DES RAPPORTS FINANCIERS (LE COMPTE ADMINISTRATIF 2022 ET LE BUDGET SUPPLÉMENTAIRE 2023) QUI ATTESTENT D’UNE SITUATION FINANCIÈRE SOLIDE ET D’UNE FORTE DYNAMIQUE DE PROJETS (RAPPORTS 3 - 5)

Pour mémoire, le Conseil municipal a adopté le 30 janvier 2023 le budget primitif de la Ville de Dijon, dans le prolongement du débat d’orientation budgétaire du 5 décembre 2022, Ce budget primitif 2023 ayant été voté sans reprise anticipée des résultats qui intervient règlementairement en cours d’année, le conseil a adopté ce jour le budget supplémentaire 2023 de la Ville de Dijon. Grâce à une excellente gestion budgétaire et financière, la Ville de Dijon fait face aux différents défis et nouveaux projets structurants, malgré une forte poussée inflationniste, concernant notamment la hausse significative des prix de l’énergie et lui permet de maintenir le cap sur ses ambitions pour le développement et l’attractivité du territoire, la transition écologique et habitants.

À cet égard, le présent budget supplémentaire permet essentiellement :

- de prendre en compte l’évolution des prix du gaz, du chauffage urbain et de l’électricité (pour une augmentation globale d’1 million d’euros) et d’ajuster en conséquence les prévisions pour l’année 2023 ;

- de permettre l’attribution de subventions d’équipement à la Société Dijonnaise de l’Assistance par le Travail (SDAT) et au Centre de Soins Infirmiers du quartier politique de la Ville de Fontaine d’Ouche. Sur ce dernier point, il s’agit de faire évoluer le Centre de Santé à activité infirmière en place depuis 1954 vers un Centre de Santé Polyvalent incluant d'autres professionnels de la santé (médecins, infirmier(ère) en pratique avancée, sage-femme et autres spécialistes selon les besoins identifiés), renforçant l'accessibilité aux soins, la coordination et la mutualisation avec les différents partenaires en diversifiant l'offre de services et de soins. Il résulte d'observations et de constats partagés sur les problématiques récurrentes d'accès aux soins des publics fragiles en situation précaire et d’isolement de ce territoire ;

- d’anticiper l’éventuelle attribution de subventions complémentaires de fonctionnement à différentes associations sous réserve de validation de l’instruction de ces demandes ;

- de réactualiser les crédits de paiement de deux autorisations de programme :

     . la rénovation de l’un des fleurons du patrimoine historique de Dijon, l’Hôtel Bouchu d’Esterno, futur siège de l’Organisation internationale de la vigne et du Vin (ces crédits supplémentaires, d’un montant de 12 millions d’euros, régularisent comptablement des avances sur travaux versées sur les années 2021 – 2022 et 2023 à la SPLAAD dans le cadre du mandat de délégation de maîtrise d’ouvrage. Cette augmentation significative sera compensée par la redevance de l’État, d’un montant de 14,6 millions d’euros sur 50 ans)

     . le projet Ambition éducative 2030 visant à adapter des bâtiments scolaires et leur environnement proche au changement climatique tout en amplifiant la démarche de la collectivité vers la transition écologique et énergétique de ses bâtiments publics, dans la volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (pour un montant de 1,490 million d’euros)

- de mettre à jour les dotations de l’État ;

- de procéder à des ajustements techniques et comptables.

Le budget supplémentaire adopté ce jour vient confirmer le maintien d’un niveau d’investissement élevé de 7,327 millions d’euros, permettant l’annulation totale de l’emprunt d’équilibre de 43,210 millions d’euros inscrit au Budget primitif 2023. Cette annulation :

- confirme et garantit la poursuite du désendettement de la Ville, mené sans interruption par la municipalité depuis 2008 et qui sera en 2023 à son plus bas niveau depuis 1993 ; de l’année 2023, et particulièrement des dépenses d’équipement, seront financées sans aucun recours à l’emprunt ;

- permet de maintenir, pour la septième année consécutive, 0% d’augmentation des taux d’imposition.

