner le vieillissement de la population. Un projet de résidence pour séniors autonomes est en cours à Rouvres-en-Plaine mais l’élu espère que d’autres propositions viendront renforcer l’existant. « Que les offres soient publiques ou privées, elles sont les bienvenues pour offrir de la diversité tant pour nos ainés que dans le domaine de la petite enfance. » En effet, son territoire compte deux multi-accueils avec une capacité de 20 berceaux chacun, à Thorey-en-Plaine et Genlis. « Les structures ne sont pas suffisantes pour répondre à nos familles par ailleurs confrontées à une baisse du nombre d’assistantes maternelles. Il faut de nouvelles solutions. » 17 communes hébergent des accueils périscolaires avec restauration qui s’appuient sur le travail de 145 collaborateurs dédiés à l’enfance et la jeunesse. Un nouvel accueil périscolaire sera inauguré prochainement dans des locaux partagés à Aiserey. Les jeunes de 11 à 18 ans peuvent quant à eux bénéficier d’un accueil qui leur est destiné pendant les week-ends et les vacances avec des animations et de nombreuses activités.
Penser à demain
Inscrite dans le programme Petites Villes de Demain afin de redynamiser son centre-bourg, Genlis, porteuse du projet, travaille pour son avenir et, en tant que plus grande commune du territoire, pour le reste de son environnement avec le soutien de la Communauté de communes. Par ailleurs, la Communauté a investi dans le fond de relance et de transition destiné aux entreprises de moins de dix salariés avec une enveloppe de 224 000 euros. « Nous avons 1 423 entreprises sur notre territoire, du petit commerce à la grande plateforme logistique mais, bien que certaines soient en difficulté, nous n’avons reçu que peu de dossiers de demande. » Pour soutenir son économie locale, la collectivité mise aussi sur la zone de Boulouze avec ses 250 emplois environ et sur un projet pour lequel elle espère connaitre des avancées. « Nous voudrions développer une deuxième zone économique au sud de Genlis mais les démarches et les recours ralentissent lourdement ce projet. » Entouré d’une équipe de collaborateurs et services compétents ainsi que d’un exécutif qui prend son rôle à cœur et s’investit, le président se réjouit également du travail engagé autour du canal de Bourgogne. Thorey-en-Plaine, Aiserey ou encore Longecourt-en-Plaine pourrait ainsi bénéficier de ce vecteur de dynamique touristique. A plus d’un titre, la Plaine Dijonnaise mise sur l’avenir avec une motivation sans faille.