A Dijon, pour François Rebsamen, 2024 sera olympique, écologique et rassembleuse autour des valeurs de la démocratie !

18 janvier 2024

3000 personnes étaient rassemblées au Zénith pour écouter les vœux de François Rebsamen. Des vœux protocolaires, politiques autant qu’olympiques, appelant au rassemblement et à l’unité pour l’Europe au printemps prochain et à la solidarité de manière générale. Politique et engagement qui se jouent comme un sport d’équipe ! Un spot vidéo en mode slam et belles images en dit long sur « les défaites et les espoirs », un message d’espoir qui rappelle qu’on a tous notre place et tous la même banderole "Dijon Métropole"... Vous l’aurez compris, en 2024 à Dijon et dans la Métropole on ne ralentit pas, on persévère !

François REBSAMEN ouvre la cérémonie de vœux 2024 par un rappel poignant de la situation mondiale sur fond de guerre, de conflits et d’inquiétudes multiples. Pour le maire de Dijon, on se doit de rester fidèle à la démocratie, à la légitimité du suffrage universel, au sens de l’intérêt public… Un TOUT attaché à la pensée de Montesquieu !

Le bilan 2023 fait état d’un choix important, celui d’investir massivement, et les politiques écologiques dépassent d’ailleurs largement le périmètre institutionnel de la métropole.  Avec des engagements forts en termes de transitions écologiques et énergétiques, en termes de transition alimentaire durable, la ville de Dijon représente en réalité une constellation de décisions, de projets et d’actions arrimées les unes aux autres au fil du temps. C’est aussi « Response », qui vise à faire de Fontaine d’Ouche un quartier à énergie positive, une première en Europe dans un quartier politique de la ville.

Le maire de Dijon invite les dijonnais à être fiers de leur ville et de leur métropole, dynamiques et innovantes, dont le rayonnement s’étend à l’international. Soyons fiers de notre attractivité, d’attirer de grands évènements et de gagner en habitants.

2024 s’ouvre sur des projets d’investissements massifs à l’échelle métropolitaine, du jamais vu sur ce territoire avec240 millions d’euros au total injectés au bénéfice de l’emploi et des entreprises. On parle de renaissance industrielle, d’attractivité de l’enseignement supérieur, de la recherche fondamentale avec 68 chercheurs de l’Université de Bourgogne figurant dans le classement Stanford parmi les 2 % ayant le rayonnement international le plus important ! Dijon est une capitale culturelle avec des scènes de renom que n’a pas manqué de saluer François REBSAMEN.

2024 sera également l’année de l’hydrogène, de la désimperméabilisation des sols mais aussi de l’amélioration des conditions de vie des personnes à modestes revenus, du nouveau Contrat Loacl de Santé ou encore de la jeunesse et du devoir de mémoire…

« Il n’y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve, ou on l’accomplit. C’est le sens de l’engagement auquel je nous appelle toutes et tous ».  René Char

Nous vous invitons à lire, ci-dessous, l’allocution complète de François REBSAMEN, maire de Dijon et président de la métropole.

Et à retrouver ICI l’intégralité de la cérémonie en vidéo © Ville de Dijon

Et ICI le clip vidéo d’introduction à ne pas manquer. Un film qui met à l'honneur les valeurs de l'engagement, en ce début d'année 2024 qui sera sportive, olympique et paralympique. N'hésitez pas à le partager autour de vous. Musique originale créée par Zerathekidd et San-Seyha avec l'accompagnement de La Vapeur. Merci aux nombreux clubs, associations et athlètes qui ont contribué à ce film, il n'aurait pas pu exister sans vous. Ici, l'engagement est un sport d'équipe ! Réalisation © Tease Production

 Vœux 2024, allocution de François Rebsamen 12 janvier 2024 au Zénith de Dijon

 

Monsieur le Préfet de Région, Madame la Présidente de Région, Monsieur le Recteur,

Monsieur le Président de l’Université de Bourgogne, Mesdames et messieurs les maires de Dijon métropole, Mesdames et messieurs les élus, régionaux, municipaux, Messieurs les présidents des chambres consulaires,

Monsieur le Président de la chambre de commerce et d’industrie Dijon métropole de Bourgogne, Mesdames et messieurs les représentants des autorités civiles et militaires,

Chers enfants du conseil municipal des enfants, accompagnés de leurs parents que je salue également, Chers amis,

C’est, comme chaque année, une grande joie pour moi de vous retrouver si nombreux à l’occasion de la nouvelle année, - à l’aube de cette année européenne !

Très heureux de se retrouver au Zénith, qui, si je ne me trompe, est le Zénith de France qui enregistre les meilleurs résultats en termes de fréquentation. Nous sommes ici tout juste quatre semaines après la soirée des Miss France qui s’est déroulée ici-même. Peut-être que certains étaient présents, d’autres ont pu faire la fine bouche, j’ai entendu quelques tentatives de polémiques ici où là. Pour ma part, et sans ambiguïté je suis très heureux que notre Zénith métropolitain ait pu, 10 ans après une première édition, offrir à 9,1 millions de téléspectateurs - soit la plus forte audience jamais obtenue - de découvrir un peu de Dijon à travers des images de promotion de la ville. C’est bon pour l’économie, c’est bon pour l’hôtellerie, puisque toute l’organisation de Miss France présente pendant 15 jours, plus le public venu parfois de très loin, cela représente environ 5 400 nuitées. Je m’en réjouis. Dans une ville qui consacre presque 25% de son budget à la culture, nous n’avons à rougir de rien. Certes nous sommes ici sur le registre de la culture populaire qui s’apparente aux loisirs. Mais l’éclectisme est selon moi une force. Jamais je ne ferai partie de ceux qui opposent, de ceux qui divisent, de ceux qui dénigrent la culture populaire, mais au contraire je revendique de faire partie de ceux qui rassemblent. Et l’élection de Miss France est clairement un évènement qui rassemble, et ce dans tous les milieux. Vous voyez, je n’ai attendu personne pour être un peu l’homme du « en même temps » …. En 2023, nous avons eu « en même temps » les Victoires de la musique Classique, qui avaient choisi Dijon pour fêter leur 30-ème anniversaire, et les Miss.

Je veux aussi signaler qu’outre la programmation de spectacles, le Zénith et ses coulisses se sont également ouverts en 2023 à la visite de tous les habitants de la métropole, dans le cadre d’un vaste programme de découverte de tous les grands équipements de la métropole intitulé « citoyens & curieux », que nous avons commencé cela en 2023 et cela se poursuivra en 2024. La métropole est un espace ouvert à tous ; la participation citoyenne n’est pas seulement un mot à la mode, et j’en profite pour saluer la Présidente de notre Conseil de développement, et tous ses membres s’ils sont présents.