LA REPRISE EN PLEINE PROPRIÉTÉ DES PARCELLES DU SECTEUR DU JARDIN DIT DES MARAICHERS (RAPPORTS N°21-22)

Le Conseil municipal a approuvé par 53 voix pour et 6 contre la nouvelle ambition de la seconde phase opérationnelle de l’Écocité Jardin des Maraîchers. Après une première phase de construction d’un éco-quartier de 1000 logements, la seconde phase du projet approuvée ce jour acte la construction supplémentaire de logements, sur une surface désormais réduite à 1,14 hectare, et une surface s’élevant désormais à 7,04 hectares totalement dédiée au développement de l’agriculture urbaine et au maraîchage. Cette parcelle de terres agricoles pourra ainsi pleinement s’inscrire dans la stratégie alimentaire territoriale portée par la Ville aux côtés de Dijon métropole et constituera un territoire de projet multiple et innovant en matière de transition alimentaire et de baisse des émissions de gaz à effet de serre.

La réussite de la nouvelle orientation repose donc sur un triple enjeu : la préservation d’un vaste espace cultivé, dans le cadre d’un projet d’intérêt général respectueux des règles de droit, associé à la réalisation effective d’un programme d’habitat finalisant l’écoquartier Jardin des Maraîchers, répondant à l’enjeu majeur de construction de logements. Il s’agit bien pour la Ville d’offrir aux actuels occupants sans titre la possibilité de s’inscrire dans un projet d’intérêt général qui respecte la loi et les normes sanitaires et environnementales.

Ouvert à tous, le Jardin des Maraîchers ambitionne de favoriser les rencontres informelles et les interactions sociales tout en encourageant la créativité à travers des projets collectifs ouverts à tous les habitants. Il participera pleinement de la stratégie alimentaire territoriale portée par la métropole et la Ville de Dijon, pleinement engagées dans la préservation de la biodiversité et la reconquête de la nature en ville. Ce lieu de solidarité, de culture et d’échanges permettra de développer les expérimentations, les démonstrations et l’innovation en matière d’agriculture urbaine, de stimuler les réflexions citoyennes autour des enjeux du climat, de la biodiversité et d’une alimentation saine et durable réellement accessible à tous et de sensibiliser les plus jeunes de nos concitoyens à l’éducation à l’environnement.

Pour mémoire, le 21 mars 2022, la Ville de Dijon, par la voix de François REBSAMEN, avait lancé un appel à candidatures pour les parcelles cultivables du Jardin des Maraîchers, main tendue au collectif des Lentillères restée jusqu’à ce jour lettre morte

PROXIMITÉ POUR LES DIJONNAISES ET LES DIJONNAIS (RAPPORTS N°52-54-33-40)

- Participation citoyenne et démocratie directe : les 61 projets retenus au titre des budgets participatifs 2023 sont connus - rapport n°52

Dijon, ville pionnière en matière de participation citoyenne et de démocratie de proximité, affirme sa constante volonté de renouveler la réflexion et les usages pour porter plus loin son ambition en matière de débat public et intensifier de façon significative la participation des Dijonnaises et des Dijonnais dans la construction des politiques publiques du quotidien. Afin de renforcer cette politique publique majeure favorisant la proximité, la concertation et le renforcement des liens sociaux, la Ville de Dijon a créé en 2008 les budgets participatifs, destinés à permettre une implication concrète des citoyens dans la vie de la cité.

Cette dynamique a été confirmée par une délibération générale du conseil municipal du 22 novembre 2021, puis lors du conseil municipal du 5 décembre 2022. Les Ateliers de quartier sont l’un des points forts des nouveaux leviers d’action que la municipalité met en place dans le mandat 2020-2026.

