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Si vous rencontrez un sans-abri qui a besoin d’aide ou d’un hébergement d’urgence, composez le 115.
La Nuit de la Solidarité vise à connaître le nombre de sans-abri sur la commune et à sensibiliser les Dijonnaises et les Dijonnais à la lutte contre le sans-abrisme.
Après une première édition le 20 janvier 2022, la Ville de Dijon et son Centre communal d’action sociale, en lien avec des associations spécialisées dans l’accueil des sans-abri (SDAT, ADEFO, Croix-Rouge, Fédération des acteurs de la solidarité), ont organisé pour la deuxième année consécutive la Nuit de la Solidarité. Cette opération s’inscrit dans le cadre de leur politique de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, et du dispositif métropolitain « Logement d’Abord », qui vise à décliner les orientations adoptées dans le cadre du Plan Départemental d'Action pour le Logement et l'Hébergement des Personnes Défavorisées (PDALHPD) et de la Charte de prévention et de lutte contre les expulsions.
La Nuit de la Solidarité est coordonnée au niveau national par la Délégation interministérielle à l’hébergement et l’accès au logement (DIHAL) et soutenue localement par la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités de Côte-d’Or. Elle vise à connaître le nombre de sans-abri sur la commune et à sensibiliser les Dijonnaises et les Dijonnais à la lutte contre le sans-abrisme, notamment grâce au Village des Associations qui était installé jeudi 26 janvier de 14h à 18h30 Place François Rude.
«Le but de cette opération est d’aller vers les sans-abris qui n’ont pas trouvé de réponse à la suite d’une demande d’hébergement d’urgence ou qui refusent de bénéficier des dispositifs existants. Nous souhaitons prouver à ces personnes qu’elles ne sont pas délaissées et leur proposer une aide qui leur permettra de se réinsérer rapidement.»
Antoine Hoareau, adjoint au maire, délégué aux solidarités, à l’action sociale et à la lutte contre la pauvreté.
Des petits groupes, composés de professionnel et de bénévole de l’action sociale, sont allés à la rencontre des personnes en situation de rue de 19h à 22h30.
«20 personnes à la rue ont été contactées, soit deux fois plus que l'année derniere, cela confirme l'ambolisation des systemes d'hebergement d'urgence. Cependant il faut rappeler que dans certains cas assez rares les sans-abris ne souhaitent pas aller dans les centres à cause de la fréquentation qu'ils jugent dangereuse» précise Antoine Hoareau.