Donc, comme c’est la tradition, je vous souhaite à toutes et à tous, personnellement, une année heureuse, sereine, ponctuée de réalisations, d'engagements et de moments heureux qui embellissent la vie. En famille, avec vos proches, vos amis, il n’est pas forcément besoin d’être nombreux pour ressentir et apprécier les bonheurs de la vie. Mes pensées particulières vont aux personnes seules, souffrantes, dans notre ville, dans notre métropole et au-delà. Je pense également à ceux qui nous ont quitté et à leurs proches. Ces vœux, sincères, ce sont les miens, mais également ceux de tous les élus municipaux et métropolitains, - ma première adjointe bien sûr, mon premier Vice- Président, mais aussi les maires présents et tous les élus - qui m'accompagnent dans cette quête d'une Ville et d'une Métropole douces à vivre, solidaires, écologiques et attractives.

Naturellement, 2024 sera sportive, olympique et paralympique. Impossible d’y échapper quel que soit notre âge ou notre condition physique, et le petit film que vous venez de voir en témoigne.

Vous l’avez entendu, vous le voyez autour de moi, effectivement, à Dijon, dans notre métropole, l’engagement est un sport d’équipe. Donc merci à tous, en vos grades et qualités, pour vos engagements politiques, professionnels, institutionnels, associatif, citoyens... C’est parce que nous formons une grande et belle équipe, diverse, que nous pourrons continuer dans la voie de l’engagement, pour une société progressiste, plus juste, fondée sur les principes de l’universalisme ; celui des valeurs partagées, de l’égalité des droits, du respect, c’est-à-dire des principes qui rassemblent. Nous serons donc tous d’accord pour dire que le sport constitue une formidable source d'énergie et que l’engagement est un moteur de motivation tout à fait approprié pour aborder cette nouvelle année. J'espère sincèrement que 2024 nous offrira de bons moments de fraternité et d'unité, à l'image de ce que nous venons de voir.

Le sport s’appuie sur des valeurs, crée des liens et suscite des émotions qui transcendent les différences. Que ce soit sur le terrain, dans les gymnases ou au cœur de nos quartiers, il rassemble, et j’insiste, vous savez combien le rassemblement m’est un principe cher.

2024 sera marquée par des évènements sportifs d’envergure, tant à l'échelle nationale avec les Jeux Olympiques de Paris, qu'à l'échelle locale. Nous accueillerons le passage de la flamme olympique le 4 juillet. En décembre, il y aura le championnat du monde de pétanque, ici-même d’ailleurs, au Zénith. Entre temps, nous aurons aussi le Tour de France le 12. Juillet à Dijon. A bon entendeur salut, c’est grâce à ma première adjointe Nathalie Koenders et à personne d’autre, si vous voyez ce que je veux dire. C’est elle qui a obtenu cela. Cela fait un quart de siècle que le Tour de France n’était pas venu à Dijon. Il passera par Neuilly-Crimolois et Sennecey avant d’arriver sur nos champs Elysées dijonnais, les allées du Parc. Notre ville et notre métropole seront donc animées et feront vivre les valeurs du sport dans un esprit de cohésion comme elles l’ont toujours fait, pendant toute la durée des épreuves des Jeux. Nous allons vivre des moments de joie et de festivités en espérant que nos champions métropolitains de la « Team Sport Dijon » se qualifient et réalisent de belles performances.

Je profite de cette occasion pour rendre hommage à l'ensemble des acteurs qui œuvrent au quotidien pour faire vivre et rayonner le sport dans notre territoire : les éducateurs, les entraîneurs, les bénévoles, ou encore les dirigeants de clubs et associations sportives, l’OMS bien sûr. Mes remerciements vont également aux élus de la Ville de Dijon et de Dijon Métropole en charge du sport et des relations avec les clubs, à la direction des sports de la Ville de Dijon et de Dijon Métropole, ainsi qu'aux agents ou aux entreprises délégataires qui assurent la gestion de nos équipements sportifs. L’engagement à Dijon métropole est effectivement un sport d’équipe, et quand le sport va bien, la ville va mieux !

Nous venons donc de tourner la page de 2023, et je crois pouvoir dire que nous quittons cette année sans regrets. Sans regrets, tant au plan international elle aura été éprouvante et violente. Le chaos, les bruits de bottes et la fureur se sont répandus sur la planète. Nous voyons des régimes réactionnaires, extrémistes, totalitaires, avec à leur tête des despotes qui n’ont aucun respect de l’être humain et qui mettent en péril nos démocraties européennes. Après l’invasion de leur pays par la Russie, les ukrainiens viennent de passer le second Noël dans la guerre. Cette guerre est un drame ; elle nous ramène 50 ans, 100 ans en arrière, aux pires heures de la 1ère guerre mondiale, dans le froid et la boue, avec des soldats qui se font face dans des tranchées, avec des morts, des amputations, des vies brisées, réduites, anéanties. C’est un drame aux portes de l’Europe. Un drame qui nous concerne. Malheureusement l’espoir d’une paix prochaine n’est pas encore là ; 2023 restera pour nous tous comme une année terrible. Le conflit Israélo-Palestinien est une véritable horreur. Outre le fait que le Hamas est une organisation terroriste et qui se comporte comme telle, la situation à Gaza est absolument insoutenable pour les populations civiles. Les prises de position politiques et militaires du gouvernement Israélien sont pour moi la source d’une très vive inquiétude. Manifestement, Netanyaou et Poutine ont en commun de miser sur le retour de Donald Trump. Enfin, on ne sait pas très bien sur quoi ils misent si ce n’est sur le chaos pour leur propre pouvoir. C’est affligeant. C’est profondément effrayant. Et pourtant : quelle autre solution que celle où vivraient côte à côte deux Etats qui se respectent ? Quelle autre solution que la paix ? Quel autre espoir que celui de la fraternité et de la cohabitation des hommes de bonne volonté ? Je n’oublie pas non plus que d’autres conflits de grande ampleur font, ailleurs sur la planète, au Soudan, au Yemen, des milliers de morts, de déplacés, de victimes de la famine et que ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus touchés. Je n’oublie pas non plus la barbarie à l’œuvre en Afghanistan ou en Iran, en particulier à l’encontre des femmes extraordinairement courageuses qui défient la dictature au risque de leur vie pour ne pas porter le foulard islamique. Quand on y pense, quelle leçon !

Face à ces évènements, face à la menace terroriste, face à la mobilisation populiste dans les plus grandes démocraties, face à ces guerres qui répandent la souffrance et mettent en danger les équilibres du monde, la même question revient, lancinante : que pouvons-nous faire ? Le degré de complexité est extrême ; la question est vertigineuse. Y répondre est pourtant un devoir qui concerne le sens même de notre existence. Quelle autre réponse que celle de l’universalisme des valeurs et sans cesse proclamer notre haute vision de l’humanité pour écrire un avenir de paix, de liberté, de solidarité et de reconnaissance de la dignité de l’autre ?

D’abord, agir en montrant encore et toujours notre unité. Unité et détermination face au terrorisme. Laissez-moi évoquer l’attentat de Charlie Hebdo, il y a tout juste 9 ans, la mémoire des victimes, et la pensée de leurs amis et proches. Je recommande à tous la lecture de l’admirable petit ouvrage de l’avocat Richard Malka intitulé « Traité sur l’intolérance ». Unité et détermination face aux actes antisémites qui ont connu une recrudescence depuis le 7 octobre dernier. Bien entendu, cette unité doit aussi nous lier contre toute autre forme de discrimination, contre l’islamophobie, le racisme et la xénophobie. Si nous cédions à l’esprit de division qui nous presse de toutes parts et dont certains usent comme d’un fonds de commerce, si nous cédions au pessimisme, nous n’aurions, dans un monde si rude, aucune chance de nous en sortir.

