Thierry Falconnet, Maire de Chenôve, a présenté la saison culturelle ainsi que l'engagement indéfectible des élus pour la culture 

Un jour, André MALRAUX s’est pris à rêver que l’on fasse « un jour pour la culture ce que Jules Ferry a fait pour l'instruction ». C’était, et c’est encore, d’une certaine façon, une posture révolutionnaire à laquelle nous souhaitons tendre autant que possible, autant que de raison.

Les élus sont des passeurs

Mon engagement, celui de l’Adjoint à la Culture, celui de toute l’équipe municipale, en faveur de la culture est – vous le savez – indéfectible. Ainsi, à Chenôve, disposer d’une offre culturelle de qualité et accessible à tous est un engagement auquel je tiens fondamentalement. Et c’est un principe qui puise ses racines dans l’héritage des Lumières qui nous ont légué une certaine idée de l’éducation démocratique et de l’accès au savoir de tous les citoyens. Car je suis, et nous sommes, attachés à la culture pour ce qu'elle est, source d'émancipation, d'ouverture d'esprit, moyen de connaître l'autre et soi-même. L’expression et la création artistiques sont des moyens qui permettent à chacune et à chacun de mieux comprendre le monde dans lequel il ou elle vit, d’y façonner son libre arbitre et d’y devenir un citoyen ou une citoyenne libre et c’est pour cela que nous avons choisi de placer cette année 2023 sous le signe de Chenôve « ville de Culture et de découverte ».

Il y a les créateurs, ce sont les artistes ; il y a le public, c’est vous tous ; et il y a les passeurs, et ce rôle nous incombe. Nous travaillons et travaillerons inlassablement pour que la culture à Chenôve ne soit jamais figée, pour qu’elle puisse s’inventer, se renouveler, vivre tout simplement, parce que Chenôve sans sa culture – ses artistes et les artistes qui s’y expriment et s’y produisent – ne serait plus tout à fait la même… Aller au spectacle, visiter une exposition, assister à un concert, voir une pièce de théâtre, lire un roman ou de la poésie, sont autant d’occasions privilégiées de s’enrichir personnellement, de s’émouvoir, de rire, de pleurer, de rêver, de découvrir des univers jusqu’alors inexplorés ou inconnus par la seule force créatrice d’un auteur, d’un compositeur, d’un metteur en scène ou d’un artiste. C’est aussi être pleinement conscient de l’état du monde pour mieux contribuer à le transformer. Pour cela nous nous appuyons chaque année sur une programmation riche, dense, éclectique, ouverte et accessible à toutes et à tous.

La culture est peut-être, par excellence, ce lieu, ce temps, ce moyen où il nous revient de sans cesse nous réinventer. Car nous devons toujours essayer d’évoluer et nous améliorer. A nous de tracer de nouvelles routes pour continuer de diffuser la culture, investir toujours plus de nouveaux lieux, toucher de nouvelles personnes, pas seulement tendre leur main mais aller vers chacune et chacun, près de chacune et chacun : faire sortir la culture de ses murs est partie intégrante de la politique culturelle que nous menons.

Mais la culture, à Chenôve, possède de toute évidence des murs bien identifiés, bien connus, bien nommés. Permettez la comparaison – toute proportion gardée, je vous rassure – mais cela me rappelle cette expression de Jean VILAR, fondateur du festival d’Avignon : désormais, disait-il, deux mots réunis « Avignon » et « juillet » suffisent à signifier « théâtre ». Ici si l’on réunit « Chenôve » et « culture », on pense immanquablement à une salle de spectacle, un espace de rencontres, voire même un espace citoyen, un lieu d’échanges et de vie qui nous rassemble aussi bien dans nos différences que dans les valeurs communes que nous partageons : Le Cèdre.

Le cèdre a 10 ans

Nous fêtons cette année les 10 ans du Cèdre, son bel âge, celui dont nous parle Alain SOUCHON, cet âge où l’on est encore jeune mais déjà bien assez grand pour dire que l’on ne veut pas encore faire partie du monde des grands, celui des adultes. La vie est extraordinaire quand on a 10 ans, car tous les rêves sont permis. Ce sont aussi ces rêves qui nous animent à la Ville.

Reconnu aujourd’hui bien au-delà des frontières de notre ville, le Cèdre s’est imposé en 10 ans dans le paysage local et national comme l’un des équipements culturels incontournables pour les artistes qui s’y produisent et par les spectateurs venus en nombre. Depuis son inauguration, à travers la création, l’éducation artistique et la médiation culturelle, la municipalité a ouvert en grand ses portes pour accueillir un public de plus en plus diversifié, de tout âge, de toute origine, de tout horizon, de toutes ressources aussi. Formidable levier d’émancipation, vecteur structurant de nos politiques éducatives, la culture est un trait d’union pacifique entre les Hommes et les Femmes, entre les civilisations et les époques.

La nouvelle saison culturelle sera riche et généreuse par son programme

Pour cette 10e saison culturelle, nous allons vous présenter avec enthousiasme et générosité les nombreux rendez-vous qui vont vous être proposés, au Cèdre et avec le Conservatoire, mais aussi hors les murs, à la bibliothèque-médiathèque François Mitterrand où la lecture publique est soutenue avec vigueur. Autant d’invitations à partager de beaux concerts, des spectacles de danse et de théâtre, des représentations pleines d’humour comme des dramaturgies, des sujets engagés ou d’autres plus légers, préparer les J.O. de Paris 2024 dans le cadre des Olympiades de la Culture avec Figure 2 Style et l’ensemble des partenaires.

Les élus peuvent s'appuyer sur des compétences

À l’occasion de cet anniversaire, au nom de l’équipe municipale, je tiens à remercier l’ensemble des équipes qui œuvrent depuis 10 ans pour accueillir le plus grand nombre dans les meilleures conditions. La Ville de Chenôve salue également pour leur engagement les acteurs du territoire, les associations, l’Office Municipal de la Culture (OMC) et les partenaires qui, chacun à leur niveau, contribuent à faire vivre et à enrichir l’offre culturelle au plus près de chacun d’entre vous.