Chaque année, les habitants et usagers de la Ville sont ainsi invités à proposer des idées ou projets pour améliorer leur cadre de vie et favoriser le mieux vivre ensemble. Pour être conformes au cadre des budgets participatifs, les projets doivent participer de l’intérêt général et être en adéquation avec les compétences municipales. 402 projets ont été réalisés depuis 2008. Chaque Atelier bénéficie d’une somme de 50 000 euros par an contre 40 000 euros en 2021, soit un total de 450 000 euros en budget d’investissement et de fonctionnement.

Pour 2023, 254 projets ont été déposés et analysés par les services municipaux. Les Ateliers de quartier ont ainsi veillé à ce que ces projets contribuent à la vie du quartier, à son embellissement, à l’environnement, à l’adaptation de la ville au changement climatique ou encore à la cohésion sociale.

Parmi les 61 projets adoptés par le Conseil municipal, nous pouvons retrouver :

- Quartier Varennes-Toison d'or-Joffre : l’aménagement d’un jardin collectif participatif dans le quartier Stalingrad, la décoration d’un espace ressources par et pour les jeunes du quartier de l’Espace Baudelaire, la plantation d’arbres à proximité de La Vapeur ou encore l’ensemencement dans le quartier avec des fleurs mellifères pour les insectes pollinisateurs.

- Quartier  Maladière-Drapeau-Clémenceau :  l’installation  d’une  station  de gonflage à vélos à proximité du Conservatoire, la plantation d’arbres et l’installation de bancs place Jean Bouhey, l’installation de jeux pour enfants dans les espaces verts, la Réalisation d’une fresque murale participative dans la cour de la Maison d’Éducation Populaire la Maison-Maladière, la création d’abris et de passages pour les hérissons

- Quartier Grésilles : l’installation d’une station de gonflage à vélos à proximité de la Coursive ou du local à vélos Divia, la mobilisation des acteurs de la santé premiers secours, la mise en place de deux projets (pêche et randonnée) avec les jeunes et les associations du quartier

- Quartier Université : l’installation d’une station de gonflage à vélos à proximité d’une piste cyclable, la Création d’un parcours sensoriel dans le parc Hyacinthe Vincent en lien avec Latitude 21, les élèves de l’école Montmuzard et les habitants du quartier, dans le cadre d’une Aire Terrestre Éducative (ATE), programme porté par l'Office national de la biodiversité.

- Quartier Chevreul-Parc : la réalisation de jardins partagés pour les résidents et les habitants de quartier dans le parc de la résidence Abrioux, la réalisation d’une fresque géante rue Charles Dumont

- Quartier Montchapet - Marmuzots : le projet de création d’aires de jeux dans le square des Génois, l’installation de tables écologiques square Paul Bert et parc des Carrières Bacquin, le recensement et la publication d’un livret concernant la valorisation du patrimoine bâti et arboré du quartier,

- Quartier Centre-ville : la création d’un espace de vie : jeux, plantations pour les familles Montée de Guise, l’installation d’une borne de réparation et de gonflage pour les vélos

- Quartier Bourroches - Port Du Canal – Valendons - Montagne Sainte- Anne : l’installation d’une borne de réparation et de gonflage pour les vélos, la plantation de prairies fleuries sentier des Alouettes, la constitution d’un jardin fruitier au jardin de l’Arsenal

- Quartier Fontaine d’Ouche – Faubourg-Raines - Larrey - Motte Giron : la plantation d’arbres et fruitiers au lac Kir et à la Motte Giron, l’installation d’un panneau retraçant l’histoire militaire de Dijon au Fort de la Motte Giron

Pour mémoire, la Ville de Dijon a développé et mis en ligne le 5 décembre 2022 sa plateforme numérique dédiée à la  participation citoyenne intitulée « dessinons.dijon.fr ». Cette plateforme vise à permettre aux Dijonnaises et aux Dijonnais de s’informer et de contribuer aux projets faisant l’objet d’un dialogue citoyen.