Sur le registre du climat, nous laissons dernière nous une année 2023 enregistrée comme l’année la plus chaude de tous les temps.: 15 millions d’hectares de forêts brûlés au Canada, qui ont teinté de rouge jusqu’au ciel de l’Europe ; les pires crues de l’histoire au Chili, les incendies en Grèce ; la diminution de la banquise équivaut à 4,5 fois la surface de la France ; partout des tempêtes historiques, des phénomènes météorologiques extrêmes, des dégâts irréversibles sur la biodiversité, des inondations à répétition plus près de nous dans le Pas de calais…

En pourtant… Nous quittons 2023 avec le sentiment d’avoir pris notre part à l’action, car tout n’est pas négatif, loin de là, et c’est bien l’optimisme de l’action qui doit prévaloir en toutes circonstances. Car l’optimisme mène à l’action. Les grandes valeurs de l’optimisme, ce sont l’engagement et l’audace. J’ajouterai la bienveillance et la ténacité, et de tout cela, nous sommes pourvus.

Après deux semaines d’intenses négociations internationales, la COP 28 fut celle où pour la première fois, 200 pays se sont unis dans un appel à la transition hors des énergies fossiles, et un appel à la transition des systèmes alimentaires en faveur des populations, de la nature et du climat. De grands objectifs ont été partagés, comme celui de tripler la capacité des énergies renouvelable, et de doubler l’efficacité énergétique. J’entends les insuffisances. Le progrès peut sembler bien mince, tant le chemin à parcourir reste gigantesque. Mais pourquoi le déconsidérer ?

Au plan local, nous avons agi, et cette action est un rempart contre le pessimisme. Notre ambition de faire de Dijon la première vraie métropole écologique de France est à l’œuvre. Permettez-moi de mettre en évidence quelques exemples qui prouvent que notre Ville et notre métropole prennent toute leur part à la transition écologique, ce qui explique pourquoi nous sommes un territoire pionner et expérimental.

Notre métropole produit davantage d’énergie qu’elle n’en consomme pour son propre patrimoine et le fonctionnement de ses propres services. Exactement 554 GWh pour la production, et 530 GWh pour la consommation. Elle est donc une collectivité à énergie positive. C’est le fruit des investissements effectués depuis plus de 20 ans avec les élus qui m’accompagnent. Nous avons été précurseurs et nous obtenons de bons résultats. Depuis 2010, nous avons réduit de 47% nos propres émissions de gaz à effet de serre, et la consommation en eau par habitant a chuté de 27%. Nous consommons moins d’eau, avec davantage de population et le rendement de notre réseau est de 85% ; nous visons d’atteindre 91%. Il faudra des investissements pour cela, nous les ferons. Notre production d’énergie renouvelable a augmenté de 20% depuis 2010 et notre réseau de chaleur urbain de 120 km est le 3ème plus grand de France, outre le fait d’être alimenté à 70% par les énergies renouvelables. Dijon est classée 5ème sur 100 villes françaises pour sa qualité de l’air, juste devancée par les communes situées en front de mer et donc balayées par le grand air marin.

Rien de ceci n’est le fruit du hasard. Nous avons fait le choix d’investir massivement, et nos politiques écologiques dépassent d’ailleurs largement le périmètre institutionnel de la métropole. C’est peut-être dans le domaine de la transition écologique que notre politique d’alliance des territoires est la plus concrète. Nous traitons les déchets de 92% des habitants de Côte d’Or. Vous voyez, on peut dire que nous sommes presque « 100% Côte d’Or »… Notre politique de transition alimentaire durable avec notre nouvelle légumerie dans le cadre du grand projet Prodij’, avec notre action sur la protection des sols et des ressources en eau, vise non seulement à la qualité de l’alimentation de la restauration scolaire, mais aussi à réinjecter de la valeur auprès des producteurs locaux qui nous fournissent, il s’agit là d’un cercle vertueux en faveur de l’alimentation. 50% de la population de Côte d’Or - soit 41 communes situées en dehors de la métropole - est desservies soit directement, soit en secours, par notre système d’approvisionnement et de distribution en eau potable.

Tout ceci, mesdames et messieurs, c’est à mettre au bilan de 2023, car notre action continue représente en réalité une constellation de décisions, de projets et d’actions arrimées les unes aux autres au fil du temps. Et cet engagement est reconnu par l’Europe, cette Europe que nous aimons et que nous voulons non seulement défendre mais promouvoir. Nous sommes impliqués dans trois grands programmes : le premier s’appelle « Response », qui vise à faire de Fontaine d’Ouche un quartier à énergie positive. Je le rappelle au passage, c’est une première à l’échelle européenne, d’avoir un quartier Politique de la ville engagé sur un si grand projet de transition énergétique. Le second s’appelle « 100 villes climatiquement neutres et intelligentes à horizon 2030 », et concerne plusieurs grands acteurs institutionnels et économiques qui veulent décarbonner ; et le troisième s’appelle « 30 villes pilotes » et concerne le renforcement des coopérations locales, pour la décarbonnation aussi. Notre politique est reconnue par l’Europe. Dijon et sa métropole sont reconnues par l’Europe.

Vous le voyez, notre métropole, européenne et internationale, ne se tient pas à l’écart des grands enjeux du monde, bien au contraire.

Mesdames et messieurs, 2024 s’annonce comme une année difficile et cruciale.

Nous l’abordons avec volonté et courage. En ce début d'année circulent dans notre métropole les premières bennes à ordures à hydrogène. C’est une première en France, et c’est, je crois, à cause de notre grande ambition à miser sur l’hydrogène que Dijon - au sein d’une Région également très mobilisées sur ce sujet - sera, en juin prochain l'hôte des Journées nationales de l'hydrogène.

A l’automne prochain, Dijon accueillera le Congrès Mondial du Vin, réunissant ses 50 états membres. Dont la Russie et l’Ukraine ; dont l’Arménie et l’Azerbaïdjan…. Ce sera un grand évènement diplomatique que nous préparons avec le gouvernement, puisqu’il y aura aussi une réunion de tous les ministres de l’agriculture de ces 50 états membres. La vigne et le vin, ce sont des enjeux économiques bien sûr. Mais ce sont aussi des enjeux scientifiques, historiques, et de convivialité. Je suis très, très heureux que notre belle métropole viticole, qui a fait de la reconquête de son vignoble un grand axe de travail impliquant toutes les communes, soit désormais au cœur de ces enjeux internationaux. Ça se passera en octobre, et nous aurons le plaisir d’inaugurer le nouveau siège de l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, situé au sein de l'Hôtel Bouchu, dit d’Esterno, dont la rénovation est en cours. Je salue Yann Juban, directeur général adjoint de l’OIV. Je salue la mémoire de Pau Roca, directeur général de l’OIV décédé en décembre à Dijon, et à qui l’on doit d’avoir fait aboutir cette installation de l’OIV dans notre métropole. Je salue son successeur, John Barker, nouveau directeur général, avec lequel nous allons réussir cette grande et belle manifestation. John Barker est néo-zélandais ; Pau Roca était espagnol, le Président Luigi Moio est italien, et Yan Juban est… dijonnais ! Vous le voyez, Dijon a renoué avec son histoire. Elle est vraiment une ville internationale, et j’aspire à ce qu’elle le soit encore davantage.

