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Avec 13 500 appartements ou maison à louer sur 130 communes de Côte-d'Or, Orvitis, premier bailleur du département, propose à des loyers modérés des logements de qualité, accessibles à plus de 70 % des familles.
Pour être au plus près de ses clients et de son patrimoine, et être le partenaire efficace des collectivités locales, Orvitis s'est doté de moyens et de méthodes d'une entreprise moderne et responsable. Il s’est organisé sur le territoire, multipliant les points d’accueil et intensifiant sa présence sur le terrain.
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Parmi les acteurs incontournables de l’aménagement du territoire, Orvitis dépasse son rôle historique de bailleur en multipliant les offres et les services pour répondre aux attentes des élus et de leurs administrés. Une implication dans les territoires qui passe, pour chaque projet, par un souci permanent de réduire son empreinte carbone et la consommation énergétique des bâtiments. Christophe Bérion, directeur général d’Orvitis, et François-Xavier Dugourd, président d’Orvitis mettent en œuvre cette stratégie.
Comment Orvitis s’inscrit comme un acteur du territoire ?
François-Xavier Dugourd : « En tant qu’office public départemental, c’est dans notre ADN. Nous entretenons un lien étroit avec les communes et les intercommunalités, nous travaillons à leur développement et leur attractivité avec des opérations qui répondent aux attentes des élus, des habitants mais qui ont aussi vocation à attirer de nouveaux habitants et les retenir. En milieu urbain et rural, les attentes ne sont pas les mêmes donc notre gamme de services enrichie s’adapte. En ville, nous devons intégrer la notion quantitative tandis que dans les villages, nous prenons notamment en compte le vieillissement de la population et la nécessité de développer les services. »
Pouvez-vous donner des exemples concrets ?
Christophe Bérion : « Nous réalisons une maison de santé à Saint-Jean-de-Losne, une micro-crèche à Noiron-sous-Gevrey, ou encore un nouveau quartier à Fleurey-sur-Ouche. Ce dernier intègre de nouveaux équipements avec l’accueil d’un supermarché, une maison de santé, des logements en accession abordable à la propriété, une résidence sénior Serenitis ainsi qu’une trentaine de lots à bâtir. Nous dépassons là la notion d’habitat. Toutes ces opérations d’aménagement sont menées en lien étroit avec les communes. »
F-X D : « Nous ne calquons pas un programme d’un territoire à un autre, nous intégrons les particularités et les besoins de chacun. Nous diversifions notre offre selon les problématiques et les projets de développement de la commune. »
Chaque projet d’Orvitis intègre une dimension de transition énergétique, comment cela se traduit ?
F-X D : « On ne découvre pas le sujet, nous avons toujours affiché une forte volonté d’investir sur le patrimoine pour le maintenir attractif. En parallèle, la loi Climat et Résilience visant à éradiquer les passoires thermiques, nous amène à faire notre diagnostic. Il en ressort que 15% de notre patrimoine doit être réhabilité, soit bien moins que la moyenne nationale du parc privé traduisant les efforts menés par le passé. »
C B : « Nous allons engager 100 millions d’euros pour supprimer ces logements étiquetés E, F et G d’ici 2030. Cela représente une quarantaine d’opérations à mener pour réhabiliter environ 1 500 logements. Mais tous les collectifs ne sont pas égaux, certains peuvent être raccordés à un réseau de chaleur d’autres non. Nous avons ainsi raccordé 20 logements à Bligny-sur-Ouche ou 60 autres à Fontaine-Française tandis que Saulieu et Genlis réfléchissent à en mettre en place leur réseau. Ailleurs, nous devons trouver d’autres solutions pour chauffer tandis que d’ici 2026, nous n’aurons plus de chaufferie au fuel dans notre patrimoine. Nous travaillons par exemple à la question de la géothermie ou à la création de chaufferie bois comme c’est le cas à Vitteaux, Venarey-les-Laumes et Semur-en-Auxois. »
Orvitis porte aussi des projets d’écorénovation n’est-ce pas ?
C B : « L’enjeu de la décarbonation porte surtout sur l’existant donc nous investissons en moyenne 60 000 euros par logement sur ce sujet. Cela passe par une baisse des consommations et une rénovation qui s’appuie sur des matériaux plus responsables grâce à des filières locales. Nous menons des chantiers à Beaune, Genlis, Vitteaux, Chenôve mais aussi à la Fontaine d’Ouche avec le projet Response. Dans ce quartier de Dijon, après leur réhabilitation, 219 logements produiront de l’électricité qui sera utilisée pour les parties communes puis les consommations privées. »
Comment interviennent les élus dans ces projets ?
F-X D : « Avec le Conseil Départemental, nous avons une convention d’investissements pluriannuelle qui finance certains projets. Les élus sont un relais d’information pour nos locataires qui sont aussi leurs administrés. Les élus sont aussi impliqués sur l’engagement financier des projets comme c’est le cas à Pontailler-sur-Saône ou Montbard. »
C B : « Les projets prennent en compte les besoins du territoire, en concertation avec les élus, pour les accompagner vers une réponse. A Saint-Jean-de-Losne, nous transformons un bâtiment d’habitation pour en faire une maison de santé et ainsi répondre aux attentes locales. C’était un moyen de réduire l’artificialisation des sols en réhabilitant l’existant. Nous pouvons aussi aller jusqu’à la déconstruction comme nous le faisons à Chatillon-sur-Seine pour remplacer un collectif de 34 logements en programme de pavillons individuels. »
Mais Orvitis ne se limite pas à réhabiliter, l’office public construit aussi du neuf. Comment pensez-vous la transition dans ce cas ?
C B : « Nous tenons compte de la RE 2020 en intégrant l’enjeu de l’innovation et nous réinterrogeons notre manière de construire en valorisant le local. Le bois devient alors une alternative au tout béton. Nous cherchons à être plus vertueux avec des filières locales. A Auxonne et à Saint-Jean-de-Losne, nous allons construire des maisons individuelles en bois. Nous expérimentons ce concept en prenant en compte l’empreinte carbone et les coûts que ce soit le prix de revient ou la facture énergétique. Nous réinterrogeons le modèle économique pour être en mesure de produire 120 logements par an. »
F-X D : « Toutes ces opérations ont un intérêt majeur pour l’environnement mais aussi pour le pouvoir d’achat de nos locataires avec une baisse de 30 à 50 % des consommations d’énergie. Elles ont aussi un impact économique sur les entreprises locales. »
Contact
Secrétariat de Direction : nathalie.cachelin@orvitis.fr
Propos recueillis par Nadège Hubert