- La Ville de Dijon, pleinement engagée dans le réseau francophone « Ville amie des  aînés » pour la poursuite des objectifs du bien vieillir, candidate au renouvellement du Label Ami des Aînés® - rapport n°53

Labellisée Ville amie des aînés par l’Organisation mondiale de la santé en octobre 2010, une des premières à avoir obtenu ce label, remarquée également pour la création de structures, d’outils et d’actions consacrés au vieillissement actif (observatoire de l’âge, maison des seniors…), la Ville de Dijon poursuit sa volonté d’une meilleure adaptation de la ville aux aînés et renforce ses liens avec les villes francophones unies dans ce même objectif avec la volonté d’agir à la fois pour la qualité de vie, le bien vieillir et le mieux vivre ensemble des seniors. Dans ce cadre, la Ville de Dijon candidate au renouvellement du Label Ami des Aînés® et sera auditée par le réseau au premier trimestre 2024.

Pour rappel, la municipalité et l’association Réseau Francophone Ville Amie des Aînés (RFVAA), via une convention d’objectifs et de moyens du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2025, se sont engagées sur un certain nombre d’objectifs parmi lesquels, outre la mise à disposition par la Ville de Dijon d’un délégué général du réseau depuis le 1er janvier 2023 :

  . Apporter une information aux villes et territoires souhaitant s'impliquer dans le programme

  . Accompagner les premières démarches des villes et territoires localement pour lancer les programmes internes

  . Assurer le suivi administratif et financier de l'association

  . Développer des outils de communication et organiser des évènements au service du programme

  . Contribuer aux programmes de recherche en lien avec les Universités sur la démarche

  . Accompagner,   accueillir   et    former    des    étudiants   s'impliquant   dans   le programme

  . Diffuser et promouvoir le Label Ami des Aînés® mis en œuvre par l’association

33 000 dijonnais sont âgés de 60 ans et plus, dont 14 000 ont 75 ans et plus. Selon les projections de l’Insee, à l'horizon 2060, une personne sur trois aurait au moins 60 ans, l'espérance de vie atteindrait 91 ans pour une femme et 86 ans pour un homme.

- « Génération Dijon » : une ambition éducative renouvelée pour les élèves en situation de handicap - rapport 33

Solidaire et inclusive, la Ville de Dijon, favorise l’implantation sur son territoire d’unités d’enseignement en faveur des enfants porteurs de handicap en association avec l’Éducation Nationale et à l’Agence Régionale de Santé avec pour objectifs de :

  . Favoriser le développement des compétences scolaires et des habiletés sociales,

  . Améliorer le parcours de formation des élèves en situation de handicap,

  . Soutenir chaque jeune dans la réalisation de l’ensemble de ses potentialités et le conduire à l’autonomie.

Dans ce cadre, le Conseil municipal a approuvé les sept projets de conventions de coopération d’objectifs et de moyens à conclure entre la Ville de Dijon et 2 structures médico-sociales : l’ACODEGE et les PEP Centre de la Bourgogne-Franche-Comté (PEP CBFC).

En effet, parmi les dix-huit dispositifs d’inclusion d’enfants porteurs de handicap implantés dans les écoles publiques dijonnaises, la Ville dispose de sept unités d’inclusion d’enfants d’âge maternel ou élémentaire, fonctionnant en lien étroit avec des partenaires médico- sociaux. Les enfants concernés participent aux temps d’apprentissages avec les autres élèves de leur classe d’âge tout en bénéficiant des interventions pédagogiques, éducatives et thérapeutiques adaptées à leur handicap, dispensées par enseignants et professionnels médico- sociaux. Les unités concernées par les projets de convention sont :

  . Deux unités d’enseignement pour les enfants présentant des troubles du spectre autistique dans les écoles maternelle       Drapeau et élémentaire Trémouille

  . Une unité externalisée d’enseignement pour les enfants présentant des troubles du spectre autistique à l’école élémentaire Drapeau,

  . Un pôle d’enseignement pour les jeunes sourds (PEJS) au groupe scolaire Eiffel,

  . Une unité externalisée pour les jeunes sourds (PEJS) à l’école des Valendons,

  . Deux classes ULIS à l’école primaire Chevreul.