Soyons fiers de notre ville et de notre métropole, dynamiques et innovantes, dont le rayonnement s’étend à l’international. Soyons fiers de notre attractivité, d’attirer de grands évènements et de gagner en habitants.

Que ce soit à Dijon ou dans de nombreuses communes de la métropole, la dynamique est là. Nous portons la croissance de la Côte d’Or, et avec Besançon, nous empêchons la Région, qui perd malheureusement des habitants, de tomber plus bas. Notre population totale est de plus de 260 000 habitants. Dijon, c’est aujourd’hui, hors Paris, la 15ème ville de France. Nous devançons maintenant Grenoble et Angers. L’objectif : rejoindre « le Havre » !

Cette croissance démographique, c’est un indicateur fort de vitalité et de qualité de vie. C’est cette croissance démographique qui nous permet de financer nos politiques, sociales, culturelles, sportives et d’avoir des recettes pour cela, et de grands équipements que d’autres villes ne peuvent pas s’offrir. A Dijon, nous avons à la fois un solde naturel et un solide migratoire positif. C’est-à-dire qu’il y a plus de gens qui s’installent que de personnes qui quittent Dijon. La démographie, c’est un cercle vertueux raisonnable qu’il nous faut entretenir sous peine de déclin. C’est bon pour l’économie locale. La diversité et la vitalité de notre tissu économique sont un atout maitre : artisans, commerçants, PME, TPE, grands groupes, acteurs de l'économie sociale et solidaire, tous participent à l’attractivité de notre territoire. J’ai accueilli lundi dernier au Palais des Etats les vœux de la CPME, et je tiens à saluer – beaucoup sont là ce soir -, toutes nos entreprises, leurs dirigeants, leurs salariés. Nous avons aussi Dijon Bourgogne Invest, dont Jean-Philippe Girard a cédé récemment la présidence à Catherine Petitjean – malheureusement excusée ce soir pour des raisons personnelles. C’est notre outil métropolitain, efficace, réactif, qui œuvre au profit du développement économique pour soutenir l'implantation de nouvelles entreprises et la promotion des grandes filières locales : santé, numérique, agroalimentaire, tourisme Deux indicateurs concrets illustrent notre bonne santé: le taux de chômage pour le territoire de la métropole est d’un peu plus de 6% en 2023. Celui de la vacance des commerces en centre-ville est très bas, autour de 5%. En Bourgogne Franche-Comté où l’emploi stagne, voire baisse, le dynamisme de la métropole est un point fort sur lequel je ne renoncerai jamais à demander au Département et à la Région de s’appuyer davantage.

Donc, tous ensemble, soyons satisfaits que Dijon et sa Métropole prennent ainsi leur part aux défis qui se dressent devant nous. En 2024, la Ville de Dijon et la métropole, ainsi que toutes nos communes, vont investir comme jamais sur le territoire. 240 millions d’euros au total. C’est un record absolu. Et c’est au bénéfice de l’emploi, et de l’emploi local en particulier. Au bénéfice de nos entreprises.

Parmi les défis qui sont devant nous, il y a celui de la réindustrialisation – certains parlent de renaissance industrielle. C’est un enjeu majeur pour les années à venir, tant du point de vue de la souveraineté économique, que de l’innovation et l’emploi. Chez nous, en nombre d’emplois, l’industrie progresse. Dijon métropole est désormais alliée avec la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la Communauté de communes du Grand Autunois Morvan, celle du Grand Charolais et celle entre Arroux, Loire et Somme pour former le « Territoire Bourgogne Industrie ». Avec 445 000 habitants, ce grand territoire se profile comme un acteur capital de la réindustrialisation autour de plusieurs grandes filières telles que l'énergie, la sidérurgie, la métallurgie, le transport, la santé, l'agroalimentaire, l'automobile, le bois et la céramique. Ce grand espace compte de grands groupes : Framatome, Alstom, FPT Powertrain, Michelin, Arcelor-Mittal, Aperam, Urgo, Savoye, SEB, ou encore Safran. Cela fait plus de plusieurs milliers d’emplois industriels. Cette union, j’en ai la conviction, offrira des opportunités si nous savons les saisir.

Cela me conduit à aborder un aspect absolument crucial pour l’avenir de nos territoires et de leur attractivité : celui de l’enseignement supérieur. J’ai parlé de démographie. Eh bien je suis fondamentalement convaincu que nous avons raison de miser sur l’enseignement supérieur pour attirer des jeunes, avec la volonté de les retenir et de leur proposer des emplois, grâce à notre croissance économique et notamment grâce à l’industrie. Dijon compte 40 000 étudiants, dont 3 500 étudiants internationaux et je le dis sans arrière-pensée : ils sont bienvenus à Dijon, et je regrette le très mauvais signal donné par le durcissement de leurs conditions d’accueil dans la loi immigration, sur laquelle je me suis exprimé par ailleurs. Je crois que l’attractivité de la France en matière de compétences mondiales a besoin des talents étrangers. Comme l’écrivait récemment le Président de l’Université Paris-Dauphine, les pays qui tirent leur épingle du jeu sont ceux qui arrivent à puiser dans le stock mondial des connaissances et cela passe par l’accueil, puis le fait de conserver sur notre sol les étudiants internationaux. Preuve de notre rayonnement, ici, à Dijon - et grâce à nos investissements - nous sommes en passe d’accueillir 5 000 étudiants supplémentaires d’ici deux ans. Monsieur le Président de l’Université de Bourgogne, cher Vincent Thomas, cette année verra je l’espère avec vous la création de l’Établissement Public d’Expérimentation (EPE) « Université Bourgogne Europe ». Je salue votre ténacité et l’engagement de toutes les équipes de l’Université de Bourgogne ainsi que des établissements qui prennent part au projet de l’EPE : Sciences Po, BSB, notre CHU Dijon-Bourgogne dont je préside le conseil de surveillance, le centre de cancérologie Georges-François-Leclerc – je salue Charles Coutant en particulier, l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts, l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche- Comté, nos trois grandes écoles d’ingénieurs privées Estp, Eseo et Cesi, l’Ecole supérieure des arts appliqués de Bourgogne (Esaab), et - je l’espère grandement - Agrosup Dijon. Je vous le dis à tous - je le re-précise à toutes fins utiles aux représentants de l’Etat et de la Région, l’Université de Bourgogne ses chercheurs, toutes ses équipes, et tous ses étudiants peuvent compter sur nous, à la Métropole, et sur moi personnellement. Pour ma part, je suis extrêmement satisfait lorsque j’apprends, comme c’était le cas mi-novembre, que 68 chercheurs de l’Université de Bourgogne figurent dans le classement Stanford parmi les 2 % ayant le rayonnement international le plus important, et notamment dans les domaines de la santé, de l’alimentation, et de la vigne et du vin.

