Info+ :
e-day, un programme varié et instructif
> 40 exposants dont 16 marques automobiles
> 70 véhicules électriques et hybrides rechargeables dont 40 disponibles à l'essai
> 3 nouveaux pôles : transports poids lourds, rétrofit, engins viticoles
> 1 conférence plénière avec l'intervention d'experts régionaux et nationaux : AVERE-France; DREAL Bourgogne-Franche-Comté; EDF; Enedis; Mobilians; Région Bourgogne-Franche-Comté; Renault Trucks France
> 7 ateliers débats dont 3 sessions d'information et de sensibilisation dans le cadre du programme Advenir Formations
- « Comment électrifier sa flotte de véhicules et pourquoi passer à l'électrique ? Usages en entreprise, en collectivités, au domicile. » conférence proposée par EDF
- « Comment la mobilité électrique peut être un levier de votre stratégie RSE ? » animée par Delphine MORANDET - CEO-Fondatrice de l’agence POSSIBLE
- « Quelles solutions pour recharger son véhicule électrique en habitat collectif » dans le cadre du programme Advenir Formations,
- « Comment faciliter le passage à la Mobilité Electrique sur les territoires ? » dans le cadre du programme Advenir Formations,
Loges N°1 et 2
- « Camion électrique : il est temps d'embrayer sur la logistique urbaine » proposé par la DREAL BFC
- « Mobilité électrique : de quoi s’agit-il et quels nouveaux métiers pour demain ? » dans le cadre du programme Advenir Formations
- « La mobilité électrique en milieu rural » proposé par le groupe Crédit Agricole
Que vous soyez convaincu ou encore sceptique de passer à la mobilité électrique, e-day est faite pour vous. Retenez deux choses : 32% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de nos modes de transports. La qualité des véhicules électriques, le silence à bord, l'absence de boîte de vitesse procurent un intense sentiment de bien-être. L'essayer c'est l'adopter !
La 3ème édition de e-day, le plus grand événement de la région dédié aux mobilités électriques - uniquement à destination des décideurs publics et privés - s'est tenu mardi 9 avril sur le circuit Dijon-Prenois. Cette journée est consacrée à la transition énergétique et en particulier à la décarbonation de la société dans le domaine des transports pour limiter les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur qui est le plus émetteur à hauteur de 32% en France. Au cours de la journée, les 800 chanceux qui se sont inscrits ont pu assister à un programme de conférences, rencontrer de nombreux experts sur leurs stands et essayer de nombreux véhicules sur la mythique piste du Circuit.
e-day, une journée créée et organisée par BFCME
Membre du réseau Avere-France, l’association régionale Bourgogne-Franche-Comté Mobilité Électrique a été officiellement créée le 14 mars 2009 par Thierry Brossier, actuel co-président après avoir convaincu de nombreux partenaires régionaux et nationaux.
Sa vocation est de faire de la pédagogie auprès des acteurs institutionnels et économiques pour les accompagner dans cette transition énergétique des transports rendue nécessaire par la lutte contre le réchauffement climatique.
Le deuxième objectif de l’association est de réunir ce nouvel écosystème afin de favoriser les échanges entre ses membres et faire naître des projets. Elle rassemble les acteurs régionaux de l’écosystème de la mobilité électrique, dans les domaines industriel, commercial, institutionnel ou associatif. Forte d’une cinquantaine de membres, BFC ME est aujourd’hui co-présidée par Thierry BROSSIER et Thomas FRAIOLI
C'est ainsi fort logiquement que Thierry Brossier a rappelé les raisons. de l'e-day
"C’est à cause du changement climatique, bien visible aujourd’hui avec des conséquences humaines souvent dramatiques, mais aussi économiques et qui bouscule nos organisations et interroge notre mode de vie.
Bien sûr, aujourd’hui nous n’allons pas refaire le monde mais si l’on considère que les transports sont responsables en France de près d’un tiers de nos émissions de Gaz à Effet de Serre, 32% en 2022, à l’origine de ce changement climatique, il s’agit là d’un secteur où il faut agir en priorité, c’est le levier de la décarbonation.
Et ça tombe bien parce que nous avons des solutions, notamment en utilisant le moteur électrique qui n’émet ni CO2 néfaste pour l’environnement dans la durée, ni Oxyde d’Azote ou particules, nocifs immédiatement pour la santé avec, je vous le rappelle, 48 000 morts prématurés par an en France. Avec le carburant électrique, on règle les deux problèmes à condition bien sûr que cette électricité soit elle-même décarbonée, ce qui est le cas en France et de plus en plus en Europe.
