L'opération de faucardage menée ce mercredi 29 mars sur le plan d’eau du port du canal vise à lutter contre la prolifération du myriophylle et autres plantes aquatiques invasives menaçant l’équilibre des écosystèmes aquatiques, de la biodiversité et pouvant perturber le fonctionnement des écluses, la gestion hydraulique du canal de Bourgogne et, de fait, la navigation sur la voie d’eau.
Nicolas SCHOUTITH, maire de Bretenière, conseiller de Dijon métropole délégué aux tourismes fluvial et sportif, Nicolas VADROT, responsable du service développement de la voie d’eau au sein de la direction territoriale Centre Bourgogne de Voies Navigables de France (VNF), en présence de Sladana ZIVKOVIC, vice-présidente de Dijon métropole déléguée au tourisme, aux relations internationales et à l’export, ont lancé une opération de faucardage ce mercredi 29 mars sur le plan d’eau du port du canal.
Ce faucardage préventif, mis en place lors d’expérimentations menées en 2021 et 2022, réduit les impacts négatifs sur la navigation ; il permet de retarder la période de repousse printanière et freiner la croissance des plantes aquatiques envahissantes. Cette opération des 29 et 30 mars inaugure également la mise en place de trois passages de faucardeuses par an, contre deux auparavant, sur le secteur du canal de Bourgogne traversant cinq communes du territoire métropolitain : Plombières-lès-Dijon, Dijon, Longvic, Ouges et Bretenière. Ce passage supplémentaire est financé par Dijon métropole, ayant par ailleurs acheté deux faucardeuses qui seront opérationnelles en début d’été. Il est à noter que les résidus d’algues recueillis lors de cette opération seront évacuées vers une compostière proche de Dijon avec des essais de récupération de l’eau contenue pour arroser les arbres du site.
Dijon métropole et VNF, dans la continuité de ces expérimentations et actions, renforceront leur partenariat pour trouver des solutions pérennes aux problématiques environnementales engendrées et ainsi participer à la préservation de la biodiversité. Un plan de lutte contre les plantes aquatiques invasives, tenant compte des enjeux à la fois écologiques et touristiques, s’inscrira dans une charte fluviale de territoire dont l’élaboration sera lancée le 5 mai prochain