Un mot également de l’Ecole nationale des greffes, dont j’ai rencontré dernièrement la nouvelle directrice – je la salue. Mesdames et messieurs, je le rappelle à toutes fins utiles, c’est la seule école de France qui forme des greffiers, elle est en plein développement, grâce notamment au Ministre de la Justice qui a obtenu des arbitrages favorables pour le budget de la justice, et c’est une très bonne chose, pour Dijon. Avec l’école nationale de gendarmerie, désormais la 1ère de France également, cela fait 2 joyaux de notre territoire à ne pas oublier.

Et puis, comme vous le savez, la culture tient une place fondamentale dans ce qui guide notre projet pour Dijon. Elle en est au cœur, et ce sera encore le cas en 2024. La culture, comme l’éducation, c’est l’essence même de l’émancipation, de la construction de soi, de l’altérité et de l’universalisme. Je le dis avec force, notre investissement en matière culturelle ne faiblira pas. Cet investissement continu et volontariste offre aux arts, aux artistes, à la création, un cadre particulièrement propice. Notre Métropole regorge de talents qu'il est primordial de soutenir. J’ai, sur ce point, une différence fondamentale d’approche avec le Président du Département que je n’ai pas encore réussi à convaincre. La culture doit être soutenue pour elle-même. Elle est absolument incompatible avec toute vision clientéliste. Pour paraphraser Malraux, je dirais que la culture ne s’achète pas : elle se construit et elle s’offre. Je fais une petite parenthèse pour remercier justement La Vapeur, son directeur et son équipe. La Vapeur, ouverte à tous les habitants - j’allais dire pour plaisanter « y compris ceux de la Côte d’Or » -, est financée par la Ville - 750 000 euros -, la Région - 100 000 euros, et l’Etat - 114 000 euros. Elle reçoit généreusement 3 700 euros du Département. Eh bien pour moi, c’est un regret profond auquel je ne me résous pas.

Donc la Vapeur, outre les concerts, outre les découvertes musicales, apporte un accompagnement à des artistes talentueux tels que Paul Gien, plus connu sous le nom de Zera-the-kid, jeune compositeur, ainsi que San-Seyha, auteur et rappeur. Ce sont ces deux artistes dijonnais qui sont les créateurs de la musique et des paroles du film de tout à l’heure. Je propose qu’on leur fasse une ovation, pour leur travail, et pour ce qu’ils représentent en tant que jeunes et en tant qu’artistes.

Mesdames, Messieurs, j’ai abordé le bilan de notre action en matière d’écologie. Laissez-moi dire quelques mots de nos projets. Nous sommes à un moment charnière de notre histoire. Nous devons repenser notre manière d'occuper le monde, de consommer, de produire, de nous déplacer, ainsi que notre relation aux autres, à la nature et à l'environnement. Notre rythme doit changer. Il doit s’accélérer. Notre trajectoire, c’est celle de la préservation de la biodiversité et de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Les efforts, nous allons les poursuivre. En 2024, nous voterons notre nouveau Plan Climat Air Energie territorial.

J’ai aussi à cœur que nous soyons mieux outillés pour mesurer notre travail en matière d’écologie. Je vous ai donné plein de chiffres au début de mon propos et je sais que vous avez l’habitude de me croire sur parole. Mais si nous voulons progresser tous ensemble, il faut partager les données, et surtout les rendre compréhensibles pour tous. Je crois que c’est aussi l’un des enjeux de la transition climatique, et également l’un des moyens de lutter contre l’éco-anxiété qui consiste à avoir toujours l’impression que les efforts ne servent à rien et que l’on va dans le mur, de toutes façons. Lorsque nous faisons des progrès, il faut que cela se sache.

Quelques actions que je partage avec vous : nous développerons les panneaux photovoltaïques dans le quartier de la Fontaine d’Ouche, sur le parking du Zénith, sur les toitures des ateliers du tram, partout où nous le pourrons. Nous réaménagerons l’axe Monge-Bossuet, cela vient de commencer. Nous poursuivrons la désimperméabilisation de l’espace public. A cet égard, sachez que nous avons fait une grande étude, à l’échelle de la métropole, sur la totalité des espaces verts. Cela n’avait jamais été fait. Cette étude nous dit que la métropole, qui compte 529 hectares d’espaces verts labellisés éco-jardins, recense 1,3 millions d’arbres, dont 6,5% seulement sur le domaine public. Presque 60% sont situés sur le domaine privé des particuliers. Ceci pour dire – notamment à tous ceux qui réclament des plantations d’arbres, que l’enjeu de la préservation du couvert végétal se situe très majoritairement sur le domaine privé. Avec le jardin de l’Arquebuse, et en lien étroit avec le Muséum national d’histoire naturelle, nous allons développer un programme qui s’appelle « votre jardin nous intéresse », pour observer les jardins des particuliers volontaires, les arbres, la biodiversité. En mai 2024, Dijon sera d’ailleurs l’un des 8 points étape de la grande tournée de la biodiversité et du climat, organisée par le Muséum national d’histoire naturelle.

Nous poursuivrons également la désimperméabilisation de l’espace public, des cours d’écoles et l’installation de brumisateurs. Nous allons continuer les investissements dans les écoles dijonnaises avec le plan « Grande Ambition Éducative » de 75 millions d’euros d’ici 2030. Il y aura notamment la rénovation énergétique complète du groupe scolaire Joséphine Baker. Entretenir et moderniser le patrimoine scolaire, donner à chaque enfant les mêmes chances de réussir, quelle que soit l’origine sociale, c’est partie intégrante et majeure de la promesse républicaine à laquelle je tiens par-dessus tout.

Je n’oublie pas l’arrivée des premiers bus à hydrogène prévue en mai, le réaménagement de la place du 30 octobre avec un projet qui fait la part belle aux cyclistes, le raccordement de nouveaux équipements municipaux au réseau de chaleur urbain, tel que le gymnase Boisselot, l’inauguration de la base nautique du Lac Kir rénovée, ou encore des études et des travaux en cours ou à venir de modernisation et de rénovation : du Grand Théâtre, de la bibliothèque Colette, du Cellier de Clairvaux, du théâtre des Grésilles « Le Dancing », du poste de police des Grésilles, au sein du Palais des Ducs – dont je vous annonce qu’il sera bientôt, je dirai enfin, accessible aux personnes handicapées puisque nous allons installer un ascenseur … Nous continuerons d’investir dans la vie des quartiers : rénovation- extension de la Maison des associations, salle Devosge, Bourse du Travail, école Dampierre, salle des Chantalistes. Tout ceci figure dans notre budget 2024 que Nathalie Koenders ira présenter dans les 9 quartiers de Dijon, d’ici les vacances de février.

