Sur le site des fouilles, 32° et pas un souffle de vent, ça en aurait refroidi plus d’un, mais non ! Il y avait donc plein de petits malins férus d’histoire et de numérique, avec leurs drôles de tablettes pour explorer les vestiges et remonter le temps. On les vit donc déambuler à la découverte de l’architecture et du quotidien des habitants de l’antique cité ! Et pour ceux qui ne la jouaient pas… petit joueur… c’étaient deux tablettes, celle pour être un gallo-romain en jean (oui la toge c’est moins pratique) et celle pour un escape game assez sympa, il faut bien le dire, campé dans la peau d’un journaliste arpentant les vestiges pour découvrir un secret datant de plus de 2 000 ans ! Et on clique ICI pour voir les images !

Là-haut, sur le mont Auxois on pouvait aussi découvrir des ateliers, des MuseoFab, ludiques et passionnants ! Et cela changeait la tête ou la façon de voir les choses en passant un bon moment de détente à observer les gestes lents des artisans, à regarder crépiter les braises et glouglouter les chaudrons. Un vrai moment de détente, de pause, l’esprit uniquement focalisé sur le travail de la matière…Et dans une époque où nous sommes extrêmement sollicités, bousculés, voilà qui est reposant tout autant qu’instructif !

Les « métalleux » d’ArkéoFabrik…fabriquent de drôles de choses. Et ce jour là sortirent des moules brûlants des petites clés et autres objets utilitaires ou statuettes, montrant tout un savoir-faire. Celui qui consiste à concevoir des objets d’argile ou de cire autour desquels on créera un moule (comme pour les cloches) pour pouvoir les reproduire à l’infini. Après avoir préparé les cires pendant de longues heures cela valait vraiment le coup d’attendre une belle journée ensoleillée pour transformer la cire en métal scintillant devant les yeux curieux des visiteurs.

Expliquer, faire sonner des mots un peu techniques c’était aussi du côté de Joanne Millet-Brasquer, la reine de la teinture naturelle et du tissage ! Pelures d'oignon, rhubarbe, pomme de pin, curcuma ou encore feuilles de ronces, tout devenait couleur dans les chaudrons fumants remplis des étoffes (précédemment passées dans un bain d’alun qui fixe la couleur).

Entre marmites, braises et fumée, on pouvait aussi fabriquer sa fibule pour tenir son écharpe préférée ou le pan de sa veste. Un exercice patient, vite récompensé par l’objet terminé et martelé avec force pour « resserrer » le métal et le rendre moins malléable.

Bref, un bel après-midi d’été qui se termine à la terrasse du Carnyx face aux lignes de fortifications !