Changer d’énergie, c’est-à-dire passer du pétrole, bien connu depuis un siècle à l’électricité qui se développe vraiment depuis 5 ans est un changement majeur et l’objectif de cette journée est bien d’apporter des réponses à vos questions, de vous faire découvrir de nouvelles solutions, bref de vous aider pour conduire cette transition énergétique nécessaire afin de nous adapter au mieux au changement climatique. C’est pourquoi nous avons fait appel à des experts dans tous les domaines et accueillons de nouvelles thématiques comme les poids lourds, les engins viticoles et le rétrofit.
Personnellement, cela fait maintenant 27 ans que ce sujet me passionne et chaque jour je découvre de nouvelles informations parce que ce sujet de la mobilité électrique embarque de nombreux domaines comme l’économie de l’énergie, la géopolitique des ressources, l’innovation mais aussi l’évolution des comportements, on assiste à une compétition mondiale des talents.
Alors, j’en tire plusieurs enseignements :
- D’abord que ce changement va vite et qu’il faut donc résonner en dynamique et ne pas rester sur les données d’aujourd’hui,
- Ensuite que cette transition énergétique est une véritable opportunité pour s’interroger sur nos pratiques de mobilité et en inventer d’autres plus vertueuses et surtout plus efficiente d’un point de vue énergétique parce que l’on a plus le droit de gaspiller l’énergie. Alors le panel de solutions de mobilité est large en commençant par la réduction du besoin en ayant recours au travail à distance, en utilisant les transports en commun en particulier en milieu urbain, en donnant toute sa place au 2 roues, notamment à assistance électrique, au covoiturage, à l’autopartage et en utilisant de préférence des véhicules électriques pour répondre à ses solutions. C’est le sens des plans de déplacement, plus globalement des démarche RSE. C’est pourquoi je vous invite vraiment à rendre visite à nos exposants dans tous les domaines, le changement ne peut pas être que technologique et l’environnement professionnel est propice à développer de nouvelles pratiques qui trouveront des déclinaisons dans la vie personnelle.
- Enfin, le carburant électrique a des spécificités qui sont uniques : je vous en livre deux : vous pouvez « faire le plein » partout, et chez vous en particulier ou au bureau. C’est le seul carburant que l’on peut produire également chez soi, sur le toit de son habitation ou de ses bureaux par exemple. Sur le plan énergétique les véhicules électriques deviennent un nouveau composant du réseau électrique avec une capacité de stockage d’énergie, c’est pourquoi, il faut toujours penser solution globale, toujours associer véhicule et système de charge et certainement de plus en plus associer cet ensemble à une production / gestion de l’énergie locale. Ce serait une erreur de se limiter à vouloir copier le modèle thermique, avec l’électrique on peut faire beaucoup plus et beaucoup mieux.
Sur tous ces sujets, vous aurez des informations, je l’espère des réponses au travers de nos 8 conférences, en rencontrant nos exposants et en essayant plus de 40 véhicules sur la mythique piste du Circuit de Prenois qui nous accueille aujourd’hui dans ses infrastructures parfaitement adaptées."
LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE EN CHIFFRES :
L’année 2023 restera gravée dans les annales de la mobilité électrique en France, avec des chiffres exceptionnels et une croissance fulgurante. Selon les données de l’Avere-France, le cap des 100 000 bornes de recharge ouvertes au public a été franchi et le millionième véhicule électrique a été immatriculé dans l’Hexagone. Et en Bourgogne-Franche-Comté ?
Les chiffres pour la région Bourgogne-Franche-Comte
Les principaux enjeux de la mobilité électrique
Réduire les émissions de CO2 et accroître l’indépendance énergétique
Améliorer la qualité de l’air
Réduire les nuisances sonores
Limiter les importations de carburant
Encourager le développement de modes de transports alternatifs
Assurer un maillage équitable en solutions de recharge
En 2023, pas moins de 491 866 véhicules électriques et hybrides rechargeables légers neufs ont été immatriculés, soit une augmentation de 22,83 % par rapport à 2022.
Parmi eux, 328 512 étaient des véhicules électriques, soit une croissance spectaculaire de 49,5 % par rapport à 2022, tandis que 163 354 étaient des hybrides rechargeables (+ 28,5 %).
Les voitures électriques particulières ont été les grandes gagnantes de cette évolution : l’électrique représente désormais 16,53 % du marché des voitures particulières, soit une augmentation substantielle par rapport aux années précédentes (18,3 % en 2022, 15 % en 2021, 9,5 % en 2020).