Ce que nous voulons en 2024 pour Dijon métropole, c’est accélérer le virage écologique. Accélérer, avec comme préoccupation première celle des conditions de vie des habitants. Nous avons à cœur de protéger les personnes dont les revenus sont moyens et modestes, toutes celles et ceux – les plus nombreux- pour lesquels la question du pouvoir d’achat est un sujet d’inquiétude, et que l’inflation impacte dans leur vie quotidienne. Avec la santé, le pouvoir d’achat est d’ailleurs la principale préoccupation des Français. Certains prônent le repas à la cantine à un tarif unique pour tous. D’autres - j’en suis - pensent que moduler les tarifs selon le revenu des familles est plus juste et beaucoup plus équitable. Donc, à Dijon, nous maintiendrons une politique de tarification au taux d’effort pour les services municipaux : restauration scolaire, accueil périscolaire, de loisirs, crèches, multi-accueils, conservatoire, animation sportive, ateliers des musées… Nous poursuivrons aussi nos actions pour lutter contre la pauvreté, contre la fracture numérique. En France, contrairement à une idée peut-être un peu trop répandue, c’est dans les grandes villes et non en milieu rural que la pauvreté est la plus prégnante dans les villes. Il ne s’agit pas d’opposer les pauvretés entre elles. Mais c’est un fait, et un enjeu. C’est vers les publics les plus précaires qu’il nous faut nous tourner pour les aider à accéder à leurs droits, ce qu’elles ne font pas toujours. Avec nos CCAS, avec les points d’accès aux droits de la métropole, nous allons renforcer notre action. Nous poursuivrons aussi nos actions pour accompagner le vieillissement, notamment à travers la politique publique Longévité portée par Dijon métropole, et pour renforcer la proximité.

2024 verra aussi la mise en place du nouveau Contrat Local de Santé qui vise à améliorer l’accès aux droits et aux soins.

Un mot sur le sujet du logement, avant de m’approcher de ma conclusion. Sur ce point, je me répète encore et toujours, j’assume la construction de logements, et je l’assume à fortiori dans la période à venir. Comme pourrait le dire Régis Debray « pour se dépasser, il faut commencer par s’assumer », et bien j’assume la politique du logement comme un fondamental de notre politique sociale, écologique et économique. Le 1er février, la fondation Emmaüs célébrera le triste 70ème anniversaire de l’appel de l’Abbé Pierre. Mesdames et Messieurs, c’est notre devoir que nous avons tous, c’est un devoir d’élu, d’offrir à tous nos concitoyens un logement abordable, un endroit où vivre dans des conditions décentes. Mais nous allons vers des temps difficiles. Avec le ministre du logement, mon ami Patrice Vergriete maire de Dunkerque, qui avait réservé l’un de ses premiers déplacements à Dijon, nous continuons à espérer qu’une loi de décentralisation de la politique du logement viendra conforter nos engagements en 2024. Mais toutes les associations sont unanimes : face à une demande qui ne cesse d’augmenter, l’offre locative, public ou privée, est insuffisante ; il est de plus en plus difficile d’acquérir un logement pour ceux qui souhaitent devenir propriétaire, les étudiants ont besoin de se loger. La crainte d’un blocage des parcours résidentiels est réelle. Je n’oublie pas l’enjeu économique pour nos entreprises, ni le sujet de l’emploi. Le secteur de la construction et des travaux publics occupe 12 000 emplois dans la métropole. Il va donc falloir être très volontariste pour sortir des logements sur les années 2024 et 2025. Nous allons continuer à construire, à rénover, à aider les copropriétés dégradées à remonter la pente, à l’image de celle pour lesquelles nous sommes engagés dans une OPAH. Nous continuerons, avec la même politique de sobriété foncière qui est, selon moi, une vraie politique écologiste. Je le rappelle : le logement, les transports et l’alimentation sont les 3 grands enjeux d’une politique de transition. La densification raisonnable est un notre objectif, et non l’étalement urbain au détriment des terres agricoles.

Protéger signifie également consolider la force du service public et renforcer le lien social. Que ce soit dans les quartiers récents ou anciens, nous sommes très attentifs à ce que les aménagements intègrent les équipements dont les habitants ont besoin. L’écoquartier Arsenal, a ainsi été conçu d’abord avec des établissements et espaces publics tels que La Minoterie, pôle de création à destination des jeunes et d’éducation artistique, ou le jardin de l’Arsenal. Il s’inscrit dans cette volonté que nous portons de construire un quartier intergénérationnel avec une réelle diversité sociale. Nous y avons inauguré fin 2023 la Tour Elithis Arsenal : c’est un immeuble à énergie positive assez symbolique : confort, pouvoir d’achat et développement durable. Demain, outre le gymnase qui devrait être achevé fin 2024, la « Maison du colonel » deviendra à l’Arsenal la maison des habitants. Ces équipements sont synonymes de proximité et de lien. À ce titre, nous allons poursuivre les investissements dans les neuf Maisons d’éducation populaire et dans les équipements sportifs qui sont des équipements de proximité par excellence, très utiles pour les habitants. La gestion de la Ludothèque sera transférée à la Maison d’éducation populaire des Grésilles, nous continuerons de soutenir le projet innovant porté par la Maison- Phare autour de l’alimentation et du développement de l’agriculture urbaine, mais aussi les actions des structures du Sud Dijonnais. Nous allons rénover le stade de la Fontaine d’Ouche, créer une piste de pump-track – en clair une piste avec des bosses et des virages - à côté du skate-park, rénover les vestiaires du stade Trimolet, sans oublier le soutien apporté au Tennis Club Dijonnais pour la création de courts couverts.

Et puis protéger, mesdames, messieurs, c’est aussi permettre à chacune et chacun d’avoir accès à une alimentation saine, de qualité et abordable. Je l’ai évoqué tout à l’heure, nous appliquons une politique au taux d’effort parce qu’il est hors de question qu’il y ait d’un côté une nourriture de première classe bio, locale, pour ceux qui en ont les moyens, et de l’autre, une nourriture de deuxième classe.

Vous l’aurez compris, en 2024 on ne ralentit pas, on persévère.

On persévère dans notre volonté d’une Ville et d’une Métropole où il fait bon vivre, où chacun peut habiter quels que soit ses revenus, une Ville et une Métropole sociales, écologiques, innovantes.

On persévère pour obtenir le rétablissement de la ligne TGV Dijon-Lille, sujet sur lequel je ne lâcherai rien, car il en va de l’avenir de notre territoire. Je suis sur ce sujet parfaitement en phase avec la Maire de Besançon, mais ensemble, il nous faudra convaincre non seulement la SNCF mais aussi la Région, car c’est la Région qui a la compétence des transports ferroviaires.

On persévère sur tous les sujets relevant de la tranquillité publique, en appui aux services de l’Etat qui sont engagés sur la sécurité, et notamment la lutte contre le trafic de drogue, qui est un véritable fléau. En juin dernier, nous avons mis en place le Conseil métropolitain de sécurité et de prévention de la délinquance qui réunit l’État, les maires, le département, la police, la gendarmerie, la justice et les organismes HLM, pour prévenir et éviter les dérapages. Cela passe bien évidemment par le renforcement des acteurs de proximité, ce que la Métropole a fait en créant un service de médiation et en reconstituant des équipes de prévention spécialisées supprimées par le Département). Cela passe également par la poursuite du projet OnDijon. La métropole assure désormais la coordination des astreintes pour le compte de la ville de Chenove, et je suis pour ma part très satisfait à chaque fois que se renforce la coopération entre les communes et la métropole. A Dijon, nous allons poursuivre le renforcement des effectifs de la police municipale et le renforcement de la vidé-protection. Notre objectif à Dijon est d’atteindre un effectif de 100 agents. Malgré les difficultés de recrutement, nous y sommes presque. En ce qui concerne la vidéoprotection, nous avons désormais environ 200 caméras déployées dans les principaux quartiers de la ville et dans ceux qui en étaient encore démunis. En tout cas, soyez certains que nous agissons sans relâche sur ce sujet, en collaboration avec Monsieur le Préfet, et avec le directeur interdépartemental de la police nationale, qui prend de nouvelles missions en 2024 et j’espère pour ma part beaucoup de cette réorganisation. Je remercie à cet égard l’ensemble des forces de sécurité pour leur travail remarquable dans des situations difficiles et exigeantes, dans la métropole, que ce soit en zone de police ou de gendarmerie.

