Construire de la chaleur renouvelable
D’abord, dans le domaine du bois-énergie, le SICECO peut, pour le compte des communes, être le maître d’ouvrage de la construction et de l’exploitation de réseaux de chaleur ou de froid, dans le cas où plusieurs abonnés souhaitent se raccorder. Pour assurer cette mission, il a mis en place une régie, Côte-d’Or Chaleur. 3 réseaux de chaleur ont été construits : à Bligny-sur-Ouche, à Saulieu et à Fontaine Française. Ensemble, avec leurs 2 340 mètres de canalisations, ils permettent d’alimenter en chaleur 27 700 m² de 24 bâtiments évitant le rejet de 778 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, soit l’équivalent de 389 voitures parcourant annuellement 15 000 km. Au total, pour ces 3 projets, la régie Côte-d’Or chaleur a investi 3,2 millions d’euros HT avec des subventions (Feder, Région, ADEME, Département) à hauteur de 1,7 million d’euros HT.

Développer le photovoltaïque, l’éolien et la méthanisation
Pour les autres énergies, le SICECO est à l’origine de la création de la SEML (Sociéte d’Économie Mixte Locale) Côte-d’Or Énergies. Elle se compose d’actionnaires publics (le SICECO, actionnaire majoritaire, son homologue sur le département de la Haute-Saône, le SIED 70, territoire d’énergie Haute-Saône et la région Bourgogne-Franche-Comté) et d’actionnaires privés (Banque des territoires, SICAE Est, Dijon Céréales, Caisse d’épargne de Bourgogne-Franche-Comté, Crédit agricole Champagne-Bourgogne et SEML Nièvre Énergies). Acteurs de proximité, ces partenaires ont à cœur le développement de projets maîtrisés et bénéfiques à tous.
La SEML ambitionne de développer des projets d’énergie renouvelable (éolien, photovoltaïque au sol ou en toiture, méthanisation) sur le territoire permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de répondre ainsi aux objectifs nationaux et régionaux. Elle permet de détenir et de maîtriser des centrales locales par des acteurs locaux.

Elle propose un modèle économique qui fait le choix de valoriser des ressources locales et renouvelables tout en reversant les bénéfices au territoire. Les projets de la SEML sont ainsi conditionnés à la politique énergétique locale. Les implantations sont décidées en concertation avec les différents acteurs du territoire et répondent aux besoins d’un indispensable mix énergétique.

Elle est désormais à la tête d’un panel de projets, en développement ou en activité, qui participent à l’indépendance énergétique du territoire : 8 projets photovoltaïques au sol, 4 stations multi-énergies, 72 centrales en toitures dont 17 en fonctionnement et 3 projets éoliens. Au total, ce sont entre 14 et 18 millions d’euros qui sont et seront investis par la SEML sur le territoire dans les 5 années à venir.

© SEML Côte-d’Or Énergies