Pour mémoire, la Ville de Dijon a réalisé en 2021 pour un montant global de 424 800  €  l’aménagement  adéquat  pour  la  création  d’un  pôle  Ulis  (Unité localisée d’inclusion scolaire) dans l’école d’application Chevreul pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap moteur en maternelle et en élémentaire (travaux au pôle de soins, création d’une salle de restauration adaptée, d’une salle de formation, de salles de soins et d’une salle des maîtres, travaux de mise en accessibilité des sanitaires intérieurs, rénovation des couloirs)

- La Ville de Dijon fait évoluer son dispositif d’aide au paiement des cotisations sportives vers plus d’équité – rapport 40

Depuis 2009, la ville de Dijon accompagne et favorise la pratique sportive des dijonnaises et dijonnais, notamment au travers de ce dispositif d’aide au paiement des cotisations sportives, mis en œuvre, par délibération du Conseil municipal du 14 décembre 2009, en faveur des familles comptant des enfants scolarisés à l'école primaire, en fonction de leur niveau de revenu.

Conscient de l’impact de la crise sanitaire sur le pouvoir d’achat des ménages, le 10 juillet 2020, le conseil municipal s’est engagé à étendre le taux de 100% de prise en charge aux familles ayant moins de 1200 euros de ressources mensuels et d’élargir le public bénéficiaire à l’ensemble des mineurs ainsi qu’aux personnes âgées de plus de 60 ans et en supprimant les restrictions d’âge pour les personnes en situation de handicap.

Alors que le taux d’intervention de la municipalité était fixé sur la base des revenus des ménages sans prise en compte de la structure familiale ni par conséquent du nombre d’enfants à charge, le Conseil municipal a approuvé ce lundi de nouvelles modalités de calcul basées sur le quotient familial de la CNAF, de même que sont calculés les services proposés par la collectivité aux usagers depuis la délibération du conseil municipal 30 janvier 2023. En alignant ce dispositif sur le quotient familial de la CNAF, la Ville de Dijon tend ainsi vers davantage d’équité au profit des familles dijonnaises pouvant pratiquer une activité sportive dans 59 sections ou clubs sportifs de la ville.

Pour la saison 2022-2023, ce dispositif inclusif a bénéficié à 1 154 personnes dont 527 femmes, pour une aide totale de la Ville de Dijon de 153 904 euros.

UNE SAISON CULTURELLE SOUS LE SIGNE DE L’ASIE (RAPPORTS N°41- 42)

La Ville de Dijon adhère pour l’année 2023 à l’association Printemps asiatique Paris, qui assure la promotion des arts asiatiques et d’extrême-orient. Cette adhésion, possiblement renouvelable pour les années suivantes, permettra au Musée des Beaux-Arts de Dijon et à la Ville tout entière de communiquer auprès d’un public ciblé, au niveau national et international, sur la prochaine exposition, À portée d’Asie, Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique en France (1750-1930), qui se tiendra au musée des Beaux-Arts du 20 octobre 2023 au 22 janvier 2024, et qui a obtenu le label d’intérêt national délivré par le Ministère de la Culture.

L’exposition À portée d’Asie, Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique en France (1750-1930) sera le point d’orgue d’une saison culturelle et internationale placée sous le signe de l’Asie, et plus particulièrement du Japon, puisqu’elle fera également écho à la première édition de la Semaine du Japon à Dijon, qui se déroulera du 16 au 22 octobre 2023

Le Conseil municipal a également adopté la mise en place d’une tarification pour les expositions temporaires. L’éducation et la culture forment le socle des conditions de l’émancipation, au cœur de l’engagement de l’exécutif municipal. L’apprentissage des savoirs et des connaissances, l’esprit critique, l’ouverture à la différence aident à comprendre que la diversité est une richesse et non un obstacle au vivre ensemble.