Mesdames, Messieurs, l’année qui s’ouvre sera une année de grands évènements – j’en ai mentionné quelques-uns - qui vont continuer de faire rayonner notre Ville et notre Métropole. Notre Parc des expositions et des congrès désormais géré par une Société publique locale associant la Ville de Dijon, la métropole et bientôt le Département est engagé dans son renouveau. Je sais aussi que la Région nous apportera son soutien pour l’investissement, je la remercie par avance ! Je suis très heureux de la situation désormais assainie depuis notre reprise en main, et de la belle réussite de la Foire 2023, que l’on doit à toute l’équipe de Dijon Bourgogne Invest et de sa présidente. Je ne m’étends pas, nous revenons de loin et nous sommes maintenant tournés vers l’avenir. J’ai appris il y a quelques jours que nous venons de remporter l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le gouvernement, pour la modernisation des grands équipements. Cela s’appelle très exactement « Tourisme d’Affaires : tourisme durable, attractivité et compétitivité des équipements dédiés aux rencontres professionnelles ». Donc pour la rénovation du parc des expositions, 2024 sera une année d’études. C’est un très gros projet dans lequel nous sommes engagés, il le fallait. La réalisation se fera à la fin du mandat, ou plus surement au début du prochain. Le Bureau des Congrès qui a été lancé au mois de novembre au sein de l’Office de tourisme –je dirai « enfin » - va renforcer l’attractivité de notre territoire en matière de tourisme d’affaires ; une bonne nouvelle pour l’économie locale puisque la tenue de grands évènements engendre des retombées économiques pour les restaurants, les hôtels, ou encore les commerces. Une autre bonne nouvelle pour notre centre-ville : nous célèbrerons la réouverture tant attendue du Centre Dauphine. La Cité internationale de la gastronomie et du vin, qui se porte très bien avec plus d’1,5 millions de visiteurs accueillis depuis son ouverture, fêtera bientôt son deuxième anniversaire. Vous l’avez lu dans la presse, j’avais obtenu que les tarifs du cinéma restent modérés jusqu’alors, ils viennent d’augmenter un peu. J’espère que le public continuera à être au rendez-vous et pour qu’il le soit, 2 conditions doivent être

réunies : des tarifs abordables, et des films de qualité. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite tous à découvrir la nouvelle exposition temporaire. Elle s’appelle « Et si on allait au resto ? » et elle est formidable, je l’ai inaugurée juste avant Noël.

Et puis, l’année 2024 sera, comme toutes les autres, une année de culture qui unit au-delà des frontières, à l’image de l’exposition « À portée d’Asie », et de la future exposition sur les collections germaniques, en lien avec les musées de Besançon et Colmar d’ailleurs. Je salue l’excellent travail de nos équipes des Musées qui ont accueilli en 2023 – tenez-vous bien – 620 000 visiteurs avec nos 5 musées municipaux dont la fréquentation record est de 450 000 visiteurs, auquel on peut les 166 000 des expositions temporaires et permanentes du Jardin de l’Arquebuse. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, et j’ai parfois l’impression que non ! Nous avons, à Dijon, des musées, des collections, des équipes pour les animer, de très grande qualité. Et j’aimerais le souligner, nous avons l’une des plus belles collections de peintures de Nicolas de Staël puisque 9 d’entre elles – cinq dessins et quatre tableaux - ont d’ailleurs été prêtées au Musée d’art moderne de Paris pour l’exceptionnelle rétrospective en cours. Elle s’achève fin janvier, si vous en avez la possibilité, ne manquez pas cette exposition, je vous la recommande.

Mesdames et messieurs, je vous l’ai dit un peu plus tôt, 2024 s’annonce comme une année cruciale.

J’ai eu la chance, pour ma part, de la commencer par un évènement tout à fait exceptionnel. Il y a une semaine, le 5 janvier précisément, j'ai eu le privilège – il me l’avait demandé - de remettre les insignes d'officier de la Légion d'honneur à Henri Mosson, résistant déporté Côte-d’Orien - et ce le jour-même de son centième anniversaire. Lui était entouré de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Le Maire de Chenôve et le Maire de Marsannay étaient présents à mes côtés. Henri Mosson, c’est un homme exceptionnel. Résistant, il fut arrêté par la Gestapo à l'âge de 19 ans en 1943, emprisonné rue du Docteur Chaussier, et libéré par l'intervention de l'armée américaine en avril 1945. Henri Mosson incarne à lui seul la résilience et la force de la volonté humaine. Son parcours, marqué par l'adversité, doit être pour nous une source d'inspiration. Cette médaille que je lui ai remise, ça n’est pas seulement une reconnaissance individuelle. C’est un rappel solennel de l'importance de nos devoirs envers l'histoire, envers ceux qui ont façonné le chemin que nous empruntons aujourd'hui et envers ceux qui nous succèderont.

En 2024, la France célèbrera le 80ème anniversaire de la Libération. Le 11 septembre à Dijon, la veille à Marsannay, Chenôve, Talant… Recevoir Henri Mosson à la mairie, c’était pour moi une manière particulièrement importante d’ouvrir cette nouvelle année sur un geste symbolique, à l’aune de cette année de célébration dont c’était en quelque sorte le 1er acte.

Car si Henri Mosson porte le poids de l'Histoire, il porte aussi toute la lumière de la Résistance, et à ce titre incarne l'espoir, la force de l’action et du courage. Notre devoir de mémoire doit donc se prolonger en un devoir de vigilance, qui prend racine dans ces parcours de vie aussi simples qu’exceptionnels, dans ces récits de persévérance qui sont de puissants guides pour l’avenir.

La jeunesse est présente aujourd’hui, comme chaque année, - et je la salue - incarnée par les enfants du Conseil municipal des enfants de Dijon. Chers enfants, vous êtes le souffle de l'avenir. Vous êtes les gardiens de notre Histoire. C'est à nous que revient la responsabilité de vous apprendre à connaitre l’histoire, à promouvoir l'humanisme. Si notre vigilance faiblit, les horreurs du passé peuvent se répéter. Il est crucial que nul ne l’ignore. Comme le disait Martin Luther King : « Nos vies commencent à finir le jour où nous devenons silencieux à propos des choses qui comptent ». Alors, soyons ensemble les gardiens vigilants de la démocratie et de la laïcité. Impliquez-vous dans le processus politique, informez-vous, questionnez, et surtout, n'ayez pas peur de faire entendre votre voix. En 2024, je m’y suis engagé, nous créerons à Dijon un conseil des jeunes, du collège au lycée, pour prolonger le conseil municipal des enfants. J’en lance le premier appel ce soir. Il sera en place avant l’été.

