Il fallait y penser et avoir de l'idée avec le Festival des Solutions Ecologiques de la Région BFC !

Il fallait y penser et avoir de l'idée avec le Festival des Solutions Ecologiques de la Région BFC !

Info+ :

290 dossiers ont été déposés sur la plateforme participative de la Région Bourgogne Franche-Comté. Ils correspondent chacun à une initiative écologique et citoyenne régionale.

Chaque dossier a été instruit par les directions régionales opérationnelles et 216 projets ont été retenus.

Un jury, composé d’élus, de techniciens et d’experts de l’Agence Régionale de la Biodiversité Bourgogne-Franche-Comté, de France Active Franche-Comté, de l’ADEME Bourgogne-Franche-Comté, de la Chambre Régionale d’Agriculture Bourgogne-Franche-Comté, s’est réuni pour donner un avis sur ces dossiers.

Ils ont voté en respectant une enveloppe de 500 000 euros pour les aides en investissement et 200 000 euros pour les aides en fonctionnement soit 700 000€. Ces subventions serviront à la réalisation et la valorisation d’un projet ou à l’organisation d’un événement en lien avec la transition écologique.

Sur les 216 dossiers éligibles à l’une des aides proposées

  • 123 dossiers ont été retenus pour une demande d’aide en fonctionnement (de 500 à 2 000 euros),
  • 34 dossiers pour une demande d’aide en investissement (de 1 500 à 20 000 euros),
  • 38 dossiers pour une demande d’aide en investissement et fonctionnement,
  • 21 dossiers pour un simple appui en communication.

Soit 132 associations, 23 entreprises, 23 collectivités, 17 particuliers, 11 lycées et 10 établissements publics.

 

Bocaux&co

Catherine Ruppli / 06 77 89 72 12 

Nadeige Ruppli / 06 19 91 01 66

contact@bocaux-and-co.fr

 www.bocaux-and-co.fr

 

Mairie de Salmaise

Téléphone 03 80 35 84 99

mairie.salmaise@orange.fr

 

Crédit photos ©Echo des communes

 


15 septembre 2021

Engagée depuis longtemps pour l’écologie et le développement durable, la région Bourgogne Franche-Comté se projette dans le long terme à l’heure du changement climatique. Une donne qui constitue une formidable opportunité pour inventer de nouvelles voies d’avenir, plus durables et plus solidaires. Dans ce sens, la Région n’hésite à solliciter la participation citoyenne au plus proche des habitants, facilitant la mise en œuvre des projets propres à préserver l’environnement et ses précieuses ressources. Ainsi est né le Festival des Solutions Ecologiques. Des idées, des projets muris, des financements à la clé… Rencontre avec deux lauréats très écologiquement vôtre…

 

Un vendredi soir dans les locaux du Rézo’Fêt’Art à Dijon, entre le canal et l’Ouche, il y avait comme un petit rien de fin d’été. Rendez-vous avec Catherine et Nadeige Ruppli, deux Dames bien campées dans leur chaussures et facilitatrices de lien social avec un projet tourné-vissé comme un bouchon de bocal ! Vous qui connaissez le stress de la pile de bocaux qui s’entassent au fil des parties tartines et confitures ou de la rencontre puante-gluante avec le containers à verre du coin de la rue… ce projet est fait pour vous ! Une idée simple, furieusement écologique et fédératrice en diable.

Alors à quoi ont-elles pensé ces deux afficionados du faire ensemble écologique avec la création de Bocaux&co ?

C’est simple ! Pour Catherine et Nadeige, le bocal ou, si vous préférez, le pot en verre à capsule à vis est un formidable outil de transition écologique, économique et sociétal. Une ressource aussi abondante que commune que chacun entasse à la cave ou au grenier avec plus pu moins de constance ou de succès quant à son utilisation future. Cette ressource est, pour le moment, en grande partie collectée en déchèterie puis recyclée alors qu’elle pourrait être réemployée et réutilisée, permettant de diminuer notre impact environnemental, de créer des emplois solidaires et de soutenir l’autonomie alimentaire de notre territoire.

Comment ça va marcher ? C’est ce que montre le schéma ci-dessous !

À partir de septembre, Bocaux&co expérimente donc un premier circuit de collecte des bocaux à l’échelle du Sud dijonnais. Concrètement, les citoyens déposent leurs bocaux vides dans les points de collecte du circuit de réemploi. Bocaux&co se charge de venir les chercher, les trier, les laver et les vendre, aux professionnels et aux particuliers. Le tout dans une démarche respectueuse de l’environnement avec, à l’esprit, l’idée de perfectionner le modèle en facilitant la création d’emplois solidaires avec des ESAT, par exemple.

Pour Catherine et Nadeige il y a deux contraintes majeures. D’une part il faudra être en capacité de sécuriser sur l’hygiène et de rassurer le consommateur, d’autre part il conviendra d’être vigilantes au prix de vente, car pas question de vendre plus cher que le neuf. Concernant le nettoyage et la désinfection, Catherine et Nadeige travaillent à l’élaboration d’un protocole de lavage professionnel avec le Centre d’étude et de ressources sur la diversification. Quant au tarif, il faudrait compter entre 20 centimes et 1,50€ selon le bocal et le type d’acheteur (particulier ou professionnel).

