Info+ :
L'exposition est visible du 11 avril 2024 au 5 janvier 2025 au Planétarium du Jardin de l'Arquebuse à Dijon
Entrée gratuite
Informations pratiques sur le site de la Ville de Dijon
Partenaires de l'exposition
- Fondation Tara Océan
- Laboratoire Biogéosciences (université de Bourgogne)
Après une immersion dans l’univers des insectes pollinisateurs, le planétarium du Jardin de l’Arquebuse à Dijon nous plonge dans les secrets des fonds marins avec sa nouvelle exposition « Océan, ici commence la vie ». Inaugurée mercredi 10 avril par Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon François Rebsamen, et Gilles Bloch, président du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, elle est à découvrir à partir du jeudi 11 avril 2024.
Si certains sont habitués aux vacances en bord de mer, rares sont ceux qui ont l’opportunité de visiter les profondeurs de l'océan. Pourtant, elles cachent de nombreuses richesses et espèces étonnantes, que propose d’explorer l’exposition « Océan, ici commence la vie » présentée au Planétarium du Jardin de l’Arquebuse à Dijon.
Adaptée de "Océan, une plongée insolite" créée en 2019 par le Muséum national d'Histoire naturelle, l'exposition s'enrichit ici d'éléments locaux et se développe en cinq grand thèmes : un monde à explorer, au gré du courant (à la découverte du monde planctonique), une plongée en milieux extrêmes, entre mythes et réalité, un océan de promesses (et des ressources méconnues à découvrir).
Un regard scientifique sur le monde sous-marin
« L’océan couvre 71% de la surface planétaire mais reste encore largement inconnu » déclare Gilles Bloch, président du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris (MNHN). « Pour l’explorer, il faut surmonter les contraintes matérielles et humaines : il faut des équipements et des personnes expertes ». Ce travail difficile d’exploration mené notamment par le MNHN est mis en lumière ici, alimenté et complété par les études menées par les chercheurs du laboratoire Biogéosciences de l’université de Bourgogne. On peut notamment découvrir les coulisses du travail de recherche de l’équipe dirigée par Thomas Saucède qui étudie la biodiversité marine le long des côtes des îles Kerguelen.
La recherche scientifique est à l’honneur mais l’exposition reste pédagogique, ludique et accessible à tous. L’objectif reste avant tout « d’émerveiller, d’instruire et de pousser à l’action » explique le président du MNHN. Malmenés par les activités humaines, les écosystèmes marins ont besoin d’être protégés par tous, dès maintenant. « L’océan participe au cycle de l’eau, au cycle du carbone au niveau climatique… Il est un pilier de la vie humaine, un bien commun qu’il faut soigner pour les futures générations. En le protégeant, on protège la planète toute entière ».
A Dijon commence la mer
« Le choix d’une exposition sur l’océan dans la métropole la plus éloignée des côtes peut ne pas paraitre évidente » s’amuse Nathalie Koenders « et pourtant ici comme ailleurs nous entretenons des liens avec l’océan ». L’eau suit un cycle, et tout ce que nous jetons dans l’espace public peut, via les égouts, les rivières, les fleuves, finir dans l’océan. Des plaques « Ici commence la mer » sont d’ailleurs disposées depuis 2020 au niveau des bouches d’égout du centre-ville de Dijon, comme un rappel de « notre responsabilité à protéger l’océan » insiste la première adjointe au maire de Dijon.
Une responsabilité que la Ville de Dijon s’efforce de transmettre avec notamment le planétarium, le muséum et le jardin botanique de l’Arquebuse explique Nathalie Koenders : « A travers les expositions pédagogiques, la découverte de la biodiversité, la sensibilisation aux enjeux environnementaux, nous nous engageons à éduquer et inspirer les générations futures pour la préservation de notre précieuse biodiversité ».
Déborah VITAL