La Région au plus près des « Territoires en Actions » et des « Petites Villes de Demain » !

La Région au plus près des « Territoires en Actions » et des « Petites Villes de Demain » !

Info+ :

 

Les centralités rurales intermédiaires constituent un des 4 piliers de la politique de cohésion territoriale (avec les quartiers politiques de la ville, les territoires de projets et les PNR et les ruralités) portée par la Région Bourgogne-Franche-Comté.

En cohérence avec les orientations du SRADDET, les objectifs du dispositif sont de garantir un socle commun de services aux citoyens dans les territoires, redynamiser les centres-bourgs et centres villes par une action globale, maintenir les services pour les habitants des centralités et de leur bassin de vie, animer un territoire peu dense et éloigné des grandes agglomérations et lutter contre le sentiment d’abandon ou de délaissement pouvant être ressenti par les Habitants

Deux types de conventionnement cadre et d’accompagnement sont possibles.

Les communes disposant déjà d’une stratégie de revitalisation antérieure à 5 ans pourront bénéficier de la part de la Région d’une enveloppe maximale de 500 000€ pour un soutien à des actions s’inscrivant dans cette stratégie.

Les communes non dotées de stratégies globales de revitalisation antérieure à 5 ans pourront bénéficier d’une enveloppe maximale de 200 000€, afin de réaliser l’étude de revitalisation et un projet en anticipation de cette dernière.

La Région accompagne ensuite, dans les communes conventionnées, les projets qui   s’inscrivent dans leur stratégie globale de revitalisation, participent à la transition énergétique et environnementale (respect d’écoconditions renouvelées) et qui associent les usagers et habitants.

 


26 juillet 2023

La Région, cheffe de file de l’aménagement du territoire a construit un outil réactif, dédié aux centralités les plus fragiles dans une logique de différenciation permettant de « donner plus à ceux qui ont moins ». 128 communes, cumulant des critères de centralités et de fragilités, ont ainsi été sélectionnées pour être accompagnées dans leurs projets, dans le cadre du dispositif « Centralités rurales en Région », dît C2R. C’est au tour du Pays Graylois de signer avec la Région le contrat « Territoires en action » avec les communes d’Arc-lès-Gray et Gray les conventions « Centralités rurales en Région ». Un moment intense qui a mobilisé de nombreux élus et services !

Eric HOULLEY, vice-président de la Région en charge de la cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités, des parcs naturels et des contrats de plan a introduit cette matinée de signatures en mairie de Gray en présentant le contrat « Territoires en Actions » du Pays Graylois. Un contrat à 1 747 616 €. L’ambition du Pays Graylois visant à de devenir une « Terre de transitions » a fait le choix de mettre en œuvre des projets en lien avec la transition écologique, des projets dédiés aux services à la population. A ceci, le Pays Graylois a pris le parti d’un choix optionnel portant sur des projets liés à la santé sur un territoire en souffrance. Une réserve de 10% sera dédiée aux problématiques liées à l’eau. En revanche, la thématique mobilité n’a pas été retenue puisque faisant l’objet d’un autre programme au sein du Pays Graylois. Des choix qui répondent à la stratégie régionale de développement et portée par les territoires.

Concrètement, la mise en œuvre de ce projet de territoire se décline autour de quatre axes d’intervention. Le premier consiste à accompagner les territoires dans l’adaptation au changement climatique (axe obligatoire). À travers cet axe, le Pays vise la sobriété foncière, l’urbanisme durable et l’alimentation de proximité. 34,2 % de l’enveloppe est orientée vers cet axe. Sur l’axe 2, il s’agit de conforter l’attractivité par le développement de l’offre de services à la population, pour garantir le niveau de vie et un accès équitable sur le territoire. 48,7 % de l’enveloppe est orientée vers cet axe. Concernant l’axe 3, il sera question de faciliter l’accès à la santé pour tous (axe facultatif), pour maintenir l’offre de soins, développer un environnement favorable à la santé. 7,1 % de l’enveloppe est orientée vers cet axe. L’enveloppe n’est à ce jour pas mobilisée sur l’axe des mobilités.

Des projets répondant également aux dispositions pragmatiques en termes d’éco conditionnalité imposée par une cahier des charges « draconien » dans ce sens. Eric HOULLEY a insisté sur la nécessité d’une sobriété foncière respectueuse de l’environnement et des besoins des habitants pour une fonctionnalité réelle au bénéfice des usagers.

Didier CHEMINOT, président du Pays Graylois, a précisé l’importance du partenariat Région-Pays Graylois même s’il regrette parfois l’architecture un peu complexe du chemin du financement des projets au travers de différentes institutions ! De nombreuses réalisations ont été permises par le précédent contrat. Il évoque le projet mobilité accompagné par la Région et son vice-président Michel NEUGNOT. Un projet pionnier et pilote au niveau régional dans le cadre d’une immense Plan-covoiturage, engageant 16 entreprises partenaires du Pays Graylois.

Mais pour monsieur le président, c’est bien l’axe santé qui doit mobiliser toutes les énergies… le jour où on apprend le départ de deux médecins urgentistes sur un territoire en déshérence médicale.

A NOTER

35 territoires de projet, couvrant l’intégralité du territoire régional, signeront ces contrats avec la Région pour la période 2022-2028. Ils bénéficieront ainsi de financements régionaux en vue de la mise en œuvre de leurs projets, dans divers domaines, tels que : le traitement d’espaces dégradés ou de friches, la rénovation énergétique de bâtiments publics, les aménagements d’espaces publics, le développement de l’alimentation de proximité, les équipements publics nouveaux (petite enfance, tiers-lieux, maisons de santé, etc.), les pistes cyclables. Les projets retenus répondront à des critères ambitieux en termes de sobriété foncière et de performance énergétique bâtimentaire.

Côté Centralités rurales en Région, les communes de Gray et Arc-lès-Gray, toutes deux Petites Villes de Demain, ont élaboré leur stratégie autour de 3 axes majeurs visant à maintenir le rôle de centralité pour la population locale, tout en confortant le cadre de vie et l’offre de services à la population. Il s’agit d’adapter l’aménagement des territoires face au changement climatique en s’inscrivant dans les logiques de transition écologique et énergétique, d’assurer l’attractivité résidentielle et une offre territoriale adaptée aux besoins de la population, de renforcer l’offre d’équipements structurants pour conforter le rôle de centralités de l’unité urbaine.

Deux pôles d’autant plus importants qu’ils sont situés hors des zones urbaines et animent de vastes territoires peu denses et éloignés des grandes villes comme Vesoul, par exemple. Ils ont également une fonction identitaire forte et connaissent globalement des variations démographiques et d’emploi défavorables, et un revenu moyen par habitant plus faible que la moyenne régionale.

Christophe LAURENÇOT, maire de Gray, et Xavier COQUIBUS maire d’Arc-les-Gray ont donc signer chacune un contrat à 500 000€ dans le cadre du C2R pour financer des actions à définir. Une évolution dans les contrats C2R qui ne financent désormais sur une dotation globale avec des projets (au moins deux) à définir dans les deux ans, une souplesse plus facile « à jouer » pour les Petites Villes de Demain.

Sur ce beau territoire du Pays Graylois, la Région investit donc 2 747 616 € au bénéfice d’une ruralité vivante et engagée dans toutes les transitions du quotidien pour le bien être des habitants et un développement durable, soutenable et harmonieux pour l’ensemble du territoire.

 

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