Huit professionnels sont déjà intéressés comme en témoigne un sympathique apiculteur morvandiau qui voit sa vie de transformateur « alimentaire » facilitée, plus besoin de peser et repeser chaque mise en pot de ses miels puisque les Bocaux&co arrivent triés par contenance quelque soit le forme. Une économie circulaire qui se lit également dans la mise en place des 8 points inaugurés dans le sud dijonnais… La Recyclade est de la partie pour le mobilier qui accueille les futurs dépôts, mais pas seulement ! Au travers des paroles d’acteurs tels que le Rézo’Fêt’Art, La Recyclade, le Centre d’étude et de ressources sur la diversification (CERD), l’ADEME, le PES 21, les Diableries, les Bocaux d’amour, la Maison des associations, le Conseil régional Bourgogne Franche-Comté ou encore le Conseil départemental, on comprend un intérêt évident vis-à-vis d’une démarche globale générant des idées communes et des partenariats initiés ou à venir.

Bien sûr pas d’inauguration sans un buffet (exceptionnel) et un peu et même beaucoup de musique avec le groupe Gadjo Divio sur fond de jazz manouche, un pur bonheur !

 

Samedi c’est partie de campagne à Salmaise, 135 habitants avec un patrimoine unique et une joli bois en plein milieu du village !

Cet espace communal connu sous le petit nom de verger ou du jardin de l’instit’ est, depuis quelques années, laissé à l’abandon. Bien dommage ! Alors madame le maire, Florence DELARUE, son conseil et le CAUE de Côte d’or, se sont penchés sur le petit carré de verdure avec bienveillance… L’idée est de redonner la pêche à ce joli coin qui pourrait être transformé en espace de vie, un havre de paix où il ferait bon se réunir pour jouer, se reposer, discuter, apprendre, observer...

Cette partie du village était largement occupée par des vergers et des vignes, situés en contrebas des habitations sur des terrains propices à ces cultures, exposés sud-ouest et pentus (même très pentus).Et dans ce village où les habitants sont sollicités pour une participation active dès que cela est possible, ni une ni deux, tout le monde va phosphorer et faire la fête au village avec un marché de producteurs et d’artisans, le café associatif des Amis de Salmaise, un atelier très fleuri avec Lucas, professeur d’art plastique et historien de l’art, un déjeuner-idées tiré du sac, une conférence-pressage de pommes avec la Samare et un concert délicieux avec l’ensemble Romain des Mots !

Réhabiliter un tel espace dans un village où tout ou presque est classé, en plein cœur d’une ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique) demande de se poser un peu et de réfléchir tous ensemble et avec les professionnels du CAUE, qui du reste a bien compris l’attente et l’état d’esprit de la commune. Il ressort que la plantation d’un verger communal et plus largement l’aménagement d’un espace public partagé paraît donc parfaitement judicieuse à cet endroit d’un point de vue patrimonial et « agronomique ». Mais cela pourrait entrainer la coupe des grands arbres qui dispensent beaucoup d’ombre. On a pensé la plantation « mémorielle » de pieds de vignes ou de petits fruits rouges… la question des grands arbres se posent de nouveau.

« Il ne s’agit pas là de révolutionner l’endroit mais bien de le mettre en valeur sans le dénaturer. Les arbres et les arbustes... devront faire l’objet d’une expertise phytosanitaire pour repérer les sujets à conserver ou à supprimer ». Madame le maire n’en dira pas davantage, laissant les villageois se concerter au frais et en bonne intelligence pour une belle cueillette d’idées. Au cœur du village, ce joli bois sera aussi l’objet d’un inventaire de la biodiversité faune et flore. Déjà connu pour ses habitats à chauve-souris, ses effraies et de nombreuses espèces de rapaces, on dénombre également des spots à orchidées et autres fleurs protégées.

Il faut donc bien avoir à l’esprit et dans les idées de réhabilitation, le retour des jolies Chevêches d’Athéna, des pies grièches écorcheur, des pies grièches à tête rousses, quelques amphibiens. Oui mais pourquoi des amphibiens ? Au milieu se trouve, non pas une rivière, mais une mare qui pourrait devenir conservatoire dans ce pays de sources. On évoque aussi que ce serait sympa d’apprendre à reconnaître la flore pour mieux la protéger et la conserver pour la faire perdurer dans le projet final.

Les rêveurs perchés, et surtout Rosie qui promène sa récolte de mûres dans son petit chariot en bois, imaginent une cabane dans les arbres. D’autres songent à des petits espaces de repos et un chemin accessible (pour le moment l’accès est un peu sportif). Et puis il faudra lui donner un nom pour que ce soit le jardin de tout le monde… Le village ira à son rythme, en prenant le temps de faire et de participer sous les grands arbres qui commencent à sentir l’automne. On aura bu le jus de pomme fraîchement pressé, on sera allé chercher les moins valides et monsieur le curé et on finira la journée, village réuni en savourant les textes et les voix étonnantes de Romain et de ses choristes.

Crédit photos ©Echo des communes

 

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