Ce conseil des jeunes, je souhaite qu’il puisse incarner cet universalisme républicain qu’il nous faut chérir comme notre bien le plus précieux. Car que deviendrons-nous si nous ne réussissons pas à renforcer la tolérance, l’écoute, le respect, à considérer la diversité culturelle et la fraternité comme des valeurs de la plus haute importance ? Jaurès disait : « il n'y a qu'une seule race : l'humanité. »

Nous aurons aussi cette année un choix à faire pour l’Europe, avec les élections du 9 juin. Hasard de la vie, c’est finalement la disparition de Jacques Delors, à qui le Président de la République a rendu hommage mérité vendredi dernier aux Invalides, qui ouvre cette année européenne. Au moins sa disparition nous permet-elle d’éclairer un peu la question Européenne et ses grands enjeux. L’avenir est entre nos mains. Que voulons-nous faire de cette Europe ? Je nous mets en garde : cette élection, ça n’est pas une répétition de l’élection présidentielle française ou des élections législatives. L’enjeu, c’est l’Europe et la vision que nous voulons porter, avec sérieux. Si nous ne voulons pas d’une Europe d’extrême droite, si nous voulons une Europe sociale, démocrate, il faudra nous mobiliser. A l’échelle de l’Europe, le danger de l’extrême droite est un danger réel. Italie, Hongrie, Slovaquie, Suède, Danemark, Finlande, Pays-Bas, si eIle ne gouverne pas dans tous ces pays, l’extrême droite est associée ou soutient les gouvernements dans presque ¼ de l’Europe. Il y a, à l’échelle de l’Europe, de grands enjeux qui méritent que la France y porte une voix forte, responsable, sur la démocratie, sur la défense, sur la transition climatique, sur l’industrie, sur la jeunesse. Ne renonçons pas à l’Europe, espace commun de démocratie et de paix que nous avons reçu de nos prédécesseurs, parfois au prix de leur vie, et que tous les présidents de la R2publique successifs ont toujours défendu.

Je conclus tout à fait. Mesdames, Messieurs, les cérémonies de vœux ont cette particularité qu’elles nous amènent à nous projeter dans un futur qu’en vérité nous ne connaissons pas. Nous en devinons certains contours, nous en imaginons les étapes et les enjeux. Quel qu’il soit, il nous faudra l’affronter, avec nos forces, le préparer, y contribuer, dans un esprit d'unité et de confiance.

A notre échelle, j’ai le souhait que soit une belle année d’actions, de projets encore plus ambitieux. La solidarité de nos 23 communes est un atout. Notre projet nous réunit. Il tient compte de nos différences, il offre une place à chacun. Une nouvelle fois je veux remercier et saluer les maires qui sont autour de moi, nos échanges permanents, notre recherche du plus large consensus et saluer la convivialité qui nous unit, par-delà nos sensibilités politiques. Dans un discours prononcé en 1955 à Athènes, berceau de la démocratie, Albert Camus nous invitait à la recherche de l’équilibre. Dijon, je le crois profondément, est une ville d’équilibre. La métropole est une terre d’équilibre, elle sait allier. Elle sait rassembler ; l’urbain et le rural. La proximité et le rayonnement. L’action locale et l’ouverture européenne et internationale. L’histoire et l’innovation. Le patrimoine et la créativité. La mesure et l’audace. La Bourgogne est une terre d’équilibre, une terre de passage mais aussi une terre d’accueil.

Alors, pour 2024, je vous invite, encore et toujours, à avoir confiance en l’avenir, à cultiver cet équilibre. Demain sera fait des actions que nous aurons le courage d'entreprendre aujourd'hui. L’optimisme se cultive. Il tient à distance la victimisation, les boucs émissaires, les discriminations. Il ne nie pas les difficultés ; il les surmonte. Il les surmonte, par l’action dont il se nourrit. Ses fruits sont le courage et l’énergie. Son moteur est l’universalisme. Avec comme corolaire la Laïcité, l’universalisme doit demeurer la valeur cardinale de l’idéal républicain dans notre pays.

Oui, nous croyons à la vie politique qui octroie des droits à tous les citoyens d’une même nation, en prenant appui sur des règles, sur des valeurs et des principes communs, sans distinctions relatives à des particularités culturelles, religieuses, d’orientations sexuelles, philosophiques, ethniques.

L’universalisme républicain interdit toute forme de discrimination et cela doit s’enseigner dans toutes les écoles de la République. Les discriminations sont des passions mauvaises qui rendent l’homme incapable de distinguer la vérité. Les croyances fausses fournissent des excuses à ces passions tristes. Ne nous laissons pas troubler par des débats subalternes pour savoir si tous les élèves doivent porter le même uniforme ! Celui que nos jeunes doivent porter en bandoulière, c’est l’idéal républicain : liberté, égalité, fraternité. « Rien à ajouter, rien à retrancher, ce sont là les trois marches du perron suprême », comme le disait Victor Hugo. « La liberté, c’est le droit ; l’égalité, c’est le fait ; la fraternité, c’est le devoir. (…) c’est du droit des plus faibles que se compose le devoir de tous les forts. »

Ce que nous devons porter en bandoulière, c’est la démocratie. Et la démocratie, certes c’est la légitimité issue du suffrage universel.

Mais la démocratie, c’est aussi la recherche du compromis entre pouvoir et société. Mais la démocratie, c’est aussi un rapport particulier entre gouvernants et gouvernés.

La démocratie, c’est aussi le service public, avec des fonctionnaires qui ont à cœur de faire vivre le sentiment d’intérêt général.

La démocratie, c’est aussi les corps intermédiaires avec les organisations syndicales, les associations...

La démocratie, c’est aussi des autorités indépendantes dont l’indépendance se respecte, y compris lorsqu’elle agace.

La démocratie, c’est l’intérêt public, qui n’est pas la même chose que l’intérêt électoral.

La démocratie, c’est un tout. C’est l’esprit de la démocratie selon Montesquieu.

Comment, dans une société morcelée du «moi-je », retrouver la force et le sens du « nous » et réapprendre la fraternité ? Sans aucun doute est-ce le défi le plus crucial de notre temps. Eh bien c’est la démocratie qui nous aidera, j’en ai la conviction profonde, et c’est cette conviction que je souhaitais partager avec vous ce soir.

Cela requiert une pensée claire et cela exige une grande bienveillance. Fondamentalement, c’est à travers la force du « commun », qu’existe la possibilité de se surpasser, et de durer.

Je terminerai ainsi sur une citation d’un poète et résistant français que j’affectionne particulièrement, René Char : « il n’y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve, ou on l’accomplit. » C’est le sens de l’engagement auquel je nous appelle toutes et tous.

À chacune et chacun d’entre vous, je souhaite une belle et heureuse année 2024. Vive Dijon, Vive la République, vive la France et vive l’Europe !

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