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> Test d’éligibilité à la fibre optique
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Peu à peu, la fibre gagne du terrain en Côte-d’Or. Entre les opérateurs commerciaux qui affichent leurs offres, les collectivités et les acteurs privés qui investissent, les gestionnaires du réseau… Certains élus et habitants peuvent avoir du mal à comprendre le rôle de chacun dans ce puzzle. Luc Siebert, directeur général adjoint de BFC Fibre apporte ses lumières.
Pouvez-vous nous présenter les acteurs de la fibre ?
Le marché de la fibre est ouvert à la concurrence, il y a donc plusieurs intervenants. En Côte-d’Or, les opérateurs privés déploient le réseau fibre optique sur Dijon Métropole et dans l’agglomération Beaunoise. Ce sont les zones d’appel à manifestation d’intention d’investissement ou « AMII ». Sur le reste du territoire départemental, plus rural c’est le Conseil départemental qui est à la manœuvre à travers d’une part un déploiement en mode « RIP » (Réseau d’Initiative Publique), et d’autre part en mode dit « AMEL » (Appel à Manifestation d’Engagements Locaux qui repose sur des investissements privés). » Dans tous les cas il faut retenir un point important pour les habitants couverts par ces réseaux fibre : quel que soit le mode de déploiement (AMII, RIP, AMEL), ces réseaux sont neutres, par conséquent, tous les opérateurs commerciaux (Bouygues Télécom, Free, Orange, SFR, etc…) peuvent y proposer leurs offres commerciales.
Quel est le rôle de BFC Fibre ?
Une concession de service nous lie jusqu’en 2034 avec les départements de Bourgogne. On peut comparer ce principe à celui des autoroutes, construites par l’Etat puis confiées à des opérateurs qui en assurent l’exploitation. De la même façon, en territoire rural, le Département nous a transmis l’exploitationn du réseau qu’il a construit. Assurer l’exploitation de ce réseau c’est, entretenir, le maintenir, le moderniserle cas échéant, et surtout le commercialiser auprès des opérateurs commerciaux. Dès qu’une zone est couverte par la fibre, nous informons ces opérateurs pour qu’ils puissent proposer leurs services télécom (internet, TV , téléphonie) auprès des habitants.
Comment travaillez-vous avec chaque acteur ?
Nous travaillons en étroite collaboration avec le Département, maitre d’ouvrage du réseau, et continuons en phase d’exploitation. Ensemble, nous échangeons avec les élus locaux pour leur expliquer l’arrivée de la fibre dans leur commune, répondre aux questions pratiques, et leur expliquer le rôle de chacun. Les relations avec les opérateurs commerciaux qui sont nos clients sont également essentielles puisque ce sont eux qui fournissent les services aux habitants.
Qu’en est-il en matière de panne ou de prix ?
Si un habitant rencontre un problème d’accès à la fibre, de connexion, il se tourne vers son opérateur commercial qui est son unique interlocuteur. Ensuite en fonction des motifs de la panne, celui-ci nous sollicitera pour intervenir. Côté prix, l’investissement de l’arrivée de la fibre dans une commune est porté par le Département, les collectivités, l’Etat, l’Union Européenne (pour le déploiement en zone RIP) ou des acteurs privés (pour les déploiements AMII ou AMEL). La fibre est ainsi déployée jusqu’à proximité du domicile. Il ne reste alors plus que les derniers mètres à construire, une fois une offre commandée par l’habitant auprès d’un opérateur commercial. En général, il faut prévoir jusqu’à une demie journée de travail pour faire arriver la fibre jusque dans le domicile. Le coût de cette installation finale est souvent pris en charge par l’opérateur notamment pendant les premiers temps d’arrivée de la fibre sur une zone.
Propos recueillis par Nadège Hubert