C’est notamment dans ce cadre que l’accès aux collections permanentes des musées de la Ville de Dijon est gratuit depuis 2004.

Seul l'accès à deux expositions temporaires est resté payant, au tarif de 7 € pour l’exposition « Les fauves hongrois » (2009) ou encore de 5 € pour I‘exposition consacrée au couple d’artistes « Sophie et Francois Rude » (2012), toutes deux présentées au musée des Beaux-Arts (MBA).

Le MBA ayant ensuite été en partie fermé pour permettre de mener à bien le chantier de sa rénovation, aucune exposition n'a été organisée jusqu'à sa réouverture en mai 2019.

Depuis lors, le MBA a progressivement renoué avec un programme ambitieux d'expositions temporaires afin d’élargir et de fidéliser un public toujours plus nombreux et de contribuer au rayonnement du musée et de la ville de Dijon au niveau local, national et international, comme dernièrement l’exposition « À la Mode, l’art de paraitre au 18ème siècle », où le musée des Beaux-Arts proposait pour la première fois une exposition de costumes et de pièces textiles présentées en écho à des œuvres, des objets et des arts graphiques, dans une scénographie contextualisée, innovante et dynamique, en partenariat avec le musée d'Arts de Nantes et le musée de la mode-Palais Galliera à Paris. Cette exposition exceptionnelle a d’ailleurs été particulièrement suivie et remarquée, du fait de la rareté, préciosité et fragilité des matériaux, de nombreux ensembles textiles et accessoires, dont certains ont été spécialement restaurés pour l’exposition.

Outre la présentation des collections permanentes qui relèvent du patrimoine public des Dijonnais, l'organisation d'expositions temporaires représente une forte charge pour la collectivité, qui souhaite pouvoir proposer aux différents publics l'opportunité d’approfondir d’autres thématiques issues d’autres musées en France ou à l’étranger, ou de collections privées La tarification pourrait s'appliquer dans le cadre de certaines expositions d'envergure, notamment celles qui font appel à des œuvres empruntées auprès de collections publiques ou privées.

Aussi, le conseil municipal a adopté le principe d’une participation des visiteurs au financement de ces expositions à hauteur de 9 € pour un tarif plein, ne remettant aucunement en cause le maintien de la gratuite d'accès aux collections permanentes.

Cette tarification pour certaines expositions temporaires sera assortie de nombreuses réductions et exonérations parmi lesquelles :

   . La gratuité de l’exposition le 1er dimanche du mois,

   . Un accès gratuit sur présentation d'un justificatif en cours de validité pour les personnes de moins de 26 ans, les étudiants, les détenteurs d’une carte de presse, les personnes en situation de handicap, les enseignants…

   . Un accès à tarif réduit individuel de 5 €, sur présentation d'un justificatif en cours de validité, pour les personnes de plus de 65 ans, les détenteurs de la carte famille nombreuse ou encore l’achat simultané de 10 entrées ou plus pour les groupes en visite libre,

   . Un accès à tarif réduit pour les groupes accompagnés d’un médiateur

La mise en œuvre de cette tarification sera effective à partir du 20 octobre 2023, à l’occasion  de  la  présentation   au   public  de   l’exposition   « À  portée   d’Asie, Collectionneurs,  collecteurs  et  marchands  d’art  asiatique  en  France  (1750- 1930) ».

   Dans le cadre de cette exposition, les musées de la Ville de Dijon lancent, pour la première fois, une campagne de mécénat participatif sur la plateforme KissKissBankBank, afin de contribuer au financement de la restauration d’un paravent de Coromandel datant du XVIIIe siècle. Redécouvert dans les combles du palais des ducs et des États de Bourgogne, durant le chantier de rénovation du musée des Beaux-Arts, ce paravent présente une grande valeur patrimoniale ; il provient du