Au total, la France comptait ainsi 1 594 841 véhicules électriques et hybrides rechargeables en circulation à la fin de l’année, dont 1 018 605 électriques et 576 236 hybrides rechargeables.
DIVERSIFICATION DE LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
D’autres segments de la mobilité électrique que les voitures ont également connu une dynamique positive en 2023.
Le nombre d’immatriculations de camions électriques a presque triplé, enregistrant une hausse remarquable de 273 % par rapport à 2022 avec 508 immatriculations.
POINTS DE RECHARGE OUVERTS AU PUBLIC FIN 2023
Le réseau de recharge a également connu une expansion significative, passant de 82 107 points de recharge ouverts au public en janvier 2023 à 118 009 à la fin de l’année, soit une augmentation impressionnante de 44 % en un an.
Ces points de recharge sont répartis dans 40 000 stations à travers le territoire national :
l’infrastructure cruciale au développement de la mobilité électrique en France voit le jour.
En région BFC, en fin 2023, nous comptions 1650 bornes ouvertes au public, soit 4700 points de charge.
PRÉSENTATION DES POLES DE L’ÉVÉNEMENT
Pôle poids lourds
Les camions électriques en circulation sont encore peu nombreux, et leur technologie est encore méconnue. Pourtant, ils joueront un rôle clé dans la décarbonation du transport routier de marchandises.
Leur déploiement sera accéléré par la mise en place de restrictions de circulation dans les zones à faibles émissions (ZFE-m) et les politiques de responsabilité sociétale (RSE) des chargeurs.
Les camions électriques contribueront également à l’atteinte des objectifs français et européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec l’arrivée des véhicules permettant de couvrir de longues distances, les poids lourds électriques seront capables de couvrir une large part des besoins d’ici 2030, et devraient compter en France en 2030 entre 40 000 et 80 000 véhicules en circulation.
Selon les analyses de Carbone 4 en 2020, un tracteur routier électrique aura une empreinte carbone inférieure de 85 % à celle d’un tracteur routier diesel en 2030 (134 gCO2 /km contre 891 gCO2 /km).
On peut ainsi estimer, si l’on suit les calculs de Carbone 4, que chaque camion diesel qui est remplacé par un camion électrique permet d’éviter l’émission de 890 t CO2 eq sur 12 ans.
Face à la nécessité d’une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre, afin de respecter les accords de Paris et limiter le réchauffement climatique, chaque secteur prend la mesure des transformations qu’il doit opérer. celui des transports ne fait pas exception. Représentant 32% des émissions de GES en France en 2022, le transport est un levier majeur de décarbonation.
Les camions électriques en circulation sont encore peu nombreux, et leur technologie est encore méconnue. Pourtant, ils joueront un rôle clé dans la décarbonation du transport routier de marchandises.
Leur déploiement sera accéléré par la mise en place de restrictions de circulation dans les zones à faibles émissions (ZFE-m) et les politiques de responsabilité sociétale (RSE) des chargeurs.
Les camions électriques contribueront également à l’atteinte des objectifs français et européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec l’arrivée des véhicules permettant de couvrir de longues distances, les poids lourds électriques seront capables de couvrir une large part des besoins d’ici 2030, et devraient compter en France en 2030 entre 40 000 et 80 000 véhicules en circulation.
Selon les analyses de Carbone 4 en 2020, un tracteur routier électrique aura une empreinte carbone inférieure de 85 % à celle d’un tracteur routier diesel en 2030 (134 gCO2 /km contre 891 gCO2 /km).
On peut ainsi estimer, si l’on suit les calculs de Carbone 4, que chaque camion diesel qui est remplacé par un camion électrique permet d’éviter l’émission de 890 t CO2 eq sur 12 ans.
Face à la nécessité d’une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre, afin de respecter les accords de Paris et limiter le réchauffement climatique, chaque secteur prend la mesure des transformations qu’il doit opérer. celui des transports ne fait pas exception. Représentant 32% des émissions de GES en France en 2022, le transport est un levier majeur de décarbonation.
50% des camions sur le marché seront les camions électriques en 2030 selon les prévisions de la majorité des constructeurs.
Part des poids lourds de 3% dans la consommation globale d’électricité en 2050 (RTE).
45 000 - 60 000 points de recharges nécessaires (tout type et usages confondus) en 2025.
La plupart des constructeurs proposeront avant 2025 des camions avec une autonomie de + 500 km avec une charge rapide de 45 min pendant la pause.
Sources : dossier “Le camion électrique démêlons le vrai du faux” publié par L’AVERE-France et l’UFE. Pour en savoir plus,
retrouvez ce dossier sur https://www.avere-france.org/ et le rapport “Électrification de la mobilité lourde longue distance” /
Enedis, TotalEnergies, VINCI Autoroutes, Iveco, MAN Truck & Bus France, Mercedes-Benz Trucks, Renault Trucks, Scania et
7 Volvo Trucks
Pôle rétrofit - Mobilians
Le Rétrofit, une solution innovante pour accélérer la décarbonation des mobilités !
Qu'est-ce que le rétrofit ?
Le rétrofit est une opération consistant à remplacer le moteur thermique et le réservoir de carburant
d’un véhicule thermique par une chaîne de traction électrique ou pile à combustible hydrogène. Le
moteur électrique mis en place peut aussi bien être alimenté directement par une batterie ou
indirectement par une pile à combustible (hydrogène).
Pourquoi rétrofit ?
Le rétrofit joue un rôle essentiel dans la transition vers une économie circulaire, dans l’objectif d’optimiser l'utilisation des ressources et de réduire notre empreinte environnementale.
Le rétrofit permet de prolonger la durée de vie des véhicules du parc roulant, de réduire les déchets et de réduire d’au moins 50% les Gaz à Effet de Serre par rapport à l’achat d’un véhicule neuf électrique (source ADEME 2021).
La mise en place progressive des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans plusieurs métropoles françaises, qui excluent progressivement les véhicules les plus anciens de ces bassins de vie, exige le développement rapide d’un ensemble de services permettant de préserver le droit à la mobilité de chacun.
Avec plus de 40 millions de véhicules en circulation sur le territoire français et moins de 1,5% équipés avec des motorisations électriques, le rétrofit fait partie des solutions à pleinement intégrer dans l’éventail de réponses proposées aux Français.
Quel historique pour le rétrofit ?
Le rétrofit a trouvé son existence en France suite à la publication de l’arrêté JORF n°0081 du 3 avril 2020. Ce cadre légal est le fruit d’un travail massif de l’AIRE (Acteurs de l’Industrie du Rétrofit Electrique), une association pionnière née un an auparavant.
Les premiers véhicules homologués sont apparus en mai 2021 et depuis ce sont des dizaines d’homologations qui se sont concrétisées (et en voie de finalisation). Cet arrêté a été modifié en octobre 2023 pour apporter de nouveaux assouplissements dans la pratique.
Pôle Engins Viticoles
L'entreprise Rougeot Viti, spécialisée dans les travaux viticoles, vient d'investir dans un tracteur 100% électrique et autonome. En effet, le changement climatique est une préoccupation de plus en plus forte dans tous les secteurs, notamment en viticulture. Les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduits de 60% d'ici 2035.
Comme le souligne Clément Rougeot, dirigeant de Rougeot Viti, «La transition agroécologique est désormais en marche, doublée par la transition technologique qui nous permet d'accompagner nos clients-vignerons dans leurs tâches viticoles. C'est un outil important à proposer à nos clients vignerons pour à la fois faire fois baisser l'empreinte carbone, contribuer à l'effort collectif et améliorer la qualité de l'air au coeur du vignoble. »
Cette volonté de décarbonation des travaux viticoles permet de réunir des vignerons engagés dans la transition énergétique, déjà mobilisés pour une viticulture en conversion, biologique ou en biodynamie.
En complément des investissements en matériel éléctrique, Rougeot Viti propose également à ses clients de "compenser" et réduire l'empreinte carbone par la plantation de haies et la mise en place de couverts végétaux.
Depuis le mois de mars, ce robot 100% électrique et autonome effectue des travaux dans les parcelles, notamment dans les Hautes-Côtes de Nuits. Les premières prestations réalisées concernent le griffage et l'intercep. D'autres prestations par cet engin électrique viendront compléter l’offre actuelle.
Un autre atout de ce nouveau tracteur électrique est son silence. Les équipes Rougeot Viti travaillent dans le confort et tout en préservant la tranquillité des riverains. Ce tracteur autonome, guidé par un opérateur a quelques mètres de distance, travaille les sols en toute sécurité, même dans les parcelles les plus abruptes. La batterie apporte jusqu'à une journée d'autonomie.
D'un poids de seulement 2T400, équipement compris (double intercep et charrue), cet enjambeur électrique est apprécié pour sa légèreté et sa maniabilité. Son poids optimisé permet ainsi de ne pas compacter les sols.
Pour Rougeot Viti, cet investissement est une véritable réponse aux enjeux de la viticulture durable et un moyen concret d'accompagner les vignerons dans cette transition.