« cabinet chinois » du parlementaire dijonnais Jean-Baptiste Jehannin de Chamblanc (1722-1797). Véritable joyau des collections asiatiques du musée de Dijon, il sera une pièce-maîtresse de l’exposition À portée d’Asie, et il est en cours de restauration à Paris afin de retrouver toute la splendeur de son décor de laque gravée et colorée (technique connue sous le nom de « Coromandel »). Cette opération inédite de mécénat participatif est à retrouver sur la page Restauration d'un paravent deCoromandel du XVIIIème siècle

Paravent de huit feuilles à décor de scène de palais,  Chine,  fin XVIIe-XVIIIe siècle, Laque polychrome dite de « Coromandel », inv. CA 1631© Musée des Beaux-arts de Dijon /François Jay

  Par ailleurs, dès le 5 juillet 2023, et jusqu’au 23 octobre 2023, conformément à l’engagement 65 du programme municipal 2020-2026, le musée des Beaux-Arts de Dijon exposera « L’œuvre des Dijonnais » qui a été choisie par les 4300 votants ayant participé à la consultation citoyenne des mois d’avril et mai 2023. L’œuvre arrivée en tête avec 36% des suffrages est la série des 6 estampes japonaises réalisée par Adachi GINKÔ vers la fin du XIXe siècle. Ces estampes, encore jamais exposées, résument l’histoire du Japon à travers des scènes de samouraïs, des portraits de grands lettrés ou de maîtres de thé léguée par Marie-Jeanne Thévenot au musée des Beaux-Arts

DIJON, L’ESPRIT D’ÉQUIPE À TRAVERS LE SOUTIEN AUX ÉQUIPEMENTS ET AUX MANIFESTATIONS SPORTIVES (RAPPORTS 37 -38 –  39)

Dijon, ville sportive, favorise la pratique et améliore ses équipements municipaux pour soutenir les clubs. Ville de tous les sports et de tous les sportifs, quel que soit le niveau de pratique, labellisée « Terre de Jeux » en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Dijon poursuit et réaffirme sa volonté d’accompagner et de favoriser la pratique sportive. Dans le souci également de proposer des équipements et des activités de qualité, la Ville de Dijon poursuit le développement de celles-ci tout en répondant aux besoins des clubs sportifs évoluant jusqu’au haut niveau

- Développement de la pratique du tennis : lancement d’un appel à projets pour la modernisation du site boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny - rapport n°37

La Ville de Dijon lance un appel à projets pour dynamiser l’offre sportive tennistique sur le site se trouvant boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny à proximité du Parc des Sports, en complément du site implanté au lac Kir.

En conseil municipal ce lundi 19 juin, la Ville de Dijon a décidé de soutenir le futur projet lauréat via la signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens avec l’association sportive lauréate, dont une subvention d’investissement pouvant aller jusqu’à 4 millions d’euros, et la conclusion d’un bail emphytéotique. Pour la Ville de Dijon, le futur projet lauréat et le soutien de celui-ci doivent porter les enjeux suivants :

   . Rationnaliser les biens immobiliers consacrés à la pratique du tennis en favorisant un projet développé sur un site unique, fonctionnel et moderne,

   . Permettre la création d’une infrastructure modernisée réunissant courts couverts et extérieurs, afin de mettre en œuvre un environnement favorable à la pratique du tennis en toute saison,

   . Développer des pratiques diverses, ludiques et accessibles à toutes et à tous pour attirer des publics qui ne viennent pas ou peu pour des raisons économiques, culturelles et de santé, en faisant notamment découvrir le tennis aux enfants et aux personnes en situation de handicap,

   . Participer au dynamisme et à la valorisation du site et plus globalement du quartier.

-  Parc  Maladière, stade Bourillot, centre équestre :  des investissements conséquents pour la requalification et la rénovation des espaces de pratique sportive - rapport n°38

Comptant une centaine d’équipements sportifs, gymnases et stades, la Ville de Dijon veille au bon entretien de ses infrastructures afin de garantir et de développer une offre sportive dense et des activités de qualité, en phase avec les aspirations des Dijonnaises et Dijonnais de tous niveaux et en lien avec les clubs pouvant à la fois satisfaire leurs adhérents par de bonnes conditions de pratique et nourrir de grandes ambitions compétitives.

Lors de la séance du conseil municipal de ce lundi 19 juin 2023, trois projets de rénovation ont été approuvés :

- En réponse notamment à une demande forte exprimée par les riverains à qui la Ville de Dijon a donné la parole via la démarche de participation citoyenne #Dessinons Dijon, la requalification du stade de la Maladière en parc sportif au cœur du quartier Varennes - Toison d’Or

- Joffre vise à améliorer l’accessibilité au site sportif ainsi que son ouverture sur le quartier. Cette requalification comprend la création de quatre entrées à chaque extrémité du stade et la construction d’un city- stade, l’installation de nouveaux mobiliers urbains, équipements et agrès sportifs, la mise en place d’un compteur de vitesse sur la piste de sprint et la réalisation de nouveaux cheminements et liaisons entre les espaces sportifs et de détente, le tout agrémenté de la plantation d’arbres et d’aménagements paysagers pensés également dans les objectifs d’adaptation au changement climatique poursuivis par la Ville de Dijon. Le montant global de l’opération est estimé à 671 000 euros. Les travaux doivent durer six mois, pour une fin des travaux prévue début 2024.

- La rénovation du terrain synthétique Valentin Laloux au stade Bourillot est nécessaire au regard de la surface datant de 2009 dont l’état d’usure avancé ne permettait plus son utilisation depuis le mois de janvier dernier.

Les travaux consisteront à rénover partiellement le système de drainage, reprendre la planéité de la surface, poser une nouvelle couche de souplesse pour le gazon synthétique et son remplissage et poser des buts. Cette rénovation doit également intégrer les proches abords du terrain. L’aspect environnemental du projet est bien pris en considération puisque le gazon synthétique en place est destiné au recyclage et le remplissage de la future surface se fera avec des matériaux 100% naturel.  L’opération  d’un  montant  de  750 000  euros,  prévue  en septembre et octobre 2023, permettra à nouveau aux équipes premières du Rugby Féminin Dijon Bourgogne et du Stade Dijonnais, évoluant à des niveaux nationaux, de pouvoir s’entraîner par tous les temps tout en préservant le terrain d’honneur pour les jours de matchs officiels.

- Au centre équestre situé Castel de la Colombière datant de 1948, l’état d’une partie de la toiture du grand manège et des menuiseries extérieures de deux bâtiments impose une mise en conformité de ces installations.

La couverture du grand manège sera remplacée, avec un contrôle du taux de présence de fibres d’amiante dans l’air à l’intérieur et à l’extérieur de la structure. 20 fenêtres du bâtiment A et 8 fenêtres du bâtiment F vont être remplacées en double vitrage avec le souci de l’adaptation à la règlementation concernant le risque SEVESO. Les travaux sont prévus pour se terminer au cours du second semestre 2023. Le montant de l’opération est estimé à 271 000 euros.

Ce site du Castel de la Colombière accueille l’association sportive l’Étrier de Bourgogne œuvrant au développement de l’équitation. Elle compte 410 licenciés et ses pratiquants évoluent jusqu’au niveau national.

- Dijon sera la capitale mondiale de la pétanque en décembre 2024 - rapport n°39

La Ville de Dijon en lien avec la Fédération française de pétanque et de jeu provençal organisera les championnats du monde en décembre 2024, la candidature de la ville ayant été en effet retenue devant les ville de Fréjus, Clermont-Ferrand, Ajaccio et Albertville. Durant trois jours de compétition, 48 délégations internationales se disputeront des titres mondiaux au Zénith et plus de 15 000 spectateurs sont attendus à Dijon. Pour accompagner et soutenir l’organisation de cet événement, le Conseil municipal a voté l’attribution d’une subvention de 300 000 euros à la Fédération française de Pétanque